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Le travail, le travail vrai,  c’est celui qui réunit, pas celui qu’on utilise pour diviser.

On n’est jamais si bien ensemble que quand on fait ensemble. Tout cela, dans son bunker élyséen, entouré de ses communicants et de la poignée de séides qui momentanément l’entourent, Nicolas Sarkozy n’en a aucune idée. Tout lui est permis. Il a rabaissé la laïcité en la qualifiant, laissant entendre qu’il y en avait une qui était négative, ringarde, délétère, opposée à la sienne, laquelle est à géométrie variable et à son seul service. Il y a aujourd’hui un mauvais travail, celui qu’on a perdu -et les 5 ans de son mandat n’y sont pas pour rien-, celui où l’on ne gagne pas assez, celui qui fait défiler dans les rues le 1er mai des milliers de personnes qui ne sont pas des « permanents syndicaux ».

Sarkozy méprise et humilie. Ce mépris, cette capacité d’humilier est l’universelle règle si l’on veut lever la révolte et le rejet. Pour ne l’avoir pas compris, entre autres raisons, le candidat sortant sera demain un candidat sorti.

Comments 10 commentaires

  1. 25/04/2012 at 10:19 Masha

    Votre message a sans doute été publié avant la sortie de la dernière ÉNORMITÉ de ce triste personnage inculte ou tellement provocateur qui ose dire que « le travail rend libre »!
    Les mânes des suppliciés d’un certain camps d’extermination doivent gémirent en ce jour de déshonneur.

    • 25/04/2012 at 16:09 ubu

      Oui, le travail rend libre et ce que faisaient les déportés n’étaient pas du travail mais un avilissement forcé et abject. Votre comparaison est ignoble.

      • 26/04/2012 at 10:23 Masha

        Ubu,
        Un petit rappel historique « Arbeit macht Frei »… que l’on peut traduire de façon littérale par « le travail rend libre » ou mieux par « le travail libère ». Où se trouvait et se trouve à nouveau cette « antienne » ? Au dessus du portail d’entrée du camp d’Auschwitz.
        Donc quand un Président de la République utilise ces termes de triste mémoire soit il le fait sciemment et c’est un triste sire pour en pas dire autre chose, soit il le fait inconsciemment et ce n’est plus du ressort des commentateurs, soit il ignore ce fait historique et pour un président c’est grave!
        Je ne faisais aucune allusion à la déportation ni au travail obligatoire mais je replaçais la parole présidentielle dans une perspective qu’il ne devrait pas méconnaître, ni manipuler à des fins politicardes.

        • 26/04/2012 at 16:23 ubu

          « Arbeit macht Frei », oui c’était la formule au frontispice des camps, et c’était un détournement abusif d’une formule que la majorité des philosophes humanistes ont validée.
          Oui, contrairement à vous, pour moi, le travail rend libre ; le travail est une valeur qu’il faut protéger et valoriser.

    • 28/04/2012 at 16:13 ubu

      Oui, le travail rend libre et ce que faisaient les déportés n’était pas du travail mais un avilissement forcé et abject. Votre comparaison est ignoble.

  2. 25/04/2012 at 15:31 Cassandre

    Ce qualificatif de vrai travail a humilié beaucoup de gens et remplira, j’en suis sûr, les rangs des manifestants du VRAI 1er mai

  3. 25/04/2012 at 16:04 ubu

    En Corrèze et à Tulle, le Front National a vu ses scores progresser entre 2007 et 2012, au premier tour de la présidentielle, plus qu’au niveau national. A Bordeaux, l’évolution est inférieure à ce même niveau.
    La Corrèze, département aussi le plus endetté de France.

    Bon, un peu d’humour électoral :

    Nicolas Sarkozy, la Reine Elizabeth, et Vladimir Poutine meurent en même temps, le 21 septembre 2012 et se retrouvent en enfer.

    A leur arrivée ils repèrent un téléphone rouge et immédiatement demandent quelle en est l’utilité.

    Le diable leur dit qu’il peut être utilisé pour appeler la terre dans des circonstances exceptionnelles.

    Considérant tous les trois que les circonstances sont exceptionnelles car ils n’ont pas eu le temps de régler tous leurs problèmes, ils décident de s’en servir.

    Poutine demande donc d’appeler la Russie, il parle pendant 5 minutes et le diable lui dit qu’il lui doit 1 million de roubles. Poutine fait un chèque.

    La Reine Elisabeth demande une communication avec l’Angleterre. Elle parle pendant 20 minutes et le diable lui demande 6 millions de livres. Elle paye.

    Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone, appelle la France et parle pendant 4 heures.

    A la fin de l’appel le diable lui dit qu’il doit 5 euros.

    Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière préférentielle.

    Le diable sourit et lui explique : « Depuis que François Hollande est président, la France est devenue un enfer. C’est le prix d’un appel local ! »

  4. 25/04/2012 at 23:11 moulinier

    Donc, « ubu » et « Jean » (c’est les mêmes) continuent à salir ce blog pour leur maître. Tristes républicains.

    • 26/04/2012 at 16:30 ubu

      J’ai pas de maître, juste un peu de logique.

      • 26/04/2012 at 23:13 Masha

        Il est vrai qu’il est simple d’intervenir sur ce blog. L’ubuesque Jean en abuse et s’en amuse. Dommage pour lui.
        A comparer avec « la démocratie en ligne » pratiquée sur son blog par AJ. Les commentaires « récents »datent de 2011 . Deux options possibles: personne ne fréquente ce blog (difficile à croire) ou une super-administration expulse tout commentaire n’allant pas dans le sens du chef! Encore un bel exemple de démocratie. Conseil municipal, blog même combat!

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