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Le 24 février, Noël MAMERE et Michèle DELAUNAY ont rencontré la presse en vue de défendre les personnels pénitentiaire mis en accusation par les propos du Président de la République suite à l’affaire Laëtitia.

Ils étaient accompagnés de Monsieur Frédéric CHAUBENIT, Secrétaire régional SNEPAP_FSU du SPIP 33 ainsi que de Naïma CHARAI, Conseillère régionale. Noël MAMERE a déploré la « spirale du surveiller et punir » qui a généré une succession de loi prônant la logique d’enfermement, tout cela dans un objectif de populisme pénal.

Michèle DELAUNAY a insisté sur le manque évident de moyens (3000 fonctionnaires Conseillers d’Insertion et de Probation alors qu’un audit évalue le besoin à 4000 et que 35 postes ont été créé cette année) ainsi que sur l’attitude du chef de l’Etat qui cherche des boucs émissaires. Lorsqu’il y a un dysfonctionnement avéré, l’attitude devrait être au contraire de l’assumer et de le corriger. La République possède trois principaux piliers : le justice, la santé et l’éducation. Chacun est mis à mal par le Gouvernement.

Monsieur CHAUBENIT du SPIP a expliqué le rôle de ce service dans la chaîne pénale et le manque de moyens. Chaque agent veut faire son travail de manière décente mais doit gérer 150 dossiers. Le budget de la Justice a été annoncé en hausse mais cette augmentation permet essentiellement de construire de nouvelles prisons.

Naïma CHARAI a parlé de l’indigence du système judiciaire, système qui s’essouffle depuis plusieurs années.

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