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Ecrit dans la nuit un petit billet que je n’ai pas trop envie de mettre en ligne.

Je n’en retiens que ce morceau de poème inscrit au panthéon des vers qui m’accompagnent :

 »Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse/La honte, les remords, les sanglots, les ennuis/Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits/ Qui compriment le coeur comme un papier qu’on froisse? »

J’ai transcrit les quatre vers à la suite car la coupure ne leur va pas. Elle leur enlève leur rythme de long soupir, de confidence nocturne. C’est d’un trait que je les entends et que je crois il faut les dire.

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