m

Question écrite déposée le 6 juillet 2009

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de Mme la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur les sous-effectifs d’enseignants de Médecine générale au regard des ambitions affichées du gouvernement, notamment pour l’égalité d’accès aux soins.

A la rentrée universitaire 2008, 10 maîtres de conférences associés ont été promus professeurs associés et 20 maîtres de conférences ont été recrutés, dont 10 seulement sur emplois nouvellement créés. Le Syndicat National des Enseignants de Médecine Générale a demandé un plan de nomination de deux enseignants associés par faculté et par an à compter de la rentrée 2009 pour compenser le manque réel de postes.

Face à cette revendication raisonnable au vu des besoins croissants en matière de médecine générale, particulièrement dans les zones sous-dotées, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ne propose que 8 créations de postes pour la France entière. Seuls15 nouveaux recrutements de chefs de clinique sont prévus pour constituer le vivier éventuel des futurs candidats au concours de maître de conférence de médecine générale.

Le problème de la démographie médicale doit être considéré à la racine et relever d’une action de la formation jusque sur le terrain. Si la médecine générale n’est pas mieux considérée par le gouvernement au sein des facultés, les conséquences sur nos territoires n’en seront que plus négatives.

Mme Michèle Delaunay demande donc à Mme la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de répondre aux attentes légitimes et mesurées du Syndicat des Enseignants de Médecine Générale, également exprimées par le Conseil National des Universités, et de créer dès la rentrée une trentaine de postes d’enseignants associés pour répondre à l’urgence déclarée lors des débats sur la loi Hôpital.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel