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Meeting d’entre deux tours de Brigitte Terraza à Bruges : dans la droite lignée de sa personnalité et de sa campagne.

Chaleur sur le terrain, que j’ai partagée, d’un commerçant à l’autre, parlant naturellement des « choses de la vie », de l’énergie qu’il faut aujourd’hui pour asseoir et maintenir une petite entreprise où qu’elle soit.

Rigueur, l’exigence absolue en face d’un gouvernement qui a mis le contraire en principe de gouvernement et dont, à Bruges, la droite coupée en deux donne l’exemple. Je ne connais ni les affaires qui ont incité les amis d’hier à se déchirer, ni le tort des uns, ni la raison des autres. Je sais seulement que la politique est chose trop grave pour la soumettre à ce risque. Mieux vaut, là comme ailleurs, prévenir, ériger les principes en règles claires et mettre de l’éthique à la place du bla-bla.

Bonheur. En ces temps de commémoration chabaniste tous azimuths (j’ai failli écrire : de récupération chabaniste), ce principe de bonheur garde pourtant un sens. Dans une réunion politique, mieux vaut se sentir bien, avoir plaisir à se saluer, percevoir la raison pour laquelle on est là tous ensemble, que se faire suer, se regarder en chiens de faïence avec des sourires crispés, en espérant que le voisin se plante dans son discours.

Rien de cela ce soir. Brigitte était naturelle et en même temps, a exposé avec le sérieux de la professionnelle qu’elle est, la nécessité d’une gestion rigoureuse, le programme de ses cents premiers jours de maire de Bruges, tout cela ni trop long, ni trop court, simple, sympa. La vie vraie (la réalité) en même temps que la vie vraie (l’espoir).

Alain Rousset, grand parrain de cette élection avec Vincent Feltesse. Tous les deux ayant gagné une mairie qui n’était pas de la tarte, parfait, heureux d’être là et de connecter par avance les synapses entre cette ville de 15000 habitants et les ambitions de notre région Aquitaine.

Tout le monde est arrivé enthousiaste et parti d’humeur meilleure encore. D’expérience, ce n’est pas la règle générale des meetings politiques. Je ne voudrais pas à cette heure parier sur l’atmosphère des meetings des deux concurrents de Brigitte..

Je l’ai écrit dix fois ici : « Heureux comme quand il pleut et que l’on sait un ami dehors » . Il pleut, et les concurrents de Brigitte n’ont qu’un maigre imperméable : la déclaration d’Alain Juppé, invitant le maire sortant à « réfléchir » et à se retirer pour « barrer la route aux socialistes ».

Pas d’autre programme, pas d’autre ambition, Alain Juppé ? Barrer la route ? Rien d’autre à proposer ?

Décidément, la peur a changé de camp.

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