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Coeur étreint en regardant tout à l’heure un court extrait des voeux de Sarkozy à la presse. J’ai, dans un sous-entendu presque insconscient, cru voir un des ses princes à ce point tout puissants de s’amuser à jouer les bouffons devant leur peuple, un peu comme on lui jetterait des miettes pour le plaisir de le voir courir pour les ramasser.

Spectacle douloureux de ce monarque qui se contorsionnait pour paraître (faire) rire d’une situation tragi-comique dont il tente de reprendre le contrôle. Oui, malgré les contraintes économiques et financières, plus lourdes que la plus lourde des censures, la presse n’est plus ce bloc monolithique et hagiographique que Sarkozy à tenté d’imposer.

Rictus forcé, voix trafiquée comme celle d’un mauvais acteur, le Président avait échappé au contrôle botoxé de sa prestation de dimanche dernier. C’était, pour un spectacteur tant soit peu pénétré de ce que peut être l’Etat, la France, et tous ces grands mots qui ne sont bien souvent plus utilisés que comme des éléments de propagande, presque insupportable.

Je regarde peu, fort peu, la télé. J’en sors une fois de plus meurtrie. Pas de sa faute pour une fois, mais de la faute de son objet, si éloigné de son rôle et de sa fonction que la blessure se retourne contre nous (je ne parle pas individuellement) qui l’avons élu pour ce rôle et cette fonction.

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