m

Delaunay en colère

Sud Ouest, le 18 février 2010

SANTÉ. Michèle Delaunay, Députée socialiste, se bat pour la disparition des biberons en plastique.

Régulièrement, la Députée Michèle Delaunay, médecin, propose à la ville de Bordeaux des « idées » en rapport avec la qualité de vie des Bordelais et leur santé.

La semaine dernière, elle a proposé que le maire de Bordeaux prenne un arrêté municipal afin d’interdire, dans les établissements municipaux bordelais, l’utilisation des biberons en plastique présentant des traces de bisphénol A. On sait la dangerosité de ce produit chimique présent dans les biberons plastiques sur la santé des enfants. Les scientifiques ont prouvé que leur usage pouvait avoir des conséquences graves.

(suite…)

Ils travaillent dans l’ombre

20 Minutes, le 30 novembre 2009

« J’avais un emploi, je paye un loyer, des factures d’électricité et je cotise. Mais, aux yeux de l’Etat, je n’existe pas. En revanche, lors des contrôles, là j’existe. » A l’instar de Jean*, camerounais, les sans-papiers sont nombreux à travailler en Gironde (ils seraient 100 000 en France). Une situation dénoncée par l’Association de solidarité avec les travailleurs immigrés (Asti), alors que dans le pays, plus de 5 000 salariés en attente d’un titre de séjour sont en grève depuis six semaines. Soutenue par les élus girondins Noël Mamère (Verts), Michèle Delaunay (PS) et Natalie Victor-Retali (PCF), l’Asti demande leur reconnaissance.

(suite…)

Etrangers sous pression

Sud Ouest, le 28 novembre 2009

SANS-PAPIERS. Les associations de soutien ont dénoncé une politique de plus en plus répressive au cours d’une conférence de presse en présence d’élus PS, PC et Verts.

L’Association solidarité avec les travailleurs immigrés (Asti) a bien failli se retrouver, hier après-midi pour sa conférence de presse, avec un exemple concret et immédiat des dégradations qu’elle dénonce.

L’un des travailleurs sans-papiers désireux de témoigner avait été interpellé par un policier à sa descente du tram, place de la Victoire, pour un contrôle. Comme il est Camerounais d’origine, il a demandé à haute voix pourquoi il était le seul à être visé dans ce tram. Et il profita des protestations solidaires des voyageurs pour s’échapper : « Sinon, je serais peut-être en garde à vue avant de prendre le chemin du centre de rétention de Toulouse. » Or, ce jeune homme travaille depuis 2004 à Bordeaux, est éducateur dans un club de foot de la rive droite, paye son loyer et ses impôts, cotise à la Sécu mais « n’a pas d’existence légale ».

(suite…)

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel