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« Je connais Bayrou, ce n’est pas un socialiste ». Juppé avait raison : si Bayrou était socialiste, il serait au PS.
Mais c’est un homme libre « non empêtré dans les contingences locales et les liens avec les exécutifs » (Philippe Ménard Modem).
Et surtout il refuse de cautionner le discours FN de l’ump et de ses responsables dans cette campagne.

Comments 6 commentaires

  1. 04/05/2012 at 11:14 Klaus

    Les responsables MODEM Bordelais entendront-ils « le chant des prisonniers » de Verdi …

  2. 04/05/2012 at 13:49 Masha

    A la différence d’A. Juppé , F.Bayrou semble être un homme de conviction personnelle.
    Il parait évident que cette position ne va pas faciliter son parcours politique à venir, s’il lui en reste un.
    La question de la droite à l’exécutif municipal va se poser de manière cruciale.
    Comment A.J va-t-il réagir? A travers toutes ses pérégrinations ministérielles, législatives, municipales A.J semble singulièrement manquer de sens politique.
    Commis de l’Etat il est, commis de l’Etat il aurait dû rester! Et ce n’est pas péjoratif dans mon esprit.
    F.Bayrou que l’on a souvent portraituré sous les traits d’un « sans » montre plus de force et de conviction que A.J que l’on dépeint toujours comme un rigide ou un « droit ».
    Les portraits en creux sont souvent bien cruels et la nature humaine bien plus complexe qu’il n’y parait ou que l’on voudrait nous amener à croire.
    Continuons à exercer nos esprits critiques.

  3. 04/05/2012 at 14:14 nicole

    Ce maire de Barsac est Philippe Meynard……………Apprenez seulement l’orthographe de vos nouveaux alliés!

  4. 04/05/2012 at 16:00 michele

    Pardon Nicole ! j’ai fait cette faute d’orthographe au vol ce matin. Je corrige

  5. 04/05/2012 at 17:42 ubu

    Prétendre être libre et appeler à voter socialiste ! ?

    Oups !

    Comme le disait martine Aubry à propos de… (on ne le citera pas ici) :  » Y’a un loup ! « 

  6. 04/05/2012 at 23:28 Pascal PILET

    François BAYROU n’est pas un homme de gauche. Son histoire politique se fond dans celle de la démocratie chrétienne française, à la fois conservatrice et humaniste.

    Je suppose que le choix d’annoncer publiquement son vote à François HOLLANDE n’a pas été chose facile. En premier lieu parce qu’il n’est sûrement pas facile de rompre la longue histoire de l’alliance du centre et de la droite… En second lieu parce que les différences, les divergences sont importantes entre les deux François, par delà l’estime humaine qu’ils se portent réciproquement.

    Cette prise de position, qui n’est pas et ne sera pas un ralliement, n’en prend que plus de force solennelle et symbolique. Elle signifie le danger qu’une seconde présidence Sarkozy ferait courir à notre pays… livré aux passions diaboliques du rejet de l’autre, de l’exacerbation des différence et des oppositions, de l’injustice érigée en système légitime de fonctionnement de la Société.

    Elle délimite un espace politique dans lequel les valeurs de la République peuvent transcender les clivages pour reconstruire les conditions d’un futur commun acceptable… un espace dans lequel la légitime confrontation ne se transforme pas en guerre civile, mais ouvre sur des compromis et des pactes sociaux considérés comme justes par le sens commun. De Mélenchon à Bayrou, il n’y certes pas place pour un Gouvernement d’Union qui marierait la carpe et le lapin dans une improbable tentative de synthèse incapacitante. Il y a cependant cet espace commun républicain, dont le Parti Socialiste est appelé à devenir le pivot, devant permettre une véritable confrontation citoyenne, constructive et responsable, capable de reconstruire notre pays autours des valeurs fondamentales qui n’auraient jamais dû être abandonnées.

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