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Famine tranquille en Somalie

Toujours pas de réponse de la Municipalité de Bordeaux à notre demande de débloquer une aide d’urgence pour la Somalie.

Une telle initiative avait eu lieu pour Haïti. Elle est plus que jamais nécessaire alors que le Maire est le numéro 2 du gouvernement et que notre ville se doit d’être exemplaire. Et peut être d’entrainer derrière elles d’autres cités.

Chaque heure compte. Je redoute le « syndrome du Cap Ferret » qui vide la ville de ses responsables. Pourtant chaque heure compte.

Je frémis en pensant qu’en quelques minutes les marchés détruisent la petite poignée de millions qui suffirait à enrayer la famine. Personne n’en parle, personne ne l’évoque. Famine tranquille en Somalie.

Voir dans le billet précédent le courrier de l’ensemble des élus PS au Maire de Bordeaux.

Michèle Delaunay propose d’attribuer le nom de Mohamed Bouazizi à une rue de Bordeaux

Michèle Delaunay et Jean Michel Perez (conseiller municipal membre de la commission viographie) proposent au Maire de Bordeaux d’attribuer le nom de Mohamed Bouazizi, jeune homme qui en s’immolant par le feu est à l’origine du « Printemps arabe », à une rue de notre ville.

Ci-dessous : le courrier adressé au Maire de Bordeaux :

(suite…)

Ce n’est plus une corde mais une bombe que nous avons au cou

Un peu de mal ce matin à accepter qu’un quarteron de financiers inconnus puisse rétrograder un pays qui compte plus de prix Nobel que tous les autres réunis.

Standard, Moody, Poor… qui sont ces gens ? Qui les paye ? Qui les contrôle ? Quels sont leurs critères, c’est à dire, fondamentalement, leurs objectifs ? Et comment pouvons nous tolérer plus longtemps ceux qui nous ont fait verser entre leurs mains ?

Répétons-le : l’augmentation de la dette pendant les 4 années du pouvoir sarkozien est due pour deux tiers à sa gestion et pour un tiers à la crise (rapport de la Cour des Comptes sur l’état des finances publiques de juin 2011). Et pour cacher la réalité des chiffres, le voilà qui agite devant eux, comme une muleta, la « régle d’or » qui n’est rien d’autre qu’un brevet d’auto-amnistie.

Le jeu est habile et beaucoup foncent dedans. Mais la gravité de la situation fait qu’il n’est plus tolérable de jouer.

Devant l’ahurissante vacance du pouvoir, devant le silence des institutions européennes, qu’elles soient internationales ou locales, devant le silence du Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, qui n’est décidément qu’un Ministre de la guerre, j’en appelle à nos candidats pour qu’is s’expriment, qu’ils expliquent au pays, qu’ils appellent l’Europe à un sursaut et à des actes, qu’ils posent d’ores et déjà un programme fiscal qui commencera de tracer la voie.

L’actualité a rendu compte ces derniers jours d’une jeune fille le cou lié à une bombe. Ce sont aujourd’hui 500 millions d’Européens affrontés à ce que les Anglais appellent « an unpleasant moment ». Et pas qu’eux.

Chacun de nous peut quelque chose

‎ »Pas d’acte plus révolutionnaire que de faire au maximum ce pour quoi on est le moins mal fait ». (Garcia Marquez)

On sait pas toujours. Mais, là, je sais que nous sommes à un moment très important, alors je l’écris. Appelons l’Europe à un sursaut.

Puisse-t-il y avoir quelqu’un pour l’incarner.

Question écrite : quel avenir pour l’Etablissement Français du sang ?

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de Mme la Secrétaire d’État auprès du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le projet de réforme de la branche qualification du sang et de la signature d’un contrat d’objectif pour l’Etablissement Français du Sang (EFS) qui s’inscrit dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Ce projet entend regrouper l’activité de qualification des dons du sang sur quatre plateaux, remplaçant ainsi les quatorze laboratoires régionaux existants sur le territoire.

Selon les syndicats, une des conséquences immédiates de cette restructuration conduirait à la suppression de plusieurs centaines d’emplois.

Par ailleurs, l’intersyndicale de l’EFS s’inquiète des risques que cela ferait courir, notamment en ce qui concerne la disponibilité des produits, au bon fonctionnement du service public transfusionnel.

Le maintien de la qualité et de la sécurité se doit d’être une priorité, et ce avant la rentabilité. Mme Michèle Delaunay demande donc à Mme la Secrétaire d’Etat des garanties de fiabilité et de sécurité quant à la restructuration de ce service public.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel