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Alain Juppé refuse la Présidence de la Cour des Comptes : son attente d’un « destin national » l’emporte sur les valeurs de la République

Une information issue des « Echos » fait état du refus d’Alain Juppé à la proposition de Nicolas Sarkozy d’occuper le poste de Premier Président de la Cour des comptes, laissé libre par la mort de Philippe Séguin.

Ce poste, pour lequel ont été évoqués les noms de François Hollande et de François Fillon, suppose comme on sait une immuabilité acceptée, c’est à dire le renoncement à briguer toute nouvelle fonction, élective ou non, et tout nouveau poste, à l’exception d’une démission motivée que l’histoire de la République n’a pas encore connue.

Alain Juppé fait état, pour motiver son refus, de la nécessité d’abandonner son mandat de Maire de Bordeaux.

Comme pour les deux précédents “candidats”” pressentis, c’est bien évidemment, non ce regret, mais le renoncement de toute prétention à un mandat national, qui motive le refus du Maire de Bordeaux. Et qui instruit les Bordelais sur les aspirations réelles de leur premier édile.

L’habileté du Président de la République, talentueux à éliminer les prétendants putatifs à son poste, doit être à cette occasion reconnue.

Comme dans la fable (“Perrette et le pot au lait” : “Adieu, veau, vache, cochon, couvée…” ), la Présidence de la Cour des comptes suppose de placer les valeurs de la République bien au dessus de son destin personnel.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel