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Peu de niches fiscales ont un gardien jouïssant d’une aussi belle notoriété : Jean-François Copé.

Peu d’anciens ministres ont attaché leur nom à une niche faisant avec raison autant parler d’elle, même si c’est en mal.

La niche Copé est un peu barbare à expliciter. On se doute qu’elle n’a ni un motif social, moins encore de santé publique. Il s’agit de l’exonération des plus values de cessions sur les filiales et les titres de participation.

Un premier débat vient d’avoir lieu, avant même celui qui est en cours à l’Assemblée autour du plan anti-déficit de Fillon. Combien coûte-t-elle à l’Etat ?

Martine Aubry, en tant que responsable de notre Projet Socialiste l’a estimée à 22 milliards d’euros, dont elle espère en la supprimant le revenu pour l’Etat.

Copé, interrogé le 29 aout a assuré qu’elle coûtait « approximativement » 4 milliards. Au point où sont nos finances, nous n’en sommes à quelques centaines de millions près.

La commission des finances, préparant le débat de ce jour, a tranché : 18,5 milliards. C’est plus que le « boulet fiscal », c’est carrément la niche des niches et Copé peut se vanter d’être l’homme qui a le plus plombé le budget de la nation de ses seuls petits bras.

Ce matin, harro sur la niche Copé ! Lui même n’était pas là, retenu par ailleurs. Gros assaut de toute l’opposition, froncements de sourcils du centre, mais la majorité avait ordre d’aboyer à sa porte comme un seul gros chien ; elle demeure.

Et nous continuons à ronger les os disparates que le majorité a lancé dans la corbeille de la lutte contre le déficit dont le rapport sera de .. onze milliards en deux ans !

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