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Variante parlementaire d’un vers de Verlaine d’une pure et simple beauté. Mon bureau fait face à un grand mur blanc, surmonté ce matin d’une large bande d’argent presque phosporescent, fait d’un nuage poudreux où se réfléchit le soleil.

« Le ciel est par dessus le mur » est incontestablement moins beau que « le ciel est par dessus le toit ». C’est la force des grands vers qu’on ne puisse y changer un mot, ni l’ordre des mots sans les affaiblir. C’est la force de l’inspirationde de trouver mieux et plus vite que la réflexion.

Mais sa faiblesse de manquer si souvent.

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