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Pâques, symbole, fête, de la joie, dont les cloches -hélàs de moins en moins présentes- sont le carillonnant messager ; de l’éternelle renaissance avec les oeufs et leur forme douce comme un noyau d’atomes, les bourgeons sur les branches, les petits brins fragiles poussant dans l’herbe usée, sont l’attendrissant langage.

Pâques dans mon jardin paisible à l’exception du concert des oiseaux, orchestré par je ne sais quelle horloge, avec ses pauses, ses pizzicatis, ses allegrettis, ses fortissimi furieux, chicaneurs, chicaneurs, revendicatifs, presque humains. Pâques tournant de l’année comme l’est noël dans une signification toute autre, preuve que les dieux sont malins d’avoir mis en harmonie la créature et la création dans un même agenda. Et cette question, tout aussi éternellement irrésolue, du créateur.

Comments 3 commentaires

  1. 05/04/2015 at 22:45 Alain

    Me revient en mémoire l’éternelle question de Jacques Chancel : « Et Dieu dans tout ça ? » Il sait maintenant, ou ne sait pas qu’il ne sait pas, ce qui au fond revient peut-être au même. Je pense aussi à ce religieux catholique du XVIIIe siècle dont j’ai oublié le nom, dont le conseil avisé était le suivant : « Fait l’amour dans ta jeunesse et ton salut dans ta vieillesse. » Il nous ramène à votre ancien ministère, Michèle, certes d’une autre nature que le sien, avec une angoisse liée à l’allongement considérable de la durée de vie en bonne santé : le temps du salut s’est rétrécit comme peau de chagrin !

  2. 05/04/2015 at 22:48 Alain

    Oups ! Dans mon message précédent, lire bien sûr « fais l’amour dans ta jeunesse » ! Santé.
    La prochaine fois, je relirai avant d’appuyer sur le bouton.

  3. 06/04/2015 at 19:10 Alain

    Encore moi. J’entends dire encore que Dieu n’existe pas. Personnellement, je le trouve plutôt inexistant.

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