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Le rapport Léonetti sur la révision tous les cinq ans des lois de bioéthique apporte des avancées très timides et sans doute trop timides.

La plus notable concerne l’implantation post mortem d’embryons conçus dans le cadre d’une fécondation. Cette implantation est considérée comme acceptable en cas de mort brutale du conjoint, plus de six mois après cette mort (pour que la décision ne soit pas prise sous le choc du deuil) et moins de deux ans après elle.

Pour ma part, j’aurais considéré également comme acceptable une du même ordre concernant l’insémination post mortem. Le contexte est alors le plus souvent celui de la mort du conjoint par cancer, et dans des cas exceptionnels, on devrait pouvoir autoriser l’utilisation du sperme congelé par l’épouse.

Pas d’avancées notable au contraire concernant les recherches sur les cellules souches embryonnaires, et une certaine hypocrisie. Ces recherches demeurent interdites mais en envisageant des dérogations par l’agence de bio-médecine. On se souvient qu’un des premiers gestes d’Obama a été d’autoriser ces recherches (en les encadrant strictement). Les conclusions du rapport sur ce point nous mettent dans une position de retardataire.

L’assistance médicale à la procréation demeure strictement limitée au cadre du couple (et interdit donc cette assistance aux femmes isolées). Ceci pour ne pas risquer d’élargir le débat aux mères porteuses dont l’interdiction est maintenue et à l’homoparentalité.

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