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Salle comble hier au « Femina » autour de Bertrand Delanoë et d’Alain Rousset. Je ne veux pas tomber dans le piège des blogs politiques s’auto-congratulant de chaque évènement, de chaque rencontre de terrain. Mais pourtant, l’atmosphère un peu décalée de cette très belle salle, plus habituée des concerts et des pièces de théâtre, que des rencontres politiques était une absolue réussite. La chaleur des velours rouges allait bien à la chaleur de la soirée, à l’incroyable éloquence de Bertrand Delanoë, à la proximité et à l’impression de politique vivante (comme on dit « l’art vivant ») de cette première grande soirée de notre campagne.

Même densité de public et de matière ce matin à maison cantonale de la Bastide. Cette fois, avouons que ce lieu que j’adore, plus figé, se prête moins à la chaleur et à la participation. Pourtant nous êtions de nouveau au maximum de contenu de la salle, pour plancher et écouter plancher sur le rendu des groupes de travail mis en place il y a deux mois.

Campagne force 3 soufflant à fond autour du grand fleuve.

Comments 6 commentaires

  1. 12/01/2008 at 23:58 Pascal Dourneau

    Chère Michèle,
    Je te renouvelle par écrit mes félicitations pour la qualité de tes interventions, mais on n’est pas là pour s’auto-complimenter, j’ai appris aujourd’hui une chose essentielle,grâce à toi, c’est que 60% des pathologies ne sont pas liées à la santé, mais aux conditions de vie. Beaucoup de chantiers nous attendent pour aider les plus démunis. Tu nous es tellement précieuse.

  2. 13/01/2008 at 02:11 the contacts

    @Pascal Dourneau

    La retranscription de l’enthousiasme n’a rien d’alarmant. Quand on constate les intox qui nous sont servies, un peu d’enthousiasme n’a jamais nuit à la qualité du travail, je dirais au contraire.

    Puisque d’éloquence il s’agit, en regardant une rétrospective télévisée sur Badinter, et ses batailles gagnées commentées par l’intéressé. Sur l’abolition de la peine de mort, commentée à postériori, il faisait remarquer que
    1) cette dernière n’a été que le prolongement d’une élection présidentielle pour laquelle 101 propositions le furent, et qu’elle en faisait partie. Mais que
    2) elle ne l’a pas moins été (donc en double connaissance de cause pour les électeurs) dans un contexte où des crimes récents sur enfants avaient été commis, sans oublier l’affaire Ranucci qui leur succéda, et qui plus tard, fut reconnue très mal jugée, pour une histoire floue de pull-over rouge ou vert, innocentant celui qui fut le guillotiné. Que cet anachronisme me soit pardonné.

    Badinter le disant lui-même en substance, et en pesant ses mots: lorsque j’écris un texte de loi, je m’efforce du plus possible d’en choisir les mots, de façon à ce que, lorsque peine il y a, elle soit intelligible dans un sens, aussi humain que possible. En essayant de l’élever au sommet de sa vocation. "Les HOMMES………….., et LIBRES en Droit", ça n’est pas un vain mot. Lui même écrivant d’ailleurs récemment : "un prisonnier est avant tout un être HUMAIN".

    Il faut croire que l’enthousiasme et les espoirs que Michèle porte en elle ne sont pas interdits, encore moins nocifs.

  3. 13/01/2008 at 12:18 dominique poirier

    un frémissement, c’est cela que j’ai ressenti au fémina, un de ces premiers signes annonciateurs de victoire possible, tous les ingrédients y sont, l’union d’abord des forces de gauches représenté par le PC, les verts, et l’adhésion de personnalités non engagées , non encartées plutôt mais tellement sur les lignes progressistes comme Françoise Janson médecin et humanitaire.
    Bertrand Delanoe a raison de le marteler la gauche et la droite ce n’est pas pareil!!!
    Tous à la tribune se sont émus de l’absence de l’homme au coeur de la politique menée par Nicolas Sarkozy et ils ont été applaudis, car c’est cela la gauche, ce n’est pas des chiffres, des courbes, des pourcentages, c’est un idéal, un espoir pour ceux qui souffrent, qui sont ignorés, méprisés et hélas manipulés par de beaux discours et des images people.
    Bordeaux n’échappe pas à ce traitement, derrière les façades de pierres blondes comme dit Alain Rousset, il y a des hommes et des femmes qui n’ont pas de logement pas de travail, et à Bordeaux on traite les quartiers à l’mage de ce que fait le pouvoir ,il y a les travailleurs et ceux qui ne veulent pas travailler, il y a les sans papiers, il y a les catholiques, les musulmans, les protestants etc..,à Bordeaux il y a Bacalan, le Grand Parc, la Bastide etc.. au niveau national on ne parle plus de la République et de ces citoyens, à Bordeaux on illumine le centre et les beaux quartiers, les clubs sportifs subventionnés ne sont pas sur un pied d’égalité et encore quand ils existent! on oublie les autres!!!
    Non la gauche et la droite ce n’est pas pareil!!!!
    C’est pour cela que la victoire est possible.
    "Le temps est passé où l’on formait les individus en brisant leur caractère sous un joug de fer.C ‘est qu’alors il fallait de des sujets, des créatures.
    A présent il nous faut des citoyens.
    D’ailleurs tout pouvoir qui ne se légitime ni par la raison, ni par l’équité finit toujours par provoquer, à la longue , dans la famille comme dans l’Etat, l’irritation, la rebellion,la révolution. Maria DERAISME

  4. 13/01/2008 at 14:38 photographe talentueux

    @Dominique Poirier

    J’aime beaucoup votre enthousiasme, je partage votre point de vue, mais pouvez-vous me citer une révolution qui a découlé sur une sitution humainement positive à long terme?

    Etant donné l’état de notre pays aujourd’hui et le mépris de notre propre déclaration des Droits de l’Homme, étant donné la tension qui se fait sentir à l’échelle mondiale, je ne sais pas, je cherche un exemple et je ne trouve pas dans l’histoire une révolution que se soit réellement faîte par un peuple uni, pour des raisons honorables et qui ait ensuite garanti la paix et la justice. Mais je peux me tromper.

  5. 14/01/2008 at 21:52 J-Ph. D

    D’une façon générale, le velours rouge va toujours très bien à Bertrand Delanoë.
    😉

  6. 14/01/2008 at 22:28 J-Ph. D

    A The Contacts
    Je suis heureux de lire ici cet hommage à R. Badinter.
    Je ne sais si cela est vrai, mais je le crois volontiers, le candidat Mitterrand avait mis ce projet dans son programme de campagne alors que la majorité des français, selon les sondages de l’époque, y était hostile à près de 70 %. Courageux !
    F. Mitterrand, savez vous qu’il a rendu lui aussi hommage à un ministre des affaires étrangères qu’il avait eu sous la cohabitation ? Oui, Oui, c’est vrai !
    Le nom du Ministre en question, euh… Alain, Alain… Enfin, je sais qu’il est maire du grande ville du sud-ouest. Bordeaux, je crois. Oui, c’est ça Bordeaux, ça me revient, j’en suis sûr.
    😉
    Bonsoir !
    Encore le juppéiste.

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