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En voilà encore un qui risque fort d’entrer dans la cohorte des panthéonisables..

Ce n’est pas drôle de nos jours d’être né ou mort dans une année finissant de 7 à 12 : l’immense culture du Président de la République repère aussitôt ces imprudents et les désigne à la candidature pour finir leur mort dans le célèbre monument.

Mais « L’éternité, c’est long, surtout à la fin ». (Non, ce n’est pas Woody Allen, mais Franz Kafka qui l’a dit et avouons qu’il est mieux placé pour le faire). Certains préfèrent les lavandes de Lourmarin au froid de murs nobles mais solitaires.

On n’a pas mesuré à ce propos le sens profond de la réticence des enfants de Camus à le voir accompagné par Nicolas dans sa dernière dernière demeure. Faut-il que ce Président-là soit contraire à l’identité française pour que l’on n’ait point envie de lier son nom au nom de celui qui a écrit « Ma patrie c’est la langue française ».

Pas question de cela avec Chopin : il n’a point d’enfants, ni d’héritiers en ligne directe. Son héritage est depuis longtemps versé dans le domaine public.

Un problème pourtant : ce fils de Polonaise, né il y a deux cents ans, un premier mars, sera-t-il un bon exemple d’identité nationale à quelques jours du scrutin des élections régionales ?

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