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Présentation à la presse des candidats PS pour les élections législatives

A la Fédération du PS, aujourd’hui, ont été présenté à la presse l’ensemble des candidats PS pour les élections législatives pour les 12 circonscriptions de la Gironde, à l’exception de la 10eme, gelée jusqu’au 12 décembre. Rappelons de plus que la 3e circonscription est réservée à un candidat vert.

A l’occasion de cette présentation, chacun des candidats a exposé les enjeux de son territoire, les grandes lignes de sa campagne et a souligné l’importance de donner aux candidats socialiste François Hollande, qui nous l’espérons sera le prochain Président de la République, une majorité au Parlement.

Les candidats qui se sont exprimés sont Sandrine Doucet, Pascale Got, Nathalie Le Yondre, Gilles Savary, Marie Récalde, Philippe Plisson, Martine Faure, Alain Rousset, Conchita Lacuey et Michèle Delaunay.

Inquiétudes sur l’avenir de Gaz de Bordeaux

Communiqué de presse :

Les salariés de « REGAZ » et de « Gaz de Bordeaux » font régulièrement part à Michèle DELAUNAY de leurs craintes quant à l’avenir de « Gaz de Bordeaux », et du service public de l’énergie.

Depuis des années, elle est présente aux côtés des salariés et des usagers pour maintenir ce service public attaqué par des décisions successives, de la séparation juridique aux hausses répétées et contestées des tarifs*.

Craintes et interrogations s’acutisent devant le risque de voir la Mairie vendre ses parts de « Gaz de Bordeaux », ce qui conduirait à la privatisation de ce service public. En cette période de crise, pesant sur le pouvoir d’achat des Bordelais, cette privatisation aurait des conséquences lourdes.

Michèle DELAUNAY demande au Maire de Bordeaux (voir courrier : LettreJuppeAvenirGazBx.pdf ) de bien vouloir clarifier ses intentions et d’exprimer clairement qu’il ne cèdera pas les parts de « Gaz de Bordeaux » détenues par la Ville.

CP – Du mauvais usage de la République

Réaction de Michèle Delaunay, députée de la Gironde et de l’ensemble des élus socialistes de Bordeaux suite à l’information publiée dans Sud Ouest le 19 novembre 2011, laissant craindre la participation du Préfet de la région Aquitaine en exercice aux réunions de campagne du candidat UMP aux élections législatives dans la deuxième circonscription de la Gironde.


Les élus socialistes de Bordeaux jugent que l’information donnée à l’occasion du petit article du tire-bouchon publié le 19 novembre 2011 ne peut demeurer sans suite.

La réunion évoquée ne peut à l’évidence concerner la « relève » d’Alain Juppé à la Mairie de Bordeaux, puisque celui-ci a d’ores et déjà déclaré sa candidature à l’élection de 2014 et qu’il ne pourrait s’agir que de celle de 2020 au plus tôt. Bien plus probablement, il s’agit de préparer l’élection législative de 2012, comme en témoigne la présence de l’élue municipale réputée suppléante du candidat UMP.

La participation du Préfet de la région Aquitaine, Préfet de la Gironde en exercice, à ce type de réunion contrevient au principe d’impartialité lié à sa position de représentant de l’Etat. Elle ne peut demeurer sans explications, ni sans conséquences.

Emmanuelle AJON, Naima CHARAÏ, Michèle DELAUNAY, Béatrice DESAIGUES, Martine DIEZ Philippe DORTHE, Mathieu HAZOUARD, Daniel JAULT, Jean-Michel PEREZ, Jacques RESPAUD, Matthieu ROUVEYRE

Moins d’une demi-heure après l’envoi de ce communiqué, le Préfet Stefanini, parfaitement au courant de son contenu me joignait au téléphone pour m’exprimer son indignation de mon intention « de faire publier par Sud Ouest un communiqué le mettant en cause ». Voir ci après la suite des commentaires

CP : absence lors de la venue présidentielle

L’absence des parlementaires socialistes manifeste leur désaccord

Alain Anziani, Françoise Cartron, Michèle Delaunay, François Deluga, Martine Faure, Pascale Got, Conchita Lacuey, Philippe Madrelle, Philippe Plisson, Alain Rousset et Michel Sainte-Marie n’accueilleront pas le Président de la République lors de sa venue à Bordeaux pour évoquer la question de la fraude sociale.

Ils entendent en effet exprimer leur incompréhension sur les priorités que fixe, au côté d’Alain Juppé, le chef de l’Etat.

La fraude sociale se partage entre la fraude aux prestations et celle aux prélèvements. La première est estimée, selon le rapport parlementaire du député UMP, Dominique Tian, entre 2 et 3 milliards d’euros et la seconde entre 8,4 et 14,6 milliards d’euros.

Dans tous les cas, l’hémorragie la plus lourde pour le budget de l’Etat est l’évasion fiscale estimée à minima à 20 milliards d’euros. Aucun moyen n’est donné aux services fiscaux, ni pour la détecter, ni pour la contrer, et aucune mesure n’a été prise par le gouvernement alors que Nicolas Sarkozy avait « déclaré la guerre » aux paradis fiscaux.

Les parlementaires PS de Gironde entendent ainsi dénoncer, par leur absence, l’évident problème des priorités données par le Chef de l’Etat et le Gouvernement, ciblant la fraude sociale alors qu’ils demeurent inactifs devant l’évasion fiscale. Ils s’inquiètent également du risque de stigmatisation des 99% de bénéficiaires légitimes de minima sociaux ou allocation familiales que porte la dénonciation itérative du Chef de l’Etat et de son Gouvernement.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel