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Ne dites surtout à personne que les socialistes soutiennent la candidature d’ Obama : depuis plus plusieurs élections, le PS soutient toujours le candidat qui ne gagne pas… Donc motus, mais faisons cependant le possible.

Obama, le candidat imprévu et presque inconnu jusqu’à sa déclaration de candidature en février 2007, a réussi en peu de temps un double tour de force : s’imposer par rapport à la candidate naturelle, préparée depuis des lustres à cette échéance, et femme qui plus est, ce qui constituait un atout véritable du fait de sa nouveauté ; faire à son tour un atout de sa couleur de peau, ce qui était loin d’être gagné, et qui ne l’est d’ailleurs pas complètement dans les frontières des Etats-Unis.

Obama n’est pas noir, il est métis. Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de ce que j’écris : il ne représente pas une race mais toutes les races. Il a des soeurs, des frères, des demi-soeurs et des demi-frères, des grands-parents, des neveux asiatiques, hispaniques, blancs et bien sûr noirs. Dans son discours de Philadelphie, il évoque de manière très posée cette « histoire qui n’est pas finie » des discriminations raciales aux Etats-Unis. Quarante-cinq ans exactement après le discours de Martin Luther King, le rêve est à portée de vue.

Un rêve qui ne se réalisera pas par magie, mais par « une armée d’éducateurs », un système de santé abordable pour tous, un autre contrat social. Le jeune sénateur, que l’on dit inexpérimenté a du souffle. L’expérience s’acquiert, le souffle pas. Nous choisissons Obama.

Kennedy, dont Obama se réclame, avait dit à Berlin dans un discours légendaire : « Ich bin ein Berliner ». Avec Obama, disons « nous sommes tous métis ».

Je vous invite à une rencontre autour de la candidature d’Obama ce soir à 18 heures, à l’Athénée municipal de Bordeaux. Je m’y exprimerai au nom du Parti Socialiste.

A tout à l’heure !

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