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Commencé la journée avec Lucrèce, commenté par une philosophe qui avait, à s’y méprendre, la voix et le ton chic de Christine Lagarde. Tout à l’heure, ballade comme si on y était, la culture en plus, dans Buenos Aires, en m’attaquant à une tranche de pastèque grande comme une roue de charrette.

Hier soir, après le rayon vert (le vrai, le fugitif rayon vert, juste devant ma fenêtre), un long commentaire politique sur les deux Corées, passé, avenir et soubresauts. Tout cela, avec un petit poste, excellent, gros comme une boîte de sucre en morceaux.

Tout cela aussi pour rendre une fois hommage à France-Culture, affectueusement nommée dans la maison, pour lui enlever tout caractère guindé, « France cul ». France cul sans lequel nos étés seraient bien démunis.

Nos hivers aussi. Mais avouons-le, hors de cette parenthèse de grand large, la nécessité de suivre l’actualité politique comme un gros chien qui renifle et essaye d’en décrypter toutes les odeurs, me détourne souvent vers d’autres fréquences. France cul a pour moi, comme le simple fait de déposer ma montre dans un tiroir pour ne la reprendre qu’au départ, comme le courant d’air qui tape les portes à grands risques pour les chiens et les chats qui viendraient à s’y faufiler, un riche, entêtant et toujours renouvelé parfum de vacances.

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