Comme un papier qu'on froisse
le dimanche 25 septembre 2011 à 12h01
Ecrit dans la nuit un petit billet que je n'ai pas trop envie de mettre en ligne.
Je n'en retiens que ce morceau de poème inscrit au panthéon des vers qui m'accompagnent :
''Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse/La honte, les remords, les sanglots, les ennuis/Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits/ Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse?"
J'ai transcrit les quatre vers à la suite car la coupure ne leur va pas. Elle leur enlève leur rythme de long soupir, de confidence nocturne. C'est d'un trait que je les entends et que je crois il faut les dire.






Commentaires
Merci de penser à moi, et qu'importe la forme si c'est le coeur qui parle.
Et merci aussi à Charles qui vous inspire tant. Sans doute aurait-il poursuivi :
" Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ? ..."
L'on pourrait ajouter beaucoup de strophes au poème, en changeant chaque fois le mot pivot. C'est dire l'universalité et l'incroyable beauté de ce texte.
Incroyable à y passer ses nuits ; incroyable à le faire sien !