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Alors que le projet de Grand Stade est à l’ordre du jour du Conseil Municipal et que 55% des Bordelais expriment leurs réticences à son égard, Michèle DELAUNAY rappelle sa position, prise dès le 1er jour : ce projet est inutile, irrespectueux des besoins des Bordelais et oublieux de la dette de la France.

Le Maire déclare aujourd’hui vouloir faire travailler le BTP : il s’y emploierait beaucoup plus utilement en le sollicitant pour la construction de logements où Bordeaux est en lourd déficit relativement à ses obligations légales mais plus encore avec l’urgence des besoins des Bordelais.

Ce stade accueillera au mieux 25 jours par an le Club des Girondins qui va de Charybde en Scylla et dont personne ne peut dire dans 10 ans s’il sera, avec son sponsor, en mesure d’honorer le paiement des loyers matérialisant sa contribution financière. En dehors même de l’obligation qu’il y aurait alors à pallier ce défaut de paiement, le Grand Stade alourdira l’impôt des Bordelais et de l’ensemble des contribuables et aggravera leur dette.

Après la construction d’un pont pharaonique au regard de la maigreur de ses dessertes, ce pari sur le « pain et les jeux » du foot-spectacle, a davantage chaque jour un douloureux parfum de décadence.

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