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Les mesures d’économie proposées par le directeur de l’UNCAM font, comme pour les franchises, peser tout le poids des économies nécessaires sur les malades.

Ci-après, le communiqué à la presse faisant état de ma position et de mes propositions

Déremboursement des médicaments, limitation des Affections de Longue Durée : des propositions hâtives et injustes

Dans sa hâte de répondre aux demandes du ministre Eric Woerth mercredi dernier, demandant de faire des propositions pour réduire le déficit de l’assurance maladie, le directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), Frédéric Van Roekeghem, vient d’avancer la possibilité du déremboursement de certains médicaments et de la limitation de la prise en charge des ALD.

Il n’est pas indifférent de noter que, dans cette hâte, il n’a pas attendu la remise du rapport parlementaire sur les ALD.

Quels sont les faits ?

le gouvernement s’alarme de l’augmentation du coût des ALD (6% par an) il est en très grande partie lié à l’allongement de la vie. Pour mémoire, au dessus de 65 ans, un tiers des personnes est atteint d’une ALD, et au dessus de 75 ans la moitié.

Le coût de ces maladies est important, d’autant que, comme leur nom l’indique, elles sont souvent chroniques ; leur pénibilité est aussi très lourde, et il ne faut pas sanctionner en premier lieu les malades en voulant en réduire le coût.

le Directeur de l’Uncam propose :

– le déremboursement, de 100 à 35%, des médicaments « vignette bleue » entrant dans le soin de ces affections,

– la limitation des ALD aux affections vraiment longues et vraiment coûteuses.

Une fois encore (comme dans le cas des franchises), la sanction vise en premier lieu les malades, au lieu de :

– Faire appel à la responsabilité des médecins

Aucun médicament n’est pris en charge à 100% s’il n’est pas prescrit au sein du cadre « ALD » des ordonnances bi-zones.

C’est au médecin est au médecin seul de décider si tel ou tel médicament est considéré comme vraiment utile au traitement de l’affection et mérite d’être pris en charge à 100%.

De même, aucune maladie n’est classée longue et coûteuse sans certification du médecin. C’est à son sens de la responsabilité que la CNAM et le gouvernement doivent en appeler.

Faire pression sur l’industrie pharmaceutique pour faire baisser le coût de ces médicaments Les frais de recherche de ces médicaments sont depuis longtemps amortis, et l’on évitera ainsi de surcharger les mutuelles, ce qui entraine obligatoirement une obligation de leur prix

Une fois encore, nous assistons à une politique de la double peine à l’égard des malades et non pas, contrairement aux effets d’annonce, à la gestion médicalisée des dépenses de santé.

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