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Hier après-midi se déroulait l’Assemblée générale de la Banque Alimentaire à salle du Point du Jour à Bordeaux Bacalan, tout prêt des entrepôts de l’association.

La salle était remplie pour le passage de flambeau entre Georges VIALA et Alain APOSTOLO à la tête de la Banque Alimentaire de la Gironde.

Michèle Delaunay, députée de la Gironde, a remercié Georges VIALA ainsi que l’ensemble des bénévoles de l’association pour leur investissement et leur dynamisme et a accueilli le nouveau Président Alain APOSTOLO.

Article Aqui.fr du 13 avril

C’est la fin d’une ère à la banque alimentaire de Gironde. Arrivant au terme de son mandat de trois ans, Georges Viala passe la main à Alain Apostolo. Le sytle sera différent. Georges Viala est un intellectuel engagé, esprit brillant, ancien directeur de Bordeaux école de management, fondateur d’un « think-thank », l’Institut des deux rives. C’est une figure du paysage bordelais. Son successeur, Alain Apostolo, quant à lui, ancien inspecteur général de la DDE en Poitou-Charentes, n’est à Bordeaux que depuis deux ans. Il devra notamment s’atteler à trouver de nouveaux financements pour faire face à une précarité qui ne cesse de s’accroître de jour en jour.
Dans un contexte économique difficile, Alain Apostolo aura la lourde tache de sécuriser les approvisionnements, notamment en produits frais et viandes. Car, « l’avenir ne sera pas rose. Nous nous attendons à une hausse de la demande », s’inquiète Alain Apostolo. L’an dernier, elle s’est stabilisée après avoir fortement augmenté en 2009 et 2010, mais selon Georges Viala, c’est l’arbre qui cache la forêt. « Je pense que les associations régulent de plus en plus les demandes de colis, faute de moyens pour faire face », avance-t-il, comme explication. « Il faut savoir que sur dix nouveaux chômeurs, un est contraint d’aller se nourrir à la banque alimentaire », rappelle-t-il. Aujourd’hui, les personnes âgées, mais aussi les jeunes sont les plus touchés. A Bordeaux, 7 000 étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. L’association a donc décidé en janvier de faire circuler sa cuisine mobile sur le campus.

La banque alimentaire de Gironde, bientôt reconnue d’utilité publique ?
C’est une évidence. « Il faudra diversifier les sources de financement et mettre en place aussi probablement un ramassage le samedi », indique Alain Apostolo. Cet ancien fonctionnaire entend s’appuyer sur des fonds privés, des fondations comme celles de Dassault. En 2012, l’une de ses principales préoccupations sera d’essayer d’obtenir le label association d’utilité publique. Deuxième priorité : maîtriser les dépenses. Pour cela, il souhaite intensifier le « contrôle de gestion ». Enfin, surtout réussir deux projets entamés sous la précédente mandature. Le premier est la cuisine solidaire, qui proposera des repas préparés par les bénévoles et des ateliers cuisine. Le deuxième est l’accompagnement de personnes en difficulté qui commercialisent depuis décembre des confitures, issus de produits jusque là jetés par la banque alimentaire, car périmés. « L’essentiel n’est pas tant dans le tonnage d’aides alimentaires distribuées, mais le travail que font les bénévoles pour rompre l’isolement de ces personnes, restaurer leur dignité », souligne Véronique Fayet, adjointe au maire en charge du social, en précisant que « la banque alimentaire de Gironde est l’une des plus dynamiques de France ». Cela passe par ce type de projets, où ils sont acteurs et s’en sortent par eux-mêmes.

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