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L’objectif de la réforme du collège, et de l’Education nationale plus globalement, est bien celui annoncé par sa Ministre, Najat VALLAUD-BELKACEM ce matin-même lors de la conférence de presse qu’elle a tenue rue Grenelle : celui de permettre à chaque élève de finir sa scolarité en sachant lire, écrire, compter et penser.

A trois jours de la rentrée scolaire, la ministre de l’Education nationale a rappelé les diverses mesures mises en œuvre depuis le début du quinquennat et qui entreront toutes en vigueur ce jeudi 1er septembre.

 

Engagement pris, promesse tenue : en cinq ans, 54 000 postes auront été créés.
Bien que le nombre d’enfants inscrits dans le primaire reste équivalent par rapport à celui de l’année dernière, ce sont 3 900 enseignants supplémentaires qui pourront, en cette rentrée, parfaire et concourir à l’éducation des élèves grâce à un meilleur encadrement et de meilleures capacités de remplacement.

Toutefois, le primaire n’est pas l’unique niveau qui voit le nombre de ses enseignants augmenter. En effet, depuis 2012, déjà plus de 42 000 postes effectifs ont été créés et le gouvernement s’engage à atteindre l’objectif des 54 000 d’ici la rentrée 2017. Dans les collèges, ce sont 4 000 nouveaux postes permettant la mise en place de travaux en petits groupes.

Mis à part les postes créés, c’est toute une formation initiale pour les enseignements qui a été mise en œuvre afin de pallier les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés suite à l’application des réformes.

Le budget de la formation continue a augmenté de 25% depuis deux ans et le gouvernement a procédé à une revalorisation salariale d’ampleur (100€ en plus par mois pour chaque professeur des écoles et plus encore dans les zones en difficulté).

 

Une priorité : la réduction des inégalités.

Avant tout, pour permettre à chacun de poursuivre les études voulues, il convient de réduire les inégalités, nombreuses dans l’éducation. C’est pourquoi le gouvernement oeuvre depuis bientôt 5 ans à traiter en priorité les établissements les plus en difficulté, en particulier à travers la réforme de l’éducation prioritaire. Ainsi, plus de moyens ont été alloués aux établissements en zone prioritaire et les programmes ont été aménagés afin qu’ils s’adaptent à tous les élèves en fonction de leur niveau. Dans ce sens, les nouveaux programmes fonctionnent par cycles de trois ans pour laisser le temps aux élèves de consolider leurs apprentissages.

 

La réforme du collège : qu’est-ce que c’est ?

La priorité de notre gouvernement en matière d’éducation est d’accompagner les élèves dans l’apprentissage et de les amener tous aux études désirées. Pour cela, la réforme développe les temps en petits groupes qui permettront, notamment, aux enseignants d’interagir davantage avec les élèves (grâce à 4 000 postes supplémentaires).
La réforme du collège, c’est aussi le renforcement de l’enseignement des langues vivantes avec le choix d’une LV1 dès le CP et de la LV2 en 5ème. Dans un souci égalitaire, les classes bilangues ont été supprimées et cet apprentissage avancé de la LV2 permettra ainsi à chaque élève d’étudier deux langues dès la classe de 5ème voire de 6ème.

Concernant les enseignements du latin et du grec, ils seront poursuivis de la 5ème à la 3ème pour tous les élèves qui en feront le choix et considérés en tant que EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires).

Enfin la réforme du collège a créé des temps d’accompagnement personnalisé pour tous les élèves. Ceux de 6ème auront 3h chaque semaine afin de leur permettre d’appréhender le passage de la primaire au collège dans les meilleures conditions possibles et de remettre à niveau ceux commençant à décrocher. De la 5ème à la 3ème, une heure au minimum est apportée pour cet accompagnement personnalisé.

 

Accompagner cette réforme : un travail de formation.

Afin d’appliquer au mieux cette réforme, un long travail de formation du personnel éducatif a été mis en œuvre. 700 000 journées de formation pour 215 000 professeurs, qu’ils soient dans le privé ou dans le public, ont servi à l’accompagnement de ceux que Charles Péguy appelait les « hussards noirs de la République ». Ce travail essentiel d’accompagnement des professeurs est inédit.

 

Par ailleurs, la Ministre de l’Education nationale et le Ministre de l’Intérieur ont pris des mesures afin de protéger les écoles le plus efficacement possible de toute attaque terroriste (ces mesures ont été évoquées lors de l’intervention de la ministre le mercredi 24 août 2016 https://www.najat-vallaud-belkacem.com/2016/08/24/securite-des-ecoles-des-colleges-et-des-lycees-intervention-de-najat-vallaud-belkacem/)

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