Sociale-Républicaine
le jeudi 2 décembre 2010 à 11h14
Un intéressant débat s'est ouvert après le précédent billet (commentaires d'Asse42, de Belxa...) et j'ai découvert que, comme moi, plusieurs d'entre nous se sentaient "Sociaux- Républicains".
Curieusement, l'association des deux mots n'a guère fait florès, au contraire de "social-démocrate" dont on sait qu'elle a pignon sur rue, en particulier chez nos voisins allemands. En France, elle hérisse le poil de bien des socialistes, pas toujours pour de bonnes raisons.
Etre "sociale-républicaine", dans nos temps difficiles, , c'est essayer de retrouver dans toute sa vigueur le sens du mot République et la force de ses valeurs. Mieux vaut dire d'ailleurs : l'exigence de ses valeurs, bien malmenées de nos jours par ceux-là mêmes qui devraient les incarner et les défendre.
Je disais précédemment "c'est mettre l'intérêt général au dessus de la somme des intérêts particuliers", c'est à dire donner le pas à la République relativement à la démocratie. Très justement, Belxa a fait remarquer que République, pour les socialistes, n'allait pas sans démocratie. Bien évidemment, gardons nous comme de la peste d'une République totalitaire et de tout ce qui pourrait incliner la République dans ce sens. Pour autant, ne soyons pas tout à fait rassurés des Républiques qui s'affichent "républiques démocratiques". Certaines ne sont pas totalement recommandables.
La conjonction "République", "Démocratie" ne vient pas par hasard à l'occasion du débat sur les primaires du parti socialiste. Organiser des primaires, donner à une électorat très ouvert mais dont nous ne savons rien (pas même s'il sera très nombreux), n'est-ce pas prendre le risque de donner une trop grande part aux annonces médiatiques, au pouvoir de la télévision, à l'écume des jours plutôt qu'à la gravité des enjeux ? La Démocratie, on le sait, "est le pire des systèmes à l'exception de tous les autres". Mais c'est aussi le plus fragile et celui dont un mauvais usage peut le plus facilement être fait.
L'avalanche des sondages avant une élection, est-ce vraiment de la démocratie, maintenant que nous savons qu'ils peuvent être commandés de l'Elysée (ou d'ailleurs), être orientés par le choix même des questions et qu'ils n'apparaissent souvent dans le calendrier qu'à point nommé ? Nommé par l'un ou par l'autre, tous les deux n'étant pas innocents. Pour autant, il n'est pas de bonne démocratie de les interdire. Décidément, rien n'est simple..
A la fin de sa vie, mon père m'a dit "Tu verras, en vieillissant, on devient de plus en plus Républicain et de moins en moins Démocrate". En suis-je là ? Ou plutôt, l'avis de tempête qui accompagne ce début de XXIème siècle ne nous conduit-il pas à bien nous accrocher au mât de la République, à sa rigueur, à son exigence de laïcité et à son idéal d'égalité ?
Mais pour autant, à son irrépressible besoin de liberté. Et donc de démocratie.




Commentaires
Une République Sociale . Pourquoi pas.
Qui est contre ?
republique sociale en opposition avec republique liberale mais est que dans une democratie vous est il possible de trouver dans un systeme du chacun pour soit assez de monde pour que ce soit la premiere qui prenne le pas sur la seconde.
sachant qu'aujourd'hui la politique de notre pays en elle meme nous est imposser par la finance, par la deregulation mondial du commerce et que ce sont les interets de minorité qui décide non dans l'interet général mais l'interet particuliers.
comment croire qu'apres avoir creuser X trous a droite et a gauche ceux a qui on va promettre un morceau de brioche ne le prefere pas au partage d'un bout de pain avec tout le monde.
il m'etonnerait fort que ceux qui ont tout ou un peu tout du moins veuille bien faire un effort de solidarité en entendant que deja par certain le travail ne se partage pas (confortant alors l'individualisme, le bien etre personnel ), ni s'attaquer à la misere qui frappe les plus faibles en laissant ceux ci à leur pauvre sort en refusant obstinement qu'on s'attaque à leur porte monnaie (refus d'augmentation des impots fort bienvenu de manière electoraliste ou encore qu'on leur baisse et encore plus affaliblir l'interventionisme de l'etat en reduisant autant son nombre de personnel que son perimettre d'action)
a plusieurs reprises j'avais abordé ce sujet une economie socialement responsable ou l'etat serait regulatrice et seulement aujourd'hui certain s'apercoivent qu'il faut peut etre commencer a aborder de manière serieuse ce sujet mais n'est il pas trop tard au vu aujourd'hui de la crise profonde confortant encore plus une "republique liberale" ou chaque jour qui passe a force de refuser de regarder la chose c'est bien la "republique liberale" qui conforte le fonctionnement de notre systeme de societe de notre pays
En feuilletant des dictionnaires, on s'étonne que la différence soit souvent floue ou ténue entre république et démocratie, qu'on pourrait prendre pour des synonymes.
Si l'on veut bien me pardonner de détourner sans provocation des paroles célèbres sans doute malvenues dans ce débat, il me semble qu'on ne peut parler de République dans ce pays sans ajouter : "France, qu'as-tu fait de ton baptême républicain ?" Ce baptême, c'est un programme qui tient en trois mots soudés, indissociables : liberté-égalité-fraternité.
Trois mots modernes qui demeurent les fondamentaux, les valeurs non négociables de notre République. A des degrés divers, chacun des termes de cette trilogie est pourtant discuté par des gens à qui on ne saurait reprocher de n'être pas des démocrates. Certains proposent par exemple de remplacer "égalité" par "équité", tiennent à privilégier la liberté du renard dans le poulailler, etc.
Dans ce pays, il est en théorie redondant de dire qu'on est un social républicain laïque, puisque c'est inscrit dans notre Constitution. Il n'est cependant pas inutile de le rappeler, au sens d'une piqûre de rappel à ceux qui l'auraient oublié. La République, telle qu'on l'entend ici, a des idéaux et des principes ; elle n'a pas l'échine souple qui permet à la démocratie de s'accommoder à toutes les sauces, jusqu'à accepter que les lois du marché dictent celles de la République.
Illustration et paradoxe de ce propos : aux États-Unis, on fait bien la différence entre démocrates et républicains, mais je ne sais quel diable semble avoir inversé les étiquettes pour semer la confusion dans nos esprits. Une bonne raison après tout pour ne pas chercher là-bas nos exemples.
Comme d'hab, Alain, en plein accord avec chaque mot de votre commentaire, et en particulier avec les dernières lignes.
Par ces appellations, les Américains vont passer les Républicains comme des réactionnaires, avec une forte tendance droitière. Les faits, malheureusement, le confirment bien souvent.
Pour moi, un Républicain est carrément de gauche, quelquefois presque trop. C'est Saint Just, c'est cette frange de notre révolution qui incarnait la rigueur.
C'est cela aussi que nous devons faire comprendre : la République est rigoureuse, ceux qui la servent doivent être exemplaires, mais elle ne coupe aucune tête, elle est sociale, amicale, protectrice et conviviale, quand ses enfants sont réunis.
Comme d'hab, Alain, en plein accord avec chaque mot de votre commentaire, et en particulier avec les dernières lignes.
Par ces appellations, les Américains vont passer les Républicains comme des réactionnaires, avec une forte tendance droitière. Les faits, malheureusement, le confirment bien souvent.
Pour moi, un Républicain est carrément de gauche, quelquefois presque trop. C'est Saint Just, c'est cette frange de notre révolution qui incarnait la rigueur.
C'est cela aussi que nous devons faire comprendre : la République est rigoureuse, ceux qui la servent doivent être exemplaires, mais elle ne coupe aucune tête, elle est sociale, amicale, protectrice et conviviale, quand ses enfants sont réunis.
enfin pour essayer de mettre en avant cette sociale republique, il faudra avant tout faire un beau menage au ps parmi ses tetes pensantes ayant elles plutot choisis un systeme plutot democratique liberal qui est loin d'etre l'ideal d'un systeme a bout de souffle regulierement qui detruit tout la sociabilité de notre société.
et c'est pas en ignorant la diversité a tout niveau, en ne lui laissant que le seul role d'electeur mouton entre pire et moins pire que demain se construira sur des bases saines une pays ou l'egalité reprendra une vraie valeur, sa valeur spolié a beaucoup de citoyens tout en gardant aussi la liberté.
La république fut,évidemment, un progrès visant à favoriser la gestion démocratique du pays. Mais, l'histoire est passée par là...Mao, Staline étaient à la tête de républiques, de plus dites socialistes. D'où l'intérêt de distinguer l'approche des termes. La république n'est pas contestée aujourd'hui, ce qui n'est pas le cas de la démocratie. C'est à elle que nous devons réserver notre vigilance.Pour ce faire il ne faut pas hésiter à la souhaiter progressiste et, notamment sociale. Démocrate social fait ringard, peut être, mais son utilité est plus que jamais avérée.
@ mitte
La République (avec une majuscule) est une institution exemplaire (com 5 de Michèle), pas la démocratie qui, tel un caméléon ou une sole, prend la couleur de l'endroit où on la pose. Populaire, elle est dictatoriale ; libérale, elle se donne aux marchés et à la finance ; sociale, elle est plus attentive à la redistribution. Si je ne craignais d'aller un peu trop loin, je dirais que la démocratie a par essence besoin d'être qualifiée ou requalifiée, comme on le dit d'un crime.
Ainsi peut-on aujourd'hui bien plus reprocher à Sarkozy de ne pas se comporter en républicain que de ne pas se comporter en démocrate (au sens français de ces termes), même s'il arrive que les deux reproches puissent lui être servis à la fois.
Bon, mais au fond, "belxa" avait bien ramassé la théorie déjà.
Ajoutons la petite note a-europe et a-sioniste d'asse42 pour bien tenir la barre.C'est ok: de toute façon Montebourg peut se prévaloir d'arrêter la mondialisation, il faudra encore longtemps s'arranger avec les voisins qu'on a.
A moins de les faire déguerpir de chez eux.
Le vent métaphysique qu'il prône me paraît pourtant étrangement semblable aux autres.
Mais surtout, d'où vient le besoin subit de re-théoriser liberté, égalité et fraternité....?
Ok, pour l'IVG, on voit qu'il faut tout récapituler depuis le début...à tout bout de champ...
Mais ici, à propos, précisément, justement à la suite de l'annonce de la candidature aux primaires de Ségolène Royal: pourquoi faudrait-il tout-à-coup redéfinir le SOCIALISME...forme moderne, tout de même de la synthèse de la démocratie des grecs et de la république des romains?!
Une expression d'Asse42 dans l'article du lien qu'il propose me fait bien rire: ...cette candidature arrive "bien tôt finalement"..."bien tôt....finalement"...
Bon sang!
Ségolène devrait-elle rester cloîtrée dans sa chambre pour empêcher les rôdeurs de la saccager....en attendant je ne sais quel feu vert...?
@ Alphonse
Mais Ségolène n'est plus à la Chambre, Michèle vous le confirmera ! Chez elle comme au Palais Bourbon, la chambre est de toute façon verrouillée.
Il ne s'agit pas de "redéfinir" mais de "rappeler", quel que soit in fine le candidat socialiste que nous aurons tous le devoir de faire gagner en 2012.
a tout cassé aujourd'hui avec notre pseudo democratie sachant opposé les francais entre eux a combien en pourcentage dans notre pays estimer vous le nombre de gens souhaitant une république social meme au ps je doute que cela dépasse les 50 % et pourquoi car aujourd'hui les elections ne se gagne pas à la gauche (extreme gauche) ni a la droite (extreme droite) mais au centre la ou il y a le plus d'electeurs appelé tout simplement classes moyennes et classe sociales aisés et en faisant les yeux doux a ces categories la vous avez 99 % de chance de ramasser la mise avec inexorablement l'abstentionniste des classes populaires ne jouant que tres peu sur le resultat final mais devant subir elle de plein fouet les politiques qui tout compte fait ne leur sont jamais destinées
@ mme delaunay
en reprenant ce sujet a votre compte sur des propos de plusieurs personnes je me pose une question concernant la mise en place de cette republique sociale.
et la question est la suivante quel programme dans enormément de domaine pour cette belle idée.
et qui autour de vous au ps au niveau national et locale pour avancer cela.
et sera t'il fait appel a la democratie participative réellement
J'irai même encore plus loin, Michèle, en disant que la république c'est la France. Etre social-républicain c'est être français d'abord! Aïe voilà le noeud du problème et le fond du débat que nous avons avec l'internationale socialiste.
Les sociaux-démocrates se veulent internationalistes et pensent qu'il est légitime d'être un citoyen du monde et européen avant de se définir comme un citoyen national. Car la nation c'est le diable, c'est l'ennemi pour eux. Ils sont prêts donc à ériger en dogme l'abandon de notre souveraineté pour défaire les nations qui est leur but ultime. Il faut entendre DSK nous parler d'un gouvernement mondial comme solution aux crises (ca ne résonne pas un peu comme un pouvoir impérial?) et Rocard dire devant le Medef qu'il est temps que les patrons prennent le pas sur les nations! C'est grave et dangereux car ils nient donc tous les méfaits apportés par leur construction internationaliste.
Qu'est l'Europe si ce n'est une somme d'abandons souveraines? La monnaie, les finances, les lois, la justice sont de plus en plus imposées de Bruxelles et on voudrait même que nos budgets nationaux soient entre leurs mains! Mais entre les mains de qui? Du FMI? Des banquiers? Des lobbys européistes qui trouvent leur compte à voir les frontières s'écrouler? Et surtout pour quels bénéfices pour les peuples? Que nous a apporté l'Europe concrètement? Le nombre de citoyens votant à cette élection devrait commencer à faire réfléchir nos élites.
Se définir dès lors comme social-républicain c'est mettre la nation en premier. C'est accepter de se définir comme français puis ensuite européen et mondial. C'est prendre conscience qu'il faut d'abord faire en sorte que les choses aillent mieux chez nous pour ensuite les exporter aux autres. faire croire que les peuples seraient mûrs à abandonner leur identité nationale est une hérésie sans nom!
La république c'est aussi une certaine idée de la France. Une France que l'on ne veut pas rattacher à l'empire anglo-saxon, ni aux USA ni à Israël! La vision de la France n'est pas occidentaliste mais universaliste et c'est ce qui fait toute sa différence. Or notre appartenance à l'Europe, construite par les agents américains d'après guerre contre le péril communiste, nous oblige à suivre l'orientation occidentaliste menée par l'empire. Non! Ce n'est pas ma vision de la république. Moi je n'ai pas de haine contre l'Iran ou contre l'Islam. Bien sûr je n'approuve pas tout mais qui peut donner des leçons? Les USA? Ce pays qui condamne à mort dans son pays, et qui torture impunément au nom de guerre coloniales pour piller des richesses du monde? C'est cela que nous soutenons en adhérant à l'Otan et c'est cela que je refuse.
Moi je suis français, patriote, républicain et de gauche!
http://lesouffledivin.wordpress.com...
Enfin, excusez-moi pour la longueur, je suis socialiste! C'est-à-dire humaniste avant tout et qui pense qu'une société humaine ne peut se construire que sur des bases collectives sans écraser les individus. Ceci implique que nos investissements ne seront pas dans l'amélioration des bénéfices financiers mais dans l'amélioration du bien-être commun. Le problème c'est que ces investissements ne sont pas productifs financièrement à court terme. L'argent ne rentre pas dans la poche visiblement. Or la vision social-démocrate qui est de s'en remettre aux règles édictées par l'Europe, et le FMI, a quel résultat pour les populations? Serrage de vis social pour rembourser les banques!? C'est cela vraiment être de gauche et socialiste? C'est incompatible.
Alors être socialiste c'est s'attaquer aux fondamentaux du libéralisme et notamment commencer par retrouver notre souveraineté monétaire au moins pour les investissements publics. La France doit pouvoir investir suivant son orientation politique et sa vision, sans être contraints par des marchés financiers qui ne seront jamais pour le bien des peuples. c'est clair non?
Alors moi je pousse à l'émergence de ce débat politique car c'est le seul valable. Comment dire que l'on fera une politique socialiste alors que l'instrument principal, le nerf de la guerre, l'argent , est entre les mains des libéraux?
C'est pourquoi je point du doigt que la droite nationale s'empare de ce débat qui trouvera un écho satisfaisant parmi le peuple:
http://lesouffledivin.wordpress.com...
Voilà toute la complexité du débat politique car se déclarer nationaliste c'est automatiquement la haine de l'autre et la xénophobie. Non c'est prendre en compte prioritairement les intérêts du peuple français, dans son ensemble, sans pour autant se fermer aux autres. Moi je suis patriote mais j'aime mon pays lorsqu'il est généreux et ouvert aux autres. Je suis nationaliste mais pas xénophobe ou raciste. Par contre je suis dur contre les lobbys communautaristes qui polluent notre république comme le sioniste. Ce qui me vaut quelques diabolisations...que j'assume.
Toute la difficulté pour un social-républicain c'est donc de l'assumer sans tomber dans la piège national-socialiste que veulent nous tendre les sociaux-démocrates:
http://lesouffledivin.wordpress.com...
Désolé pour ce long commentaire mais ce sujet me passionne véritablement et je te remercie Michéle encore une fois de l'avoir ouvert. malheureusement il n'est pas d'actualité au sein du parti socialiste et voir un Peillon qui semblait incarner une socialisme républicain se ranger comme un seul homme derrière DSK sous prétexte qu'il est bien placé dans les sondages montre bien que ce débat est occulté par la gauche. Et c'est pourtant la prise en compte de ce débat indispensable pour le peuple que la gauche pourra recommencer à reconquérir le pays.
Salutations citoyennes, socialistes et républicaines.
Se méfier des appellations
Le nationalisme allié au socialisme a donné en abrégé le mot "nazi" (Nationalsozialismus)
puisque le débat porte sur ces mots, ces notions, en tant que socialiste humaniste , je me sens de plus en plus démocrate, et de plus en plus méfiant envers ceux qui brandissent la République à tout bout de champ, comme chevènement il n'y a pas si longtemps. Et, pour continuer sur le point ajouté par asse, ni patriote, ni nationaliste.
que ceux qui n'aiment pas la démocratie disent s'il faut la remplacer par l'aristocratie, la théocratie, la ploutocratie, la bureaucratie, ou une dictature qui ôte le pouvoir au peuple. moi, j'ai confiance dans le peuple, qui se trompe moins souvent que les élites veulent bien le penser, et suis prêt à lui donner encore plus de pouvoir, de contrôle, si les modalités le permettent (le référendum, les citoyens jurés...).
La République, elle ne m'est pas indispensable, certains royaumes voisins sont comparables à notre pays, et la Russie de Staline, la chine de Mao, le Cuba de Castro furent des Républiques!
Les valeurs de la République,
le Saint Trio Liberté-Egalité-Fraternité, auxquelles je rajouterais la démocratie, la laïcité, la responsabilité, la dignité,
je les considère comme fruit de notre civilisation européenne,
des grecs au siècle des lumières,
beaucoup plus que de notre révolution française...
N'est-ce pas plutôt ceci, que vous voulez dire, Madame?
http://www.mediapart.fr/club/editio...
Ok, Alain, je sais déjà que Ségolène Royal ne cumule pas.
Ne pas être à l'AN est un atout supplémentaire, quand on voit à quoi cette Assemblée se résout, ou se résume actuellement: l'accepter pour soi est peut-être plus grave que le déplorer chez les autres.
Sauf votre respect, Madame.Et le respect qui anime tous les admirateurs de la FRANCE...!
Mais n'est-ce pas depuis de longs mois que les députés de l'Opposition auraient dû comprendre où NS conduisait le navire, et se mettre en grève pour sauver l'honneur des autres? N'est-ce pas de la "social-démocratie" parlementaire que d'aller à Versailles cautionner une réforme de la Constitution,frappée du sceau de l'affairisme comme toutes les autres qui sont passées sous votre nez, toute honte d'humiliations et d'insultes bues...?
A quoi riment des piles de signataires à parapher pour fonctionner dans un régime qui se dissout de plus en plus?
Revenons à Asse42. Dans mon N°10 ci-dessus, c'est bien de son vent métaphysique à lui que je parle.J'ignore tout des convictions philosophiques de Montebourg.
Mais donc, Asse42 est une personne qui m'intrigue énormément. Et pas d'aujourd'hui.C'est curieux, je suis d'accord avec lui sur à peu près tout...mais l'édifice s'écroule toujours à un moment donné ou l'autre:
soit, sous le coup d'une rafale violente du souffle dont je lui laisse la qualification,
soit, comme dans sa dernière très longue dissertation, dans sa conclusion qui tient toute dans sa formidable réduction, au début:
...."la république c'est la France. Etre social-républicain c'est être français d'abord! Aïe voilà le noeud du problème et le fond du débat..." (copié-collé!)
Je me demande toutefois si dans les deux cas, il n'y a pas la même étrange démission de la raison...
Au nom de quelle exigence de valeurs faudrait-il tergiverser aujourd'hui?
S'accrocher au mât du Radeau de la Méduse ou avancer vers une République nouvelle qui abatte "finalement, au plus tôt", toute possibilité de monarchie..?
Mais, ce n'est que mon opinion. Je ne suis pas à la tête d'un courant!
Juste un adhérent récent, de DA et du PS...
Un adhérent éventuellement...jetable...comme on fait beaucoup maintenant.
Je trouve que les risques évoqués par P. Quilès sont porteurs de beaucoup de choses positives. Tout le monde a besoin de laisser tomber de soi une certaine "droite" comme un vieux vêtement...
Alphonse j'avoue que je n'ai pas exactement saisi où se situe ta critique.
Francis, venant d'un social-démocrate comme toi ton commentaire n'est pas étonnant.
Mon antépénultième paragraphe, Asse42 t'est entièrement consacré.
Mais c'est moi qui avoue ne pas comprendre qu'une intelligence comme la tienne...réduise la res publica au pré carré français...c'est du même ordre que ce que tu critiques chez les anglo-saxons, les USA ou Israël, même si ce n'est peut-être pas la même inspiration...
Et l'Europe, par exemple: somme d'abandons de souverainetés...Tu veux retourner à 1870..?
La fuite en avant, aujourd'hui, ce n'est pas vers l'avenir, c'est les régressions...
Mais certes, la gauche est au moins autant responsable que la droite de ce qu'est l'Europe aujourd'hui.Y compris de grands nonistes, qui n'ont jamais vu que d'abord l'intérêt national. Et de grands fonctionnaires, qui n'ont jamais vu que le leur, et s'y trouvaient bien plus confortablement que...dans leur pré carré. Relire certain "roman" d'Orsena. Mais je ne parle pas que de la France.
Mais...mon lien avec l'interview de Quilès, c'est plus dans le sujet: qu'en pense-tu?
l’association culturelle des musulmans de Bordeaux Nord organisait le Salat Al Maghrib (prière du soir) tous les 1ers vendredis du mois au sein même de la mairie du Grand-Parc. Il n’y eu pas l’ombre d’une manifestation afin de dénoncer cette atteinte à la laïcité.
Pourquoi les réactions de Mme. la députée ne s'adressent qu'aux catholiques ?....
A l'instant, dans le débat Libé/CUB à Bordeaux, autour du thême la philosophie dans la Cité. Tout de suite, Démocratie et République arrivent dans le débat par le biais de l'individu et du collectif. Cythia Fleury parle du courage. La démocratie n'est pas l'automatisme, les principes ont besoin d'être portés par les individus et les institutions. Pour elle, l'idée régulatrice c'est le courage. Bravo !
In fine de mon com.19, lire "...qu'en penses-tu...".
Merci.
Mais bien sûr, je vous invite tous et toutes à réagir sur l'avis fort argumenté de Paul Quilès.(lien au début de mon com.19)
Entre République et Démocratie qu'en disent-ils les "sans rien", ceux qui n'ont plus le choix ?
Entre le 115, Emmaüs, Secours Pop, Secours Catho, Armée du salut, ils sont tellement las de tout qu'ils choisissent parfois d'en mourir. Il fait froid, il neige, mais il n'y a pas de "Liberté, égalité, fraternité" pour ceux qui savent en direct ce que froid veut dire. Et on continue à jongler avec les mots avec les "prétendants" à la candidature !
Désolée de jeter un froid devant vos feux de cheminée mais si on parlait d'eux au lieu de se jeter à la figure les noms des pantins qui ont trahi le droit au bonheur des peuples.
Moi aussi je suis au chaud mais ce soir je n'ai pas envie de m'amuser à jongler avec les mots, pas envie de disserter. J'ai mal du mal des autres, j'ai froid du froid des autres...
Désolée, demain j'écrirai un poème sur le bonheur, ce soir je ne peux pas et je sais que certains parmi vous comprennent mon amertume.
Douce-amère vous êtes au coeur de tout le sujet.
Un gros enjeu politique, de tout temps, est de déterminer où est l'intérêt général et comment le poursuivre.
Ici, "Entre le 115, Emmaüs, Secours Pop, Secours Catho, Armée du salut"...comme vous dites, il n'y a que la différence de couleur d'inspiration.
Mais c'est la subsidiarité du "care", de la charité on va dire. Aux USA, c'est la seule sécu acceptable pour une majorité d'esprits.
Mais il y a aussi, à côté, des salaires, la Sécu, l'Education accessible et adaptée...Bref des moyens mis à disposition réglementairement pour faire la solidarité, répartir les richesses. Et les chances.
C'est un débat ancien. Il y a des abus et des dérives des deux côtés. On laisse filer, ou on s'en occupe.
Mais la politique est déterminante.
Ne soyez pas amère!
J'ai assisté à plusieurs réunions du parti social-démocrate finlandais (section locale...., du genre où fait le vogte "égalité réelle" puis on boit un petit coup). A cette époque, une taxe de 100% sur les voitures finançait les transports en commun (puis l'UE est arrivée). On était malade ? On devait aller au "médecin-salarié-fonctionnaire" du quartier (et on ne s'en portait pas plus mal, j'ai expérimenté un peu). Sens du devoir, de la solidarité, de laisser sa place à la vieille dame dans le bus. Beaucoup de choses étaient républicaines chez les sociaux-démocrates.
@ PUMA
Allez sur votre blog préféré et hurlez avec vos copains intégristes et FN contre les musulmans, "anti-vie" ou "pro-avortement". Vos "contributions" sur ce blog montrent le sale visage des extrémistes de droite.
Sacré débat!
Qui fait remonter quasiment toutes les tendances historiques des socialistes et montre que les mêmes mots n'ont pas la même signification selon le débatteur.
Ainsi je préfère dire socialiste et républicain plutôt que social républicain, car social républicain me fait plutôt penser aux radicaux socialistes qui ne sont plus radicaux depuis longtemps, ni vraiment socialistes. C'est le centre gauche tendance anticléricale adoucie par les ans.
Plutôt d'accord avec Alphonse qu'avec Asse 42, socialiste et républicaine ce n'est pas être d'abord française. Asse42 a-t-il oublié que le socialisme français qu'il soit jauressien ou guesdien s'est toujours déterminé comme internationnaliste. Pour ce qui concerne la social démocratie, des penseurs d'extrême gauche comme Philippe Courcuff lui reproche avant tout de n'être plus anticapitaliste.
Pour ce qui concerne ma petite personne, je me définis comme une européenne de citoyenneté française, socialiste et républicaine. Mais je me sens aussi une citoyenne du monde.
Nostalgique de l'utopie socialiste autogestionnaire qui, je l'espère, refera surface car elle était la réunion de l'intérêt collectif avec le respect de l'individu, je me méfie de la nation et des excès faits en son nom.
Ma patrie à moi, ce n'est pas un territoire, (même si je trouve que Bordeaux est évidemment la plus belle ville et qu'il n'y pas plus beau que le pays basque, ça c'est du chauvinisme bon enfant). Ma patrie donc, c'est un ensemble de valeurs fondamentales que je partage, je l'espère avec des millions d'autres individus, égalité, liberté, laïcité, fraternité, solidarité.
Alors, c'est vrai, douce-amère, ces échanges peuvent paraître dérisoires, mais les gommer, cela ferait-il disparaître la misère au bas de notre porte.
Il y a, j'en suis sûre, parmi ces commentateurs, des discrets que l'on retrouve, bénévoles, dans des associations d'insertion, humanitaires, de secours, des épiceries solidaires.
Et jongler avec des mots, le soir, après avoir vu cette misère doit être une soupape bienvenue.
Un complément de réponse à Asse42.
"Vous dîtes La république c'est aussi une certaine idée de la France. Une France que l'on ne veut pas rattacher à l'empire anglo-saxon, ni aux USA ni à Israël! La vision de la France n'est pas occidentaliste mais universaliste"
L'empire anglo-saxon ! C'est faire peu de cas des peuples, de la démocratie, de l'indépendance des pays anglo-saxons. Mettre dans le même sac tous les pays anglo-saxons, les USA et Israêl est d'un manichéisme!
A PUMA
mécréante je suis, mais pour moi la laïcité républicaine, c'est, bien évidemment garantir la liberté de pratiquer le culte de son choix. Or, depuis des décennies, cette liberté n'a pas existé pour les musulmans. Tout a été fait, souvent par manque de courage des politiques, pour freiner la construction de mosquées, obligeant au bricolage, nos concitoyens mulsumans.
les communes, si elles ne peuvent pas subventionner les cultes, peuvent donner des terrains sous la forme de baux emphytéotiques. Combien le font? Quand des projets se font jour, sur un territoire, on voit immédiatement se lever des oppositions, même dans nos rangs.
On pourrait aussi trouver des outils permettant le financement par les musulmans de France au lieu d'accepter des financements de pays étrangers.
Cela devrait s'accompagner, comme des intellectuels et religieux musulmans le préconisent, de réfléchir aussi à une architecture innovante, musulmane de France, que tous pourraient s'approprier.
Quand aux catho, PUMA, j'en fus une et je sais que vous êtes largement minoritaire parmi eux et qu'il en est , au contraire, nombreux, pour lesquels Jésus, serait aujourd'hui sûrement socialiste.
@ belxa
C'est pour sauver la République, madame, que mon mari a pris les armes au gouvernement contre le socialisme ! Faites-lui confiance : lui vivant, la détrousseuse propriétaire de ce blog ne sera jamais présidente de la République !
http://www.alain-youpi.blogspot.com...
Toujours délicieux, vos bonbons piquants, Denise!
Mais quel exemple de fidélité conjugale!
Merci pour la ligne Maginot: Cantona va pouvoir y planquer tous les diamants qui vont s'écouler de son appel à vider les banques!
J'attends toutefois toujours vos réactions à tous à la critique des primaires par un prédécesseur de votre mari à la Défense...
Sincères condoléances, en tout cas, à l'ivoirité de Jack Lang (!): ses déclarations sur frinter de ce matin ont sans doute été déterminantes dans l'OUVERTURE du vainqueur mathématique et social des élections d'Abidjan.
Différez quand même vos voyages de solidarité!
Tout ceci est vraiment l'illustration des cymbales retentissantes de "république" et "démocratie". Le tout est de savoir en jouer!
enfin 1789, et plus pret de nous l'abbé pierre en 1954 , mai 68, coluche avait à leur manière soulever les problème et meme le pape tres souvent et qu'en est il en 2010 helas toujours et toujours moins d'humanisme (le nombre de logement manquant ou indecent depassant peut etre allegrement le millions, celui du nombre de personne frequentant les resto du coeur idem,toujours plus de pauvre , notre democratie avant 1789 appartenait aux aristocrates aujourd'hui elle appartient à une certaine bourgoisie plus nombreuse pour imposer son pouvoir) enfin tout pour qu'un jour prochain les tambours a nouveaux prennent le chemin de la rue en premier les banlieux delaisse a leur triste sort enfin va ton continuer a voir certain se partager en 6 un morceaux de brioche ou partager en 10 un morceaux de pain
D'abord merci à toutes et tous pour vos commentaires! Là il y a du débat et du fond et je me régale personnellement.
@ Alphonse
J'ai tout à fait conscience que je m'exposerai à la critique d'être trop nationaliste alors que le socialisme c'est être internationaliste avant tout. Et bien pas d'accord! Jaurès ne se définissait-il pas comme un patriote, républicain et socialiste? Et bien je le suis et dans cet ordre. Français avant d'être européen puis citoyen du monde.
Ce qui me permet de répondre en même temps à @ Blexa sur la critique d'être anti-anglo-saxon...J'assume. Bien sûr je n'englobe pas les peuples qui ne font que subir l'histoire écrite par leur oligarchie.
mon socialisme se veut républicain et donc anti-impérialiste, anti-colonialiste et j'irais même jusqu'à anti-occidentaliste. Moi je me veux universaliste or l'internationale socialiste a des tendances impérialistes qui m'exaspère comme le montre la CIV par exemple:
http://lesouffledivin.wordpress.com...
C'est pourquoi je ne veux en aucun cas être affidé à l'empire américano-sioniste.
Va pour le fond...
Mais là, les élections en Haïti et en Côte d'Ivoire...on le touche!
In-fer-nal....oui...d'accord...là-dessus, ...je me rends!
L'étrange "dialogue" entre république et démocratie....selon le cas...
Mais...il y a du Reims là-dedans...même si c'est à l'international (enfin...dans les territoires extérieurs!)
Et on va te dire qu'il vaut mieux que "nous" y soyions (avec le FMI, la communauté internationale, les ONG, les SA multinationales)...que les chinois, les russes, ou...que sais-je moi...les musulmans, les protestants, les hérétiques, les intégristes, les évangélistes américains...?!???
Etrange parallélisme avec l'invalidation...de JP Huchon..!
Ou l'ouverture du Nobs à Libé...
Aux yeux de la laïcité les musulmans qui se réuniraient régulièrement aux yeux de tous dans des salles municipales qui leur seraient confiées ne posent pas plus question que les chrétiens qui se regroupent régulièrement dans les bâtiments communaux que sont la plupart des églises et des synagogues. C'est même l'exercice de celle-ci. Ils posent infiniment moins problème que les intégristes de tous bords qui se regroupent discrètement dans des caves, qu'elles soient du grand parc ou proches de Saint Eloi.
mon commentaire ci-dessus est une réponse au commentaire 20
@ Franck,
cessez de tout rapporter à l'intégrisme même si cela facilite votre travail d'accusation et de dénigrement.
Dans votre démonstration entre une mairie et une église vous semblez oublier que les églises et leur usage sont définis par la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Par contre les lieux communaux comme les mairies n'ont pas vocation à accueillir des musulmans pour leur prière. D'ailleurs si des catholiques venaient y célébrer la messe, je ne suis pas certain que nous ne vous mettiez pas à pousser de grands cris d'atteinte à la sacro-sainte laïcité ..
@ Cassandre,
Allez-y mollo Cassandre, votre réaction est un tantinet extrémiste car ne me connaissant pas vous avez décidé que j'étais au FN... Très forte !
Et vous, que pensez-vous de ces extrémistes de gauche, hurlant des insultes racistes et venant perturber une prière pacifique ? Ils ont le droit eux ???
@ Belxa,
Les musulmans auraient le droit de construire des mosquées en terre chrétienne alors que cela est interdit aux chrétiens en terre musulmane; vous ne trouvez pas que cela manque d'équilibre ?
Aujourd'hui des socialistes, des anarchistes, des cégétistes, des NPA, j'en passe et pas des meilleurs, viennent hurler leur désaccord à des catholiques priant pacifiquement sur le parvis de la cathédrale de Bordeaux mais les mêmes sont absents de la rue Mira à Paris où TOUS LES VENDREDIS les musulmans prient sur le domaine public. Mais peut êrtre qu'à Paris, il n'y a ni socialistes, ni anarchistes, ni cégestistes, ni NPA ....
@ PUMA (com 38)
Comme nous l'enseigne un vieux proverbe bantou que vous devriez méditer, quand on veut jouer au con, il faut éviter d'être celui qui gagne.
La loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat s'applique en France et le catholicisme n'y est donc pas une religion d'Etat. Prétendez-vous abolir la loi de 1905 dans notre pays au motif qu'elle n'est pas appliquée dans les pays musulmans ? Votre surenchère pourrait nous conduire sur des voies qui ne me semblent être ni celles de la République ni celles du Seigneur.
@ PUMA
Faut pas nous prendre pour des cons: vos commentaires sur les sites de l'extrême droite montrent bien votre appartenance.
Tout dans vos élucubrations est anti-musulman, anti- loi 1905, anti-vatican II, anti-républicain, anti- nonblancs, anti-francs-maçons. Vous confondez tout et amalgamez tout: un FN caractérisé.
à Puma
Je n'oublie ni n'omets quoi que ce soit ; en l'absence de mosquée, de synagogue ou de temple xyz, il semble préférable voire nécessaire que des réunions se fassent au vu de tous dans des salles disponibles et aux normes de sécurité plutôt que dans des lieux qui ne sont pas faits pour cela, et où cela peut être dangereux. A défaut de lieu adapté des caves d'immeuble servent régulièrement de mosquée, jusqu'au jour où il y aura un accident, un incendie, une panique qui s'en suit. C'est évidemment la même chose pour les caves près de Saint Eloi où n'hésiteraient pas à s'assembler quelques dizaines de personnes, ou plus, et où les g.o. ont fait eux mêmes les travaux et installations. Sympa, en centre ville ! les patrons de discothèque soumis à des règlements de sécurité drastiques doivent apprécier.
Il est bien évidemment à espérer que si une église se retrouve accidentellement impraticable, la mairie concernée saura prêter une salle communale, des lors que cette mise à disposition sera possible et autorisée par les textes en vigueur. Vous savez en outre parfaitement qu'en France les musulmans manquent de lieux de culte, ce qui loin d'être le cas des catholiques. Vos affirmations agressives ne sont pas fondées. Ceci pour le B.A.-BA.
Au stade suivant mieux valent des réunions officielles que des planques discrètes où l'on fomente du tabassage de musulman (ou de catholique).
Quand bien même vous n'aimez pas qu'on vous le rappelle, vos propos sont tous connotés, signés. Le fromage se reconnait aussi à son odeur.
Vous zavez pas bientôt fini de vous chamailler ?