m

Le 1er juillet 2009

Mme Michèle Delaunay demande à Mme la Ministre de la Santé et des Sports de  prendre toutes les mesures nécessaires pour que le Di-Antalvic (médicaments associant le Dextopropoxyphène et le Paracétamol Sandoz®) ne soit pas retiré du commerce.

Cette décision prise le 25 juin dernier par l’Agence européenne du médicament (EMEA) va en effet mettre en difficulté un très grand nombre de malades qui bénéficient, sans effet secondaire, de ce médicament antalgique. Sa prescription, même de longue durée, n’entraîne aucun effet fâcheux et évite le recours aux opiacés, quand ceux-ci ne sont pas strictement indispensables. De nombreuses pathologies sont concernées, au premier rang desquelles, les cancers, les pathologies rhumatismales, etc.

La raison avancée par l’EMEA est la possibilité de suicide par absorption d’une dose très élevée. C’est alors une grande partie de la pharmacopée qu’il faudrait retirer des rayons : la prise de médicaments, tels que l’aspirine, est, à dose élevée, mortelle de manière certaine.

De plus, d’après les spécialistes, le Di-Antalvic, s’il est surtout prescrit en France, n’y est pas utilisé pour se suicider comme c’est le cas au Royaume-Uni et en Suède.

Mme Michèle Delaunay demande à Mme la Ministre de la Santé et des Sports d’envisager toutes les actions possibles pour que ce médicament demeure à la disposition des malades qui en ont besoin.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel