m

Yes, we can !

Eh bien, nous aussi nous pouvons, nous devons le dire : Oui, nous pouvons !

Ce slogan lumineux, positif, avec ce oui initial à la fois d’acquiescement et d’affirmation, ce « nous pouvons » tellement ramassé sur lui-même (tellement supérieur aux « ensemble » dont les campagnes électorales françaises surabusent), nous pouvons l’utiliser.

Aujourd’hui, pour réussir la journée et toutes les suivantes, pour nous sentir mieux.

Demain, précisément demain, au PS : « une voix peut changer un parti, un parti peut changer un pays ».

Certainly, we can.

PLFSS : prix des médicaments, la responsabilisation de tous les acteurs

Le groupe Socialiste Républicain et Citoyen vient de voter contre le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

Tous les amendements déposés par notre groupe ont été rejetés. Parmi eux, celui que j’ai déposé sur le prix des médicaments relevant du budget hospitalier.

Le coût des médicaments récents qui grève lourdement le budget des hôpitaux est suspendu à l’offre des laboratoires ; il devrait être régulièrement négocié en fonction de la date de mise sur le marché et du volume négocié.

Il n’en est rien. On trouve ci-après le contenu de mon amendement et des exemples précis.

Globalement, le PLFSS 2009 ne fait pratiquement pas appel à un nécessaire effort des laboratoires pharmaceutiques. La prescription est limitée, mais le prix est laissé à la liberté de ces laboratoires, alors que ce devrait être la première cible d’économie.

(suite…)

Métis

Dans le train, comme chaque semaine. Le jour se lève sur une campagne rougie et brunie qui donne envie de longues marches et d’air piquant. Dans le wagon, les ordinateurs travaillent, ouverts sur les tablettes comme des livres couchés sur la tranche. Quelques regards, quelques sourires s’échangent. On reconnaît l’un ou l’autre, on devine l’occupation de l’un ou le motif du déplacement de l’autre et on revient à son écran. Les trains du matin sont silencieux et travailleurs.

La grand-mère d’Obama ne le verra pas Président des Etats-Unis et sans doute c’est à cela qu’il a pensé en versant une larme en Virginie. Nous, je l’espère, le verrons ce soir tard ou demain. J’écoutais un extrait de son discours : « une voix peut changer une ville, une ville peut changer un Etat, un Etat peu changer le monde ». A quoi la foule répondait le célèbre « yes, we can », admirable de concision.

Mais un homme peut-il changer le monde, du moins en orienter le cours ? La « métissude » d’Obama est un formidable atout. Et s’il faisait comprendre au monde que nous sommes tous métis, dans nos gènes, dans notre pensée, dans nos civilisations ? Métis d’homme et de femme, de religieux et d’athée, de conquérant et de souffrant, d’ogre et de victime, métis de blanc et de noir mais je ne parle pas ici de couleur de peau.

Le train roule sous le soleil montant.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel