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La Présidence suédoise de l’Union Européenne a soumis récemment à l’ensemble des Etats membres son rapport d’étape publié fin novembre sur le coût du jeu.

Celui-ci met en exergue le manque patent d’études sur les risques, notamment liés aux nouvelles pratiques de jeu en ligne et tente d’évaluer le coût du jeu, tant du point de vue de la santé que de l’ordre public : perte de rendement suite au chômage, coûts de la dépression, du traitement, criminalité et coût, pour l’Etat, de la lutte contre ce fléau.
Le rapport estime ce coût compris entre 215 et 420 millions d’euros par an pour la Suède (de 1585 et 3080 euros par accro du jeu). La note sera évidemment bien plus élevée pour la France.

Les députés socialistes ont exigé en septembre dernier, lors des débats à l’Assemblée nationale, une étude d’impact du projet de loi relatif à l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne présenté par le gouvernement (voir articles précédents). Cette demande est d’autant plus justifiée au vu des évaluations alarmantes de la Suède et du déficit budgétaire français.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel