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La décision de Jean Sarkozy de ne pas présenter sa candidature à la présidence de l’EPAD introduit un peu de normalité et de bon sens dans le bunker où s’enferment tous les jours davantage les élites politiques. Faut-il d’ailleurs parler d’élite ? Une fois encore poser la question, c’est y répondre.

Pour avoir la première dénoncée (dès le 9 octobre), cette aberration de voir le fils du Président promu à la tête du plus grand centre d’affaires d’Europe, je ne peux que me réjouir de cette issue. La pétition lancée par les habitants de Puteaux allait atteindre 100 000 signataires quand l’information est tombée. Sa progression constante était un baromètre positif de l’état de l’opinion et du divorce qui s’accusait brutalement entre elle et le Chef de l’Etat.

La procédure de ce divorce est retardée ou ralentie mais elle est inéluctable. « Il y a quelque chose de pourri au royaume de France » et l’odeur entêtante, une fois perçue, de ce quelque chose est reconnue ensuite aisément dans les plis des « affaires » qui se succèdent sans désormais s’effacer.

Je regrette que ce retrait ait eu besoin de la mise en scène d’un passage en prime time sur France 2. La starification du jeune Sarkozy laisse mal augurer de son avenir. Du talent, peut-être, c’est finalement une qualité qui n’est pas si rare. Mais du caractère, un juste regard sur les choses et d’abord les autres, ceux qui habitent en bas de Seine et de tous autres fleuves, cette mise en piste sous les caméras, n’est sans doute pas un bon garant qu’il les acquièrent.

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