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DONNEES DE REFERENCE

900 000 personnes en situation de grande dépendance et seulement  514 635 places en EHPAD (2011) (voir le rapport « EHPAD : quelle qualité des soins » du 7ème Espace des Réseaux de Santé en Aquitaine et 5ème Espace des Associations de Patients en Aquitaine du 1 avril 2011).

(Voir les synthèses du rapport 2009 sur l’état du mal-logement en France de la Fondation Abbé Pierre mal logement pers âgées).

 

Chiffres / Dates clés :

  • Nicolas Sarkozy a évalué à 25 milliards d’euros en 2011 les dépenses consacrées à la dépendance. Ces dépenses sont surtout réparties entre l’assurance maladie (60%), pour les soins, et les départements (20%, via l’Allocation personnalisée à l’Autonomie). Les autres financeurs sont notamment l’Etat et la Caisse nationale de Solidarité pour l’Autonomie.
  • 1,2 million de personnes touchaient l’APA, principale aide face à la dépendance, à fin 2009, dont 440.000 à domicile.
  • Chaque année, 80000 personnes supplémentaires dépassent les 80 ans.
  • la France comptera 1,4 millions de personnes âgées en perte d’autonomie en 2040. Les plus de 60 ans devraient représenter un tiers des Français dès 2035. Ce vieillissement aura un coût: des projections tablent sur un besoin accru de 10 milliards par an dans 15 ans pour la dépendance, soit plus de 30 milliards d’euros nécessaires par an. Soit deux fois plus de personnes dépendances d’ici à 2060.
  • La France compte près de 3,7 millions d’aidants familiaux (non professionnels ou informels). 96 % des aidants sont des membres de la famille : la moitié des conjoints, un tiers des enfants. Il s’agit d’une femme dans près de sept cas sur dix. Il faut noter que 6 personnes sur 10 ont ou ont eu une personne âgée dépendante dans leur foyer ou leur entourage et 3/4 des français ne seraient pas en mesure de prendre financièrement en charge un de leur proche qui tomberait dans un état de totale dépendance.
  • 12 mars 2012 – Sarkozy annonce «  la pose des bases » d’une réforme de la dépendance pour 2013.
  • 24 janvier 1997 – Première loi sur la dépendance
  • 1999 – Rapport « Vieillir en France » de Paulette Guinchard : enjeux et besoins d’une nouvelle orientation politique en direction des personnes âgées en perte d’autonomie.
  • 2000  – Rapport de Jean-Pierre Sueur « L’aide personnalisé à l’autonomie : un nouveau droit fondé sur le principe d’égalité ».
  • 2001 – Création de l’APA sous Lionel Jospin

 

 

CE QUE MICHELE DELAUNAY A FAIT

  • Auteur du rapport du groupe socialiste sur la politique de l’âge publié en avril 2009. (voir le rapport en PDF : AgeRapportDelaunay)

Vieillir est une chance : cela ne va pas sans problème ni questions mais toutes les possibilités sont ouvertes pour trouver des réponses.

L’allongement de la vie a constitué le plus grand progrès du XXe siècle.

Nécessité de définir le concept de politique de l’âge. Parler de dépendance donne une image négative de la vieillesse. Interrogation sur la terminologie du « Cinquième risque ».

 

  • Quatre axes principaux de la politique de l’âge :

–        L’accompagnement et la prise en charge :

Favoriser l’aide et le soutien à domicile. Anticiper et innover en matière de logement. Mieux identifier chaque étape du parcours de soins. Aider les aidants naturels. Appliquer la pyramide de Maslow.

–        Les initiatives solidaires et citoyennes :

Eviter la stigmatisation et favoriser la compréhension. Favoriser les projets de rencontres intergénérationnelles.

–        L’anticipation de l’allongement de la vie par des politiques de prévention et de prévision

Mener des politiques de prévention. Développer les professions liées à l’avance en âge. Prendre en compte et respecter les spécificités.

–        La gouvernance et le financement :

Favoriser une meilleure gouvernance par les acteurs locaux et nationaux.  Législation en matière de tarification : simplification et uniformisation. Convergence handicap – grand-âge. Régler la question du financement.

 

  • 6 questions écrites au Gouvernement pour les personnes âgées

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-126823QE.htm

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-98637QE.htm

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-93875QE.htm

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-77482QE.htm

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-69689QE.htm

https://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-43017QE.htm

 

CE QUE LA MAJORITE A VOTE, FAIT OU DETRUIT

 

  • Abandon injustifiable du projet de loi sur la dépendance. Cinq ans de perdus et des milliers de familles en souffrance.
  • Justification de l’échec de la réforme de la dépendance par la nécessité de réduire les déficits, alors que c’était une promesse de la campagne de 2007. (Projet confié à Roselyne Bachelot).

–        Mise en place de la journée de Solidarité en 2004 après la canicule de 2003 : financement à hauteur de 2,1 milliards d’euros pour la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Rupture avec le principe d’égalité entre les citoyens. Ne permet pas de répondre aux besoins liés à la perte d’autonomie.

–        2006 – Plan Solidarité-Grand âge de Philippe Bas. Plan en 5 axes (livre choix, maison de retraite de demain, adaptation de l’hôpital, assurer l’avenir du financement et insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention) ambitieux mais avec des moyens insuffisants.

–        2008 – Plan Alzheimer – Question du financement ?

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