m

Grand Parc : Hommage à Aimé Césaire autour d’une exposition mise à disposition par Michèle Delaunay

Les associations bordelaises Villages de Ville et Boulevard des Potes ont organisé en juin et juillet 2009 un hommage au poète et homme d’Etat Aimé Césaire, autour d’une exposition de l’Assemblée nationale mise à disposition par Michèle Delaunay.

L’exposition a d’abord été présentée au Collège du Grand Parc le 20 juin dernier, et a été inaugurée en présence de Michèle Delaunay par le Président du Conseil général de la Gironde Monsieur Philippe Madrelle. Au cours de cette journée, de nombreux Bordelais se sont réunis pour écouter des lectures de poèmes d’Aimé Césaire, et ont pu apprécier le spectacle des danseuses créoles et des tambours de l’association Va K Band.

L’exposition a ensuite été installée au Boulevard des Potes (quartier St Michel), où elle est restée jusqu’au 3 juillet. Le 29 juin, les adhérents de l’association et les habitants du quartier ont été conviés pour une discussion autour de la vie d’Aimé Césaire, de son combat contre les discriminations et de la création du concept de « négritude ».

Voir les photos et le compte-rendu de l’événement : Hommage à Aimé Césaire 20 juin-3 juillet 2009.pdf

Michèle DELAUNAY invitée par l’atelier scientifique du Lycée Montesquieu

Dans le cadre de la révision prochaine de la loi de Bioéthique de 2004, l’atelier scientifique du Lycée Montesquieu, composé de 12 élèves de Première scientifique et de leur professeur, Monsieur LESBATS, a convié Michèle DELAUNAY à une Table Ronde autour des questions de Bioéthique en général et des cellules souches en particulier.

C’est en tant que femme médecin et élue de la République que Michèle DELAUNAY, après une présentation générale de la Loi, s’est soumise aux nombreuses questions de ces jeunes lycéens ; sur des sujets comme la recherche sur l’embryon et les cellules souches, la pertinence et les lacunes de la Loi de Bioéthique, le rôle du Parlement dans l’élaboration de la Loi ou la place des femmes en politique.

Les participants à cette table ronde ont, pour finir, échangé à bâtons rompus atour d’un rafraîchissement, l’occasion pour Michèle DELAUNAY de s’informer de l’actualité du lycée Montesquieu, situé sur son canton.

Collège Cassignol : des nouvelles après la visite des experts de l’UNESCO

Les experts de l’UNESCO, sous la direction de M Francisco Bandarin, ont passé la semaine dernière trois jours à Bordeaux. Le dossier essentiel était bien sûr celui du franchissement Bacalan-Bastide, mais après la destruction « catastrophique » du pont du Pertuis, les experts ont souhaité examiner le projet de reconstruction du Collège Cassignol.

Ce collège, trop exigu et mal conformé, doit être reconstruit pas le Conseil Général pour le confort des élèves et de leurs enseignants. Un projet a été bouclé, et présenté aux habitants du quartier par Michèle Delaunay avec M Marois, vice-Président en charge de la jeunesse au Conseil Général.

Ce projet suppose la destruction de la façade ancienne d’un bâtiment de la rue Laroche qui est un ancien chai. Il a bien sûr reçu l’aval des responsables des bâtiments de France. Les architectes ont en effet considéré que, sans cette destruction, ils ne pouvaient offrir une structure suffisamment spacieuse, éclairée et aérée, pour le travail des enfants.

Informé de la visite des experts, le Conseil Général a souhaité attendre leur avis avant de lancer les premiers coups de pioche.

L’UNESCO n’a, à cette heure, émis aucun avis officiel. Michèle Delaunay s’est cependant entretenue avec M Bandarin, et cet entretien lui a laissé penser que cet avis ira en faveur d’une conservation de la façade afin de sauvegarder les marques de l’histoire viti-vinicole de Bordeaux.

Ce n’est pas une nouvelle légère : elle implique un retard du projet et un supplément de coûts en toutes hypothèses dans une période où le Conseil Général voit ses recettes diminuer fortement ; à la fois du fait de la crise économique (diminution par exemple des droits de mutation) et du fait de la non compensation en totalité par l’Etat des charges telles que le RMI et l’APA. Le vice Président en charge des finances a en effet décidé de ne pas augmenter la part d’impôt revenant au Conseil Général, eu égard à la situation économique de nombreux foyer girondins.

Une des solutions possibles sera sans doute de rechercher un autre terrain. Mais cela suppose de le trouver, de faire un nouveau projet, satisfaisant pour tous.

La Conseillère générale va bien sûr continuer à se battre pour que ce projet aboutisse, mais un retard est désormais certain.

Nouvelles positives pour le Grand Parc

Plusieurs informations positives concernant le Grand Parc :

Tout d’abord la Salle des Fêtes, œuvre de l’architecte Ferret, vient de recevoir le label « Patrimoine du XXième siècle ». Un premier signe positif soutenu de longue date par Michèle Delaunay auprès de toutes les structures compétentes : ne pas s’intéresser seulement à « la ville de pierre », comme le fait la municipalité, mais porter un regard nouveau sur les réalisations contemporaines.

Le Grand Parc de ce point de vue mérite plusieurs étoiles. L’économie d’ensemble des bâtiments disposés dans ce vaste espace, la forme originelle du centre commercial, méritent l’attention des architectes. C’est dans cette perspective que Michèle Delaunay est allée voir l’architecte départemental : il faut prendre garde à améliorer sans dénaturer ce qui a été une des grandes réalisations des années 60-70.

Deuxième bonne nouvelle : Michèle Delaunay a rencontré M Blanc, nouveau directeur d’Aquitanis, et obtenu l’assurance qu’il ne serait plus coupé un seul arbre du parc. La municipalité de Bordeaux a écouté d’une oreille favorable la proposition de la Conseillère générale de signaler les espèces d’arbres dans Bordeaux et a initié une promenade arboricole… au parc rivière.

Troisième bonne nouvelle : le projet de résidentialisation d’Aquitanis autour des immeubles du Grand Parc est mis en attente. Michèle Delaunay s’oppose à l’installation Je crois de grilles sillonnant l’espace du Grand Parc, conçu au contraire comme un espace ouvert et un jardin qui appartient à tous.

Le lycée Condorcet fête ses 20 ans

Très beau début de week-end, ce matin au lycée Condorcet du Grand Parc. Ce beau lycée, aux lignes très contemporaines, fêtait ses 20 ans. Au lieu de s’épuiser en longs et vains discours, c’est un spectacle de danse qui a été proposé. Le public a été enthousiasmé par la qualité de ce spectacle de niveau professionnel et à la chorégraphie extrêmement créative. Douze jeunes filles et un long jeune homme, mi-récitant, mi-danseur, ont célébré Dédale, Icare et le Minotaure. La mythologie grecque revue par une chorégraphie épurée avec des moments d’émotion, comme les bras des élèves, en mouvement permanent, symbolisant l’enfermement dans le labyrinthe.

Ce ballet moderne fait partie d’un projet européen initié par la compagnie Etoile de Reggio Emilia en Italie. Il sera présenté dans sa totalité au festival des lycéens de mai prochain, avec les danseurs du lycée Condorcet rejoints par leurs collègues italiens et hollandais.

L’heure était à la fête, consigne avait été donnée de ne pas évoquer la vague de suppression de postes qui risque de décimer de telles initiatives : 400 postes d’enseignants en Aquitaine, passés aux pertes sans profits du plan de rigueur sarkozien.

Merci à l’équipe enseignante et à leur proviseure Annie Prévot pour cette belle célébration.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel