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Sourire ce matin dans SO avec l’annonce de l’attelage de cinq messieurs pilotant le comité de soutien d’Alain Juppé et supposés représenter toute la diversité de notre grande cité.

Quatre UMP et, dangereuse ouverture, un Bayrouiste tendance nouveau centre (si on peut oser ce rapprochement). Fréquentable cependant : né à Caudéran, élevé et éduqué à Sainte-Marie de Grand Lebrun. Et sportif avec ça : il est assidu de Primerose que son frère dirige ! Week-ends au Cap Ferret, y’a pas de lézard.

Parité, ouverture, diversité culturelle, présideront à la campagne d’Alain J.

CQFD.

Comments 21 commentaires

  1. 14/11/2007 at 11:39 BARTABA

    Merci madame de toujours mettre le doigt là ou il faut avec pertinence,
    sans aucun doute votre expérience de médecin ? Cet article de SO que vous commentez nous fait voir une vision de Bordeaux renfermée sur elle-même, à l’abri des "autres", et qui ne fait pas réver, c’est le moins que l’on puisse dire : s’appuyer sur les fondamentaux de Bordeaux, pourquoi pas ? Mais pas un mot des partisans d’A. Juppé sur Bordeaux ville multiculturelle, sur Bordeaux ville ouverte sur le monde, sur Bordeaux métropole locale et régionale, qui doit vivre de tous ses habitants et pour tous ses habitants et pour tous ceux qui, sans y résider, ont envie et besoin d’une ville innovante, ouverte au monde, riche de ses diversités culturelles et sociales, de Bordeaux ville à vivre. Nous espérons très fort que le projet de gauche pour Bordeaux saura montrer qu’il prend avec les dents le contrepied de cette mentalité et de ce repli sur soi; nous savons combien vous pouvez y contribuer.

  2. 14/11/2007 at 11:58 Eric

    En effet, j’ai souri aussi : ce monsieur Dupouy a "tout juste" et peut figurer comme prototype du bon comportement dans le who’s who bordelais !

  3. 14/11/2007 at 12:48 Hadrien

    Je suis un peu étonné de vos propos bien acides. Ne faites vous pas vous aussi partie des notables bordelais ? médecin mariée à un médecin, fille d’un préfet conseiller d’Etat, évoluant dans les sphères de la grosse bourgeoisie dont vous êtes issue, ne passant certaienemnt pas vos vacances dans un camping de 3e zone, n’ayant jamais connu les affres du chômage, du RMI, des petits boulots, des listes d’attente de l’office des HLM, des grafittis dans votre cage d’escalier, des rixes entre bandes dans les banlieues. C’est une évidence les bourgeois du PS contre les bourgeois de l’UMP… Depuis 1789 rien n’a vraiment changé. Comment aider le peuple parler au peuple quand on n’est pas soi même issu du peuple ? Je suis terriblement déçu par le ton aigre et ironique de votre billet. Je vous croyais capable de plus de hauteur. Mais cela fait peut-être partie de la stratégie de votre groupe. Attention cependant, les gens ne sont plus dupes de la comédie politique. Nous savons tous qu’il s’agit avant tout d’ambition personnelle et de comptes àrégler avec l’existence. L’homme ou la femme politique totalement dévoué(e), honnête et actif(ve), j’ai beau chercher je n’en trouve pas hélas. Je suis issu du même milieu que vous, une partie de mes ancêtres a connu la débandade de l’Ancien Régime en y perdant la vie. Je ne puis me résoudre à tenir un discours aussi démagogique que le vôtre et ceux du PS pas plus d’ailleurs que ceux de l’autre bord. LA seule différence pour Bordeaux c’est que je vois depuis des années ce qui a été fait grâce à l’énergie du maire et de son équipe (même en ayant beaucoup à redire sur sa composition). Je vois comment la ville bouge. Ce n’est ni de votre chef ni de celui du très ambitieux maire de Pessac ! Mais ce commentaire sera surement censuré par votre équipe !

  4. 14/11/2007 at 14:38 NR

    Hadrien, vous confondez MD avec qn d’autre, me semble-t-il. MD n’est pas mariée à un médecin, elle ne mène absolument pas la vie d’une grande bourgeoise, mais travaille 70 heures par semaine au service d’autres. Elle ne fréquente pas primrose, elle a été élève d’écoles publiques, elle ne passe pas des vacances au cap-ferret mais dans des conditions bien simples. Et j’ajoute qu’il n’est pas nécessaire d’avoir connu le chômage ou le RMI ou avoir été sdf pour connaître la vie et pour s’engager pour les plus démunis. Selon vous un bon socialiste est un socialiste pauvre ou mort, etc etc.
    Le reste de vos bêtises ne mérite pas de commentaire.

  5. 14/11/2007 at 14:58 michele

    Cher Hadrien, mes propos n’ont rien d’acide, juste un peu de légèreté et d’humour dans un monde qui en a bien besoin.

    Je suis la première à dire que je suis une gentille bourge, mais aussi une bourge austère, comme Jospin était "l’austère qui se marre". Mais dans mon billet, l’objet n’était pas de brocarder M Dupouy, mais la représentativité du comité de soutien tel qu’il était présenté : cinq messieurs dont le seul non UMP était quand même un personnage avec lequel Mauriac aurait pu écrire "préséances".

    Relisez Mauriac. Bourge aussi, mais avec cette distance que donne un poil d’intelligence, un très gros poil en l’occurence. Puis-je vous inviter à plus de distance et d’humour ?

  6. 14/11/2007 at 15:01 Brigitte MESSAGER

    @ Hadrien

    J’imagine votre déception en voyant que votre commentaire n’a pas été censuré ni par Michèle Delaunay ni par son équipe !

    Une petite mise au point tout d’abord : le mari de Michèle n’est pas et n’a jamais été médecin !
    Vous n’êtes apparemment pas bien renseigné.

    Vous semblez faire partie de ces gens qui pensent que pour être de gauche il faut être pauvres, vivre dans les banlieues.
    La situation sociale et financière n’a rien à voir avec l’humanisme et la générosité de coeur.

    Vous parlez de tout ce qui a été fait pour Bordeaux, de ce qui bouge, certes, il y a eu des changements, des progrès, heureusement, car sous les 2 derniers mandats de J. Chaban Delmas, Bordeaux n’avait pas bougé, n’importe quel maire aurait réveillé "la belle endormie".

    Que savez vous de ce que fera A. ROUSSET quand il sera Maire de Bordeaux ?

    Certainement plus que Mr JUPPE sur le plan culturel, social, sportif …

    Combien de logements sociaux manquent sur Bordeaux pour accueillir les plus démunis, d’équipements sportifs pour les jeunes (et moins jeunes), de salles de spectacle hormis le grand téatre qui n’est pas à la portée de tous les revenus…

  7. 14/11/2007 at 15:18 K

    Bien dit Fricotine…

  8. 14/11/2007 at 16:11 Klaus

    Hadrien, vous me connaissez alors? Je ne me souviens pas d’avoir eu l’honneur! Moi, le mari de Michèle Delaunay, j’aurais bien aimé être médecin, mais mes études étaient un peu plus sèches, je ne suis que juriste.

    Je retiens aussi avec étonnement de votre commentaire qu’un bon socialiste ne doit pas avoir pour père un préfet, fût-ce Gabriel Delaunay qui se distinguait très favorablement d’une certaine bourgeoisie bordelaise qui ne connait que l’argent et les mondanités et qui considère que Bordeaux leur appartient ipso iure et pour les siècles des siècles.

    Pour le reste je souscris à ce qu’écrit Brigitte.

  9. 14/11/2007 at 20:14 dominique poirier

    hadrien

    c’est affligeant cette image que vous avez des personnes et surtout ce manque d’humour, c’est un peu comme les américains qui nous imaginent toujours avec le béret sur la tête et la baguette sous le bras!!

    c’est également réducteur pour ce qui concerne Gabriel Delaunay grand humaniste ,défendant les valeurs en lesquelles ils croyaient, en cela sa fille lui ressemble, et il y avait aussi la mère de Michèle qui savait en qualité d’enseignante ce qu’éducation populaire signifiait.

    Puique vous parlez de son équipe qui, vous le fait remarquer Brigitte ne censure pas, je voudrais juste vous dire que mon grand père était ouvrier, communiste et que le petit surnom de mon père était Jaurès, mon grand père maternel catalan et républicain espagnol luttant contre la phalange .
    Quant à moi je suis socialiste depuis 30 ans et fière de l’être, que je suis née dans une chambre de bonne à Paris où deux petites soeurs se serraient pour me faire de la place et que lorsque mon père revenait avec ses bleus sous le bras parce qu’il était viré il n’y avait pas le chômage et on crevait un peu de faim, mais c’est pas grave parce que nous avions l’amour !!
    Parce que mes parents m’ont aidé en se privant pour mes études, parce quej’ai bossé j’habite maintenant pas très loin de la maison où a vécu Jacques Chaban Delmas et je n’en ai aucun complexe

    de grâce Hadrien quand vous critiquez, réflechissez , renseignez vous et élargissez votre horizon

    "je suis les liens que je tisse" Albert Jacquard

  10. 14/11/2007 at 20:22 Jacqueline

    à Hadrien

    Je suis un peu surpris par ce que vous écrivez : croyez vous vraiment, en lisant ce blog ou en écoutant Michèle Delaunay, en la voyant agir, qu’elle ne soit motivée que par l’ambition personnelle et ait un compte à régler avec l’existence ?
    Franchement, moi pas. Je crois plutôt qu’ayant été assez choyée par la vie, elle veut faire un peu bénéficier les autres de ce qu’elle a reçu. Cela s’appelle de l’altruisme.
    Qu’avait t’elle à gagner en s’engageant en politique il y a 5 ans, donc à 55 ans je crois ? Un nom bien à elle, un mérite personnel accru en cas de succès, d’accord. Mais elle l’avait déjà en tant que médecin spécialiste. Davantage de pouvoir peut-être, et évidemment un plaisir certain à devenir un vrai acteur de la vie publique.
    Par contre qui garantissait quoi et que pouvait-elle perdre en cas d’échec ? Une relative quiétude, un bon confort bourgeois, des soirées intéressantes, très chic ou au coin du feu avec les amis, une reconnaissance des "nous en sommes comme vous" alors qu’on ne lui pardonne pas aujord’hui sa traîtrise de classe. Son activité de médecin, aussi, brutalement quittée,ce que certains lui reprochent.

    Sur le fond, la politique, pour vous, n’est ce que l’expression de l’ambition personnelle et compte à régler avec l’existence ?
    Je confesse croire volontiers que ce sont des situations fréquentes. Amusons-nous en pensant à l’un ou l’autre… Mais cela n’empêche pas de bien remplir son rôle. Ce moteur de l’action n’est pour autant pas une obligation, et je ne vois pas quoi, en Michèle Delaunay, peut vous faire penser à cela.
    Ambitieuse sans doute. Est-ce un mal, ou plutôt une force mise au service de ses convictions ? Mais quelle serait la compétence d’un élu qui manquerait d’ambition ?

  11. 14/11/2007 at 21:09 militant 3

    J’ai honte de ce "Hadrien". Je sais que je dis ça sans arguments, mais tous les arguments ont été très bien donnés par les commentateurs de ce billet.

  12. 14/11/2007 at 21:13 michele

    Pierre Dac, comme souvent : je pense ce que je pense, je crois ce que je crois et donc je suis ce que je suis.
    Et inversement.

  13. 14/11/2007 at 22:12 Paulette Bloch

    Arr^tons avec Adrien tout a été dit et surtout il n’en vaut pas le coup! C’est tellement sot…..

  14. 14/11/2007 at 22:26 Eric

    Paulette a raison : arrêtons ces inutiles prises de bec quand nos efforts doivent être mieux employés ailleurs

  15. 17/11/2007 at 22:31 Hadrien

    Que d’honneur : mon modeste commentaire qui m’avait semblé pourtant courtois et dont la sottise m’avait donc échappé, a suscité bien des réponses. Je ne doutais pas un instant que l’équipe apparemment bien sur la brèche de Michèle Delaunay supprime mes quelques lignes mais on ne sait pas vraiment quand il s’agit de « politique politicienne ». Bien. Je ne vais donc pas poursuivre la polémique que je ne voulais pas faire naître. De l’humour, Madame, je crois en avoir et si comme vous l’aurez deviné mes idées et mes engagements ne sont pas du même bord que vous, cela ne m’empêchera jamais de savoir reconnaître le talent, l’efficacité et les vérités. J’ai simplement beaucoup de mal à admettre qu’un homme que je sais ambitieux (certains commentaires le rappellent avec raison : il n’y a rien de mal à cela), puisse abandonner une ville qui n’était pas la sienne lorsqu’il l’enleva à JC Dalbos mais dans laquelle il s’est investi au point de la voir depuis totalement identifiée à son action, pour vouloir la mairie de Bordeaux. Vous me répondrez que Juppé était bien maire à Paris et qu’il n’avait de bordelais que ses attaches landaises. J’en conviens. Je ne puis absolument pas présager de ce qui se passera si Alain Rousset devient notre prochain maire. Présidant depuis des années des bureaux de vote ici ou là j’ai bien vu combien la population a changé, j’ai bien vu ce phénomène que vous soulignez qui montre la venue de nouveaux bordelais à la sensibilité "autre" que traditionnelle ici ; j’ai bien vu récemment – cela a permis Madame de vous placer là où vous êtes – notre premier magistrat ministre d’État déboulonné après des années d’un travail extraordinaire qui a offert à la ville un changement fulgurant ; je vois bien cette pseudo « élite » locale (toujours la même depuis cent ans et nous en faisons partie vous et moi), qui continue de l’entourer et vous donne hélas raison par leur immobilisme, leur étroitesse d’esprit, leur égoïsme « de classe » comme pourrait le dire nos amis communistes. Bien des choses doivent changer, c’est indubitable.
    Cela n’empêche. Alain Juppé a fait de Bordeaux ce que nous apprécions chaque jour : une ville agréable à vivre, embellie, attirant de nombreux touristes et décomplexée, avec une jeunesse ultra présente, de plus en plus d’animation, de vie, d’échanges… Il y a encore beaucoup à faire. Je ne puis donc me résoudre, question de "légitimisme" certainement, mais aussi de coeur et de fidélité, à laisser partir un homme de sa trempe après le travail effectué. Je ne puis me résoudre à accepter des femmes et des hommes dont le bilan au niveau national a été catastrophique pour la France (je ne parlerai pas des 36 heures, ni de la social-démocratisation de la France que Giscard avait commencé), ni des échecs répétés en matière d’enseignement). Je suis de ceux qui depuis 1981 n’ont pas vu les « grandes choses accomplies » par la gauche. Mais pas de polémique. Je crois à mon âge qu’on ne change pas d’opinion politique et c’est toujours avec son histoire personnelle qu’on réagit. J’ai un associé qui est socialiste depuis toujours. Je suis gaulliste depuis toujours. Je râle et je peste quand je vois la bêtise de certains de nos dirigeants locaux ou nationaux, je suis certain qu’Alain Juppé est mal entouré mais je préfère cette bande là à la vôtre. Et pour répondre à un des commentaires, oui je crois que le socialisme, celui de Jaurès justement, "cet idéal de justice" qui devait "devenir un jour un besoin social" (comme le dit à peu près la phrase inscrite sur le monument de Calixte Camelle à la Bastide devant lequel je suis passé pendant près de vingt ans chaque jour)r n’a plus rien à voir avec ce que vous en faites. Pas plus bien entendu que le gaullisme du Général, l’esprit des préconisations du Conseil National de la Résistance, du préambule de 1946 n’est présent dans l’action de l’UMP aujourd’hui. Vous avez comme eux appelé à voter Oui au référendum que les français ont rejeté, vous avez géré ce pays comme eux en gardant un oeil sur la bourse et les multinationales, vous avez mis des lustres avant que de comprendre la nécessité d’une véritable politique environnementale, dans tous les domaines finalement vous avez chaussé les mêmes bottes. C’est cela que je refuse et qui m’attire le mépris de vos militants ou sympathisants. Le « monopole du cœur »… vous vous souvenez, cette trouvaille de VGE (l’une des seules j’en conviens)… cela n’appartient pas à la gauche. Les gens ne s’y trompent plus d’ailleurs qui répètent hélas, l’esprit embué par les guignols et par le mépris affiché pour le remarquable travail des politiques et des militants, quelque soit leur bord, que gauche ou droite c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Mais il serait décent d’envisager la bataille électorale qui va s’engager en reconnaissant le travail accompli par Alain Juppé et son administration. Comme de sa part il a été rappelé les erreurs et les manquements passés. C’est du bien commun dont il s’agit. Des logements, des crèches, des écoles, de la qualité de vie, de l’environnement, de la culture. Pas de l’ambition des uns et des autres.
    Enfin pour finir peu importe le fait que le mari du député soit juriste ou médecin, peu importe qu’elle soit d’un milieu aisé ou ait vécu dans une soupente. Ce qui restera un jour c’est le travail accompli. Les nouveaux bordelais ne peuvent pas encore juger évidemment mais ceux qui ont connu Michèle Delaunay du temps du Conseil Général se souviendront. Avec quelle aisance elle est capable de s’emparer des quelques informations glanées à son arrivée pour sortir un discours efficace et documenté mais combien il a toujours été difficile d’obtenir d’elle un vrai suivi des dossiers. Tout le contraire de son challenger de l’époque, député elle aussi, pas du tout à son aise dans le discours, mais qui a toujours travaillé ses dossiers, qui a fait énormément pour les habitants de son canton, la plupart du temps en silence, avec discrétion. Entre les effets oratoires, les sourires et les déambulations et le travail de fond, efficace et permanent, mon choix est fait depuis longtemps. Les bordelais n’ont pas voté pour vous, ils ont voté contre Alain Juppé et son image. Ce n’était pas une sonnette d’alarme, une menace, c’était une sorte d’atavisme, nouveaux arrivants à la sensibilité moderne donc de gauche, ils ne pouvaient pas soutenir un homme de droite, berk un conservateur, un bourgeois, un énarque, un ancien premier ministre de Chirac… Tout de noir vêtus, ne comprenant pas le remue-ménage autour des enjeux fondamentaux que représentent les démissions de la classe politique face à l’Europe de Barroso dont personne ne veut, le mariage des homos et l’adoption, le ras le bol des gens qui peinent à la tâche pour trois sous quand des tas d’étrangers arrivent en masse et sans rien faire que de défiler dans les locaux des Allocations Familiales gagnent plus d’argent (je sais ce sont des clichés), ils votent à gauche, c’est branché. Moi, avec le privilège de mon âge, je dis que ce qui est vraiment branché c’est la solidarité dans le respect des valeurs, c’est la famille, l’éducation, la force des traditions et de l’expérience, la reconnaissance du travail et la formation à la rigueur morale. Ce n’est pas à gauche que l’on trouve cela. Hélas. L’histoire du XXe siècle l’a déjà largement confirmé. Les électeurs de mars 2008 l’affirmeront. Madame, Messieurs, recevez, cela étant, mes respectueuses salutations.

  16. 17/11/2007 at 22:33 Hadrien encore

    Pour rajouter à la touche d’humour… en me relisant (pardon pour ce trop long monologue) je m’aperçois que j’ai écrit les "36 heures" au lieu bien entendu des 45, pardon des 35 heures. Vous avez raison Madame de l’humour, toujours de l’humour !

  17. 18/11/2007 at 18:04 lecteur assidu

    Hadrien arrêtez vos mémoires ! Ce n’est pastrès élégant ni loyal de faire un procés d’intention en la personne de Monsieur Rousset. Les choses sont plus compliquées que vous le croyezou feignez de le croire et l’attachement de Mr Rousset à sa ville de Pessac ne peut être mis en cause. Il y a des devoirs qui vous obligent à vous arracher! Mais vous le savez très bien . Arrêtons de polèmiquer:Vous nous avez tiré votre révérence et bien soyons cohèrents et restons en là.

  18. 18/11/2007 at 20:45 Gérard ELOI

    @ Hadrien

    Nous n’avons pas le même sens de l’humour…

    Je ne suis d’accord qu’ avec un seul point de votre long monologue : c’est vrai que votre premier commentaire ne méritait pas autant de réponses, ce n’était qu ‘un truc à ignorer.

    Puisque vous revenez à la charge, je tiens à dénoncer la mauvaise foi de vos propos.

    1) Vous osez affirmer en parlant de Michèle Delaunay " qu’ il est difficile d’elle d’obtenir un suivi des dossiers" ! Grave calomnie : lisez au-moins ses derniers billets, consacrés à l’ Afrique et à son travail à l’ Assemblée.

    2) Et vous ajoutez : " Reconnaissance du travail et des valeurs morales. Ce n’est pas à gauche qu ‘on trouve çà ".
    Nouvelle calomnie : le programme de gauche est humaniste, au contraire de l’ultra-libéralisme qui va nous faire "travailler plus pour gagner…moins", qui veut réellement "prendre aux pauvres pour donner aux riches", et qui finira, quand en plus de travailler plus on devra travailler plus longtemps (donc : beaucoup plus de morts avant leur retraite pourtant méritée, leurs cotisations vont peut-être contribuer à combler le deficit !), programme qui va donc finir par prendre aussi aux morts pour donner aux riches !

    Si cela vous convient, libre à vous…
    Mais attention au "retour de manivelle" : les vrais "riches", c’est 10 % à peine de la population. Vous avez voté Sarkozy parce que vous vous croyiez du bon côté de la barrière. J’ attends votre réaction quand vous aurez franchi la frontière vers la précarité.
    Bonne galère !

  19. 19/11/2007 at 12:58 prosper

    Bien dit Hadrien. Un peu de fraicheur dans ce blog avec l’éternel slogan "faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais".

  20. 19/11/2007 at 16:19 Gérard ELOI

    @ Prosper

    Message totalement incompréhensible.

    1) Je ne vois pas de "fraîcheur" dans les messages d’Hadrien

    2) Et je ne vois pas le rapport avec cet "éternel slogan"
    Ou peut-être au second degré : "Ne faites pas ce que je fais"…Parce que très peu de personnes sont capables de faire ce que fait Michèle ? Mais fallait pas dire çà, elle n’en tire aucune gloire, et son style a toujours la fraîcheur de la sincérité !

  21. 19/11/2007 at 22:40 Hadrien

    Certainement cabotin, je ne tire ma révérence que pour mieux revenir saluer…
    Certes je ne sais pas non plus ce que c’est que la précarité et je crois qu’il y a nécessité de tous se serrer les coudes pour bâtir une vraie solidarité à l’égard de ceux qui n’ont rien ou qui perdent tout. En Afrique mais aussi dans ce quart-monde qui nous entoure ici à Bordeaux partout dans le monde occidental si riche.
    Mais je suis un élmecteur de Sarko, donc à vos yeux un infâme libéral conservateur égoïste et privilégié. Dommage, il y a du travail à faire ensemble. Et c’est bien parce que j’ai la chance de vivre comme je vis et d’avoir les moyens que j’ai que je me sens responsable de ceux qui ont moins. Mais oui on peut être de droite, légitimiste et conservateur tout en ayant conscience de la misère et de la précarité.
    Prosper parle de fraîcheur. Ce compliment me va droit au coeur. Sans impliquer MD dans ma critique, je trouve les militants de gauche bien éloignés de toute fraîcheur. Date de péremption largement dépassée. Le Programme commun et les ratages des années 80 ça sent un peu le rance je trouve. La trahison des idéaux de gauche au profit de l’économie et de la finance ça empeste le moisi… Mais bon je vais encore m’attirer les foudres des purs et durs.

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