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Question écrite déposée le 8 juillet 2009

Mme Michèle Delaunay alerte M. le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche sur la diminution croissante du budget dédié à l’enseignement agricole public, aux conséquences quantitatives et qualitatives néfastes.

Victime de restrictions budgétaires depuis déjà cinq années, qui ont coûté, entre autres, 600 postes d’enseignants et 200 classes, l’enseignement agricole public est une fois encore menacé de disparaître à la rentrée prochaine. Si les élus ont déjà présenté ce triste constat à M. le Ministre de d’Agriculture et de la Pêche, aucune action n’a encore été menée afin de rassurer à la fois les enseignants et agents administratifs, et les élèves. En effet, comment garantir une qualité pédagogique avec des moyens continuellement en diminution?

La diminution drastique des budgets accordés à l’enseignement agricole public menace d’autre part la stabilité même de la Gironde, où les établissements d’enseignement agricole maillent le territoire : on compte en effet huit établissements publics, alors que l’enseignement agricole privé est présent sur le même espace avec quatorze établissements.

Quel avenir donné à l’enseignement agricole ? Il s’annonce pour le moins sombre : la rentrée 2009 sera marquée par la suppression de 45 « équivalent temps plein » d’agents non titulaires, 88 postes d’enseignants, et 64 postes administratifs. Ces chiffres soulignent une contradiction de fait, compte tenu des déclarations du Ministre de l’Agriculture dans une série de notes de service qui témoignent de l’importance de l’enseignement agricole comme réponse aux questions et enjeux de sécurité alimentaire et de développement durable.

Mme Michèle Delaunay demande à M. le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche de donner les moyens nécessaires à l’enseignement agricole, modèle reconnu pour l’éducation nationale et de revenir sur les suppressions de postes envisagés en 2009.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel