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Travail dominical : l’OIT dénonce la législation française

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de M. le Ministre du travail, de l’emploi et de la santé sur le dernier rapport de la commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT) paru en avril dernier.

L’OIT estime que la hausse des dérogations au repos hebdomadaire en France obéit à des « préoccupations économiques » sans tenir compte de l’impact social pour les salariés. La commission d’experts constate « l’élargissement progressif des dérogations autorisées par la législation ». Elle pointe notamment le cas de l’ouverture dominicale des magasins d’ameublement pour souligner que la dérogation au repos hebdomadaire répond avant tout à des préoccupations économiques, liées à la concurrence et aux souhaits des consommateurs et regrette que « les considérations sociales, quant à elles, à savoir l’impact de cette dérogation sur les travailleurs concernés et leurs familles, ne paraissent pas avoir été prises en compte ».

C’est pourquoi la commission de l’OIT demande au gouvernement français de poursuivre l’examen de la nouvelle législation sur le travail dominical avec les partenaires sociaux, en tenant compte aussi bien des considérations sociales que des enjeux économiques.

Mme Michèle Delaunay demande donc à M. le Ministre de bien vouloir lui indiquer quelle réponse le Gouvernement entend apporter aux recommandations de l’Organisation internationale du travail.

Machisme en politique : point ne suffit de dénoncer, il faut agir !

Alarmée par la révélation des faits, le témoignage de mes collègues, ma dure expérience de 4 années, je me suis résolue d’agir.

Je viens d’écrire au Président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer pour lui demander que désormais les députés ne soient pas rangés dans l’hémicycle à gauche et à droite selon leur appartenance politique, mais que les hommes soient d’un côté et les femmes de l’autre ; ou mieux, que les femmes soient devant et les hommes derrière.

C’est un premier pas dans la bonne direction que, malheureusement, nous sommes en train de prendre…

La responsabilité des Strauss-Kahniens

Sans « fuiter » mes contacts, je continue de promener mon bâton de pélerin pour appeler à l’Unité du PS (la présentation d’un « ticket ») ou -puisque je crains que le temps n’en soit déjà passé- à la limitation du nombre de nos candidats et à une charte de bonne conduite incluant la non-publication des soutiens.

Disons-le simplement : la responsabilité des Strauss-Kahniens, vis à vis des socialistes, de chaque militant, comme vis à vis des Français, est de concourir à cette unité d’un grand Parti qui n’a été que trop souvent atteint par la fièvre récurrente de la division. C’est aujourd’hui où nous sommes blessés et inquiets ce que nous attendons d’eux. Pas de présenter Pierre ou Paul.

Voilà pour moi une exigence forte. J’ai entendu Mosco tout de suite après la révélation de l’affaire, répondre à qui lui demandait s’il serait candidat ‘ »On ne succède pas à un homme dans ces conditions-là ». Le choc avait été salutaire. La dignité et l’élégance avaient prévalu.

J’ai dans mon pèlerinage un atout formidable : je ne brigue aucun sous-secrétariat d’Etat, pas la moindre ébauche d’un poste ici ou là, pas même le buzz d’une déclaration fracassante à l’encontre de ces mêmes Pierre et Paul ; Je peux contrarier l’un ou déplaire à l’autre sans dommage particulier que l’amitié que je leur porte et sans qu’ils doutent que je puisse y avoir d’autre intérêt que la responsabilité d’alternance que nous partageons tous.

Perte d’autonomie : la bataille du vocabulaire

Une bataille est déjà malheureusement perdue à l’occasion de la « grande concertation » menée par Roselyne Bachelot : celle du vocabulaire. La dépendance, mot impropre, négatif, limite stigmatisant a définitivement, j’en ai peur, délogé le mot juste : perte progressive d’autonomie.

« Dépendance » évoque en effet -et c’est le plus grave- une chute brutale dans un état d’aliénation irréversible. Il met radicalement de côté le plus grand espoir dont ce dossier est porteur : la prévention qui permet le recul de l’âge de cette dépendance, en particulier par la palliation des petites pertes d’autonomie progressives qui caractérisent le vieillissement.

O, pardon ! Je préfère à « vieillissement » « avancée en âge ». Non, « la vieillesse n’est pas un naufrage » (de Gaulle), si nous donnons A TOUS les moyens d’en prévenir le plus longtemps possible les méfaits. C’est ça l’enjeu.

Pour un été européen

Alain Juppé « ne croit pas en un été européen », que toutes les capitales évoquent. Pour ma part, je l’espère de toutes mes forces.

Pas de matraques, pas de violences, des cerises, le temps est revenu de ces fruits comme des gouttes de sang.

Et à Bordeaux, nous avons le lieu d’excellence : la place des Girondins. Hommage pour eux, force pour nous.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel