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Une impression de malaise en écoutant tout à l’heure la nouvelle de l’arrestation de Laurent Gbagbo. Saurons-nous jamais la vérité du vote qui a ouvert cette crise, de la part de chacun dans la montée en tension des dernières semaines, dans l’arrestation elle-même ? Sans doute, non.

Mon inquiétude, chaque jour plus grande, de voir l’engagement de la France aux côtés d’un des deux partis n’est pas apaisée. Il ne s’agissait plus de rétablir la paix, pas non plus d’apporter une aide humanitaire à un pays, puis à une ville, dont la situation empirait chaque jour. Il s’agissait bien, littéralement, d’un parti pris.

Parti pris qui était celui de la communauté internationale. Parti pris qui s’est manifesté sur le terrain dans le cadre des forces de l’ONU, même s’il nos forces n’ont été à aucun moment confondues à celles de l’ONU, mais ont toujours paru agir distinctement.

Parti pris dont on ne peut nier qu’il s’est fait en direction d’un clan qui n’est pas lui même indemne d’actions sanglantes contre son peuple -toutes les preuves paraissent au contraire présentes- et dont certains un jour risquent de lui demander compte.

Je n’ai pas suivi l’histoire de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années. Je m’éxerce donc à la plus grande prudence. Cette inquiétude que j’évoquais je vais la résumer de manière simpliste : j’espère que si des Ivoiriens dans leur char ou dans quelque autre situation ont été tués par nos forces, la charge n’en soit pas portée au discrédit de la France et de ses intentions.

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