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La lecture de Sud Ouest ce matin est édifiante : en l’absence du Grand Chef à plumes, la municipalité de Bordeaux est enjointe à un strict anonymat. Jusqu’au grand coordinateur Michel Duroseau (j’utilise là un pseudonyme pour me plier à la consigne) qui est tenu à une absolue discrétion quand il s’agit de grands projets pour ne pas faire la moindre ombre aux mocassins du Maire.

C’est donc un article sur le Grand Stade, qu’on construira contre vents et marées et en buvant jusqu’à la lie les échecs des Girondins, qui donne ce matin l’occasion d’un magnifique discours de sourds entre le journaliste Jean-Paul Vigneaud et un ou plusieurs adjoints habilement dissimulés derrière un rideau, voire à l’intérieur d’une burka au demeurant mal compatible avec l’entrée en vigueur de la loi.

La raison de ces pudeurs : c’est Alain Juppé lui-même, et lui seul, qui doit venir en majesté le 18 juillet annoncer la nouvelle de la réalisation de son Colisée et le nom des architectes choisis. Après la guerre de Tripolitaine, après la dure campagne de Perse Achéminide et la victoire (?) d’Abidjanus, notre Maire, tel César, inscrit aujourd’hui dans la pierre sa présence pour l’Histoire.

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