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Après le jardin, l’ordi et une deuxième mi-temps d’après-midi studieuse, consacrée à des travaux de rédaction plutôt embêtants. Ce matin, nous commémorions au monument aux morts le 8 mai 45, jour de la capitulation de l’Allemagne et de la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe. La guerre a continué trois mois encore au Japon avec les drames que l’on sait.

Je suis toujours admirative de la sobriété et de la rigueur de ces manifestations militaires. Pas de démonstration de force, quelques bataillons inter-armes, passés en revue par les autorités militaires. Sonnerie aux morts, Marseillaise, lectures du message du Secrétaire d’Etat Jean-Marie Bockel, salut aux anciens combattants dont les rangs se clairsèment après que ceux de 14 – 18 se sont épuisés.

Le tout prend moins d’une heure et a quelque chose d’immuable. La solennité est présente mais elle n’est pas pesante, elle ne fait pas dans l’excès ni le pathétique. Le nom des Bordelais morts pendant les deux guerres, couvrant les hauts murs du monument, suffisent.

Le temps a gardé tout le jour le sérieux, le gris voilé de cette célébration. Bordeaux est silencieux, comme recueilli. Je vais essayer de travailler à l’unisson.

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