m

Les unités de soins de longue durée accueillent les patients âgés « polypathologiques » (à maladies multiples) dont l’état ne permet plus l’admission en maison de retraite médicalisée.

En très grande majorité, elles sont hospitalières et publiques. Le secteur commercial n’a pas investi ce champ, lourd et exigent. Pour 99,5% des patients qui y entrent, il s’agit du dernier domicile et nous avons à leur égard des obligations particulières. La moyenne de durée de séjour est de un an et demi mais beaucoup de malades décèdent dans les trois premiers mois.`

Ce secteur relève du Ministère de la Santé mais nous participons à un groupe de travail visant à améliorer la situation des malades, des personnels et des unités elles-mêmes qui correspondent souvent à des locaux anciens, ne répondant pas à toutes les exigences d’un hôpital moderne.

Beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire. C’est bien le sujet de la fin de vie qui est en cause. Non les derniers jours, mais les derniers mois, le dernier lieu que l’on connaîtra, les dernières personnes qui apporteront leurs soins, les derniers repas…

On le dit et on le répète : notre société sera jugée sur ce qu’elle fera du dernier temps de la vie. Accompagnement, financement.. Nous sommes tous concernés à la fois individuellement et collectivement.

Comments 5 commentaires

  1. 24/05/2013 at 17:21 fan club

     » O ‘ Cedar  » : la Palme d’or à Cannes, les palmes pour vous ( joke of course )

  2. 25/05/2013 at 14:28 Alain

    Malgré la résistance de la famille, n’est-il pas temps de mettre l’UMP dans une unité de soins de longue (mais pas trop) durée ? Depuis des mois, des années, peut-être même davantage, aucun encéphalogramme n’a détecté la moindre tracte d’activité gaullienne et, usé, l’organisme est envahi par les idées et les militants du Front national. Finissons-en.

    • 25/05/2013 at 14:48 fan club

      Vous voyez, la crise sévit partout
      même Marine n’a pas d’eau dans sa piscine

  3. 26/05/2013 at 10:37 alphonse

    La filiation dans le péché originel, Alain, est une nécessité mathématique à l’économie du salut par l’UMP…

    Le gaullisme n’en fut jamais une fin dernière, la preuve par le concept de « continent franco-allemand » développé récemment sur Frinter par Raffarin, grand rassembleur de la congrégation: à le bien écouter, il n’y aurait eu qu’à laisser le Maréchal et son église continuer durer…

    Quant à vos appels, Alain, à la préparation psychologique vers un quatrième mandat d’Hollande à l’Elysée, je suppose que vous vous référez à l’absence de personnel politique pour la suite.
    Mais au total, je vous préférais…bougon.

  4. 27/05/2013 at 11:16 Catelyne

    Bonjour,
    Il me semble personnellement qu’ il y a et aurait beaucoup de choses à dire et à faire en ce qui concerne le fonctionnement des USLD qu’on ne peut d’ailleurs, à mon sens aborder, réellement qu’au travers d’un continuum « du soin et du prendre soin allant du domicile à l’établissement ».
    Trois points qui me paraissent cependant essentiels :
    * que leur approche soit davantage lièe à la « culture des soins palliatifs » avec tout cela comporte dans l’écoute et le relationnel ( Malade/Famille/Professionnels) qu’à la culture hospitalière.
    * Que soit abordée dans toutes les formations initiales les questions de la communication et du relationnel , les approches non médicamenteuses (  humanitude » et autres…..)
    * Que l’on parte de LA REALITE DE TERRAIN telle qu’elle est au jour d’aujourd’hui

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel