The Sarko show (III)
le lundi 12 juillet 2010 à 21h08
Monologue sarkozien, suite. Qui aura la réactivité de calculer le temps des questions et celui des réponses ? Qui analysera ces questions qui ressemblent aux questions d'actualité ump dans l'hémicycle ?
Situation économique. La dette. Aurons-nous une question sur les raisons de cette dette, quand le pays est gouverné par l'ump depuis 8 ans ?
Pauvre Nicolas. Quatre crises en trois ans ! Mais avant ces crises, où en étions nous ? Et l'aveu que nous dépendons, la corde sur la gorge, des taux d'intérêt et des marchés.
Monologue, plus que jamais continu. Pujadas anesthésié, s'il en était besoin.
Les bonnes nouvelles : la diminution du nombre des fonctionnaires (134 000 000 euros en deux ans). Tous ceux qui sont soignés dans les hôpitaux apprécieront. L'affirmation qu'il n'y a eu aucun transfert de nouvelles compétences aux collectivités territoriales (!!!); Les niches fiscales : on va raboter entre 7 et 9 milliards sur 172 milliards. Parle-t-on des investissements dans les dom-tom, des forêts et de toutes les niches qui ne bénéficient qu'aux plus riches. Que nenni ! Y a-t-il des questions dans ce sens ? Pas davantage.
"Nous n'aurons plus d'entreprises en France si nous augmentons les impôts" : nous en perdons chaque jour, pourquoi ? Et pourquoi ne lui pose-t-on pas la question ?
Coup de brosse à Pujadas: "Vous êtes un journaliste trop sérieux pour parler du chèque de 30 millions d'euros de remboursement à mme Bettencourt". Et l'autre boit du petit lait. Et se tait. Trente millions, ça va, ça vient...
Plaidoyer pour le bouclier fiscal et déclaration d'amour à l'Allemagne. Hélàs, ce qui fait la force de l'Allemagne, nous ne l'avons pas. Et de nouveau, ce mensonge : ne pas payer plus de 50% de ce que l'on gagne. Mais ceux qui reçoivent le plus en raison du bouclier ne "gagnent" rien : ils ont un patrimoine. Et depuis sont instauration, pas un retour des fortunes dans l'hexagone.
Cet homme sans l'ombre d'un doute, d'une interrogation, ce permanent hommage à soi-même me sort des yeux. Je crois que je vais interrompre ce commentaire à chaud. L'absence de réaction du journaliste est au delà ce que l'on peut supporter.
Commentaires
En voilà une qui va être fichée comme "décrocheuse" !
Un pudding indigeste mêlant auto-satisfaction, déni et méthode coué. Et en face, un mur qui se suffisait de renvoyer la balle et a transformé l'éxercice en un match à un seul joueur.
Et aussi, les mêmes éternelles recettes : la lourde charge, "je suis là pour réformer", le refuge dans la famille ...
@ devine !
Devine ? Vous ne semblez pourtant pas avoir volé le Saint-Esprit... C'est vous qui étiez d'astreinte sur ce blog pendant l'allocution de Sarkozy ? J'espère qu'ils vous l'auront enregistré à Saint-Eloi ou à la mairie.
Sarkozy est éffectivement anesthésiant : parlant sans interruption, dans une surabondance de preuves et d'autosatisfectit. Même quand on connait, on est fasciné.
Excellent, comme d'habitude. Les gauchos vont éructer. Je les entends déjà.
hihihi
Un seul sentiment : la honte ! Je présume que Pujadas a été choisi par l'Elysée ce qui, déjà, est une perversion. Je sais que Sarkozy a suffisamment instillé la peur chez les journalistes (présentateurs devrait-on dire) télévisuels pour pouvoir faire son show sans être dérangé.
Quid du rôle de Patrick Houart ? Mme Woerth a été embauchée au service de la plus grande fortune du pays (c'est déjà un scandale) mais à la demande de son époux (je n'invente rien, c'est clairement dit dans les conversations entre Mme Bettencourt et de Maistre).
Voilà deux questions, parmi les nombreuses qui se posent, que nous aurions tous aimé voir évoquées...
Il est le premier des politiques à me sortir par les yeux au point que je ne l'écoute ni le regarde jamais. Je me contente des commentaires... et je vois combien ce soir encore nous avons eu le même, bonimenteur, content de lui, inculte, méprisant..."hein!, m'sieur pujadasse, gè'étais bon ssoir?"
et demain nous avons les éléments de langage !
à hihihan
"excellent comme d'habitude ". Non, beau parleur fort bien préparé à l'exercice. Au début voix très contenue, presque basse, pas de tics, grande maîtrise de lui-même. Adresse de son coach ? Au fil du temps, par moments, un peu de relâchement puis reprise de la maîtrise sur soi. Pas trop difficile, n'étant guère attaqué ni même contredit. Monologue, longuissime monologue quasi en boucle, phrases types, formatage de pensée à destination d'un public auquel on veut faire avaler la soupe. Aucun naturel, aucune pensée construite riche, juste le seul exercice de style pour emporter le morceau. L'avocat d'affaire. Aucune, aucune conviction chez cet homme si ce n'est ce soir l'impérieuse et urgente nécessité de redresser efficacement la barre et les chiffres des sondages d'opinion, de faire avaler le brouet, dévoilant un grand mépris pour les français qu'il prétend vouloir servir. Le leitmotiv hypocrite "les français ont d'autres soucis que" alors même qu'il les enfonce chaque jour un peu plus dans la précarité, qui peut encore gober ça ? Je me suis un peu assoupi face à ce personnage qui ne m'a pas convaincu une seule seconde. Bon comédien dans un rôle peu attirant, c'est tout. A la fin, le coup de la famille hâvre de paix, le regard qui chavire, c'était le détail en trop, qui m'a fait sourire.
personnellement pour moi indigne de sa fonction n'assumant plus rien pour tout les francais (pour lui c'est dut au 4 crises), justifiant ci ou ca en comparant toujours avec les autres pays europeens mais la france c'est la france c'est pas l'allemagne ni l'espagne pour y prendre a chaque fois le pire, rien sur le chomage, rien sur les problemes de logement, rien sur l'insecurite ailleurs qu'en seine st denis, incapapable de reconnaitre ses erreurs de la loi tepa car osant dire qu'etre riche aujourd'hui c'est normal comment se cher homme peut t'il faire croire aux electeurs que lui seul en 2012 peut encore etre a la meme place pendant encore 5 ans.
Martine Aubry, que je ne ménage pas et elle en a besoin, a été très bonne ce matin sur Frinter sur la prestation du "camelot" de grand chemin.
Au début de l'affaire, NS dit: "Si je dis à Woert de démissionner, c'est qu'il y a quelque chose".
Hier il lui dit de démissionner.
Vendredi, Woert déclare qu'il a lancé un contrôle fiscal sur Banier accusé d'abus sur L.Bettencourt.
Hier l'IGF écrit:"M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget n'est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM Banier et de Maistre, ainsi que les sociétés Téthys et Clymène."
Oups! On est littéralement "par delà le bien et le mal", mais je ne suis pas sûr que c'est dans la bonne direction!
Il faut démonter et démontrer professionnellement le mensonge organisé, et en faire une communication professionnelle.
Martine a très bien expliqué ce matin, mais par l'absurde,
- en signalant que NS ne va accepter un referendum ou une dissolution suicidaire -, l'impasse démocratique où peut conduire la constitution de la Vème quand son pouvoir est aux mains de communicants professionnels au service de quelques grosses fortunes.
Le programme du PS doit comporter un volet important de réforme de la Loi fondamentale des français.
A noter que le PS devrait commencer par se l'appliquer à lui-même.
Nicolas Sarkozy demeure un adversaire redoutable pour la gauche. Une des raisons: le "vote des vieux", dont les enquêtes d'opinion montrent un soutien non encore démenti à Sarkozy. Cet article de "Marianne" de 2009 analysait cela:
http://files.me.com/yvepain/o3xyzv
Extrait: "les plus de 65 ans votent traditionnellement à droite, plébiscitant par exemple par le passé Jacques Chirac, et surtout Edouard Balladur. La demande de sécurité et la volonté de préserver un patrimoine acquis au fil de son existence sont deux des principaux critères qui expliquent ce penchant. Avec Nicolas Sarkozy, il tourne à la passion. « Les retraités plébiscitent son discours de réhabilitation de la valeur travail et d'éloge de la France qui se lève tôt », explique le sondeur Jérôme Sainte-Marie, directeur associé de l'institut Isama. Bref, ce sont ceux qui ne travaillent plus... qui veulent remettre la France au boulot ! «Ils aiment aussi chez Nicolas Sarkozy le chef à l'ancienne, le modèle d'autorité auquel se raccrocher en période de crise »..."
Dans quelle république, un procureur nommément cité dans une affaire (ici dans les écoutes au domicile de Mme B.) peut-il instruire cette même affaire ?
Et de plus recevoir le soutien du Président de cette République.
Bonjour Michèle, Bonjour à tous,
Voici quelques éléments d’anti-langage.
Par quelle sorte d’impertinence cette présidence en 2007-2012 s’acquitte-t-elle de ses nombreux dysfonctionnements ?
Et avec l’accumulation des fricotages faisant suite au Fouquet’s, passé le milieu du gué en 2010 au 14 juillet, c’est l’enfer en France !
C’est l’enfer maintenant pavé de bonnes intentions puisque son président s’est auto-gracié.
Mais gare au feu qui couve !
Un charlatan ne peut remettre indéfiniment son sale linge sous le tapis de la république.
Amicalement
Un one-man-show superbe ! Il sait si bien envelopper les choses que je me liquéfie à chaque apparition ! Franchement, je suis prête à revoter pour cet homme demain, à n'importe quel prix ! Franchement, il est impayable ! Et puis il en impose tellement, vous ne trouvez pas ? C'est une façon de parler, bien sûr. Ah ! si Dédé voit ça de Là-Haut, il doit se régaler !
Un des mensonges favoris de Sarkozy : le bouclier fiscal allemand, qu'il a encore évoqué hier.
Faux, archi faux. Il y a des casques à pointe en Allemagne mais plus trace de bouclier fiscal, qui a disparu en 2006 au meme titre que l'ISF
Il ne reste plus, dans le monde, qu'UN bouclier en plus du nôtre : au Danemark.
Pour le prochain discours, on tient à en informer le Président. Et également David Pujadas qui pourra ainsi jouer son rôle de journaliste.
Un des mensonges favoris de Sarkozy : le bouclier fiscal allemand, qu'il a encore évoqué hier.
Faux, archi faux. Il y a des casques à pointe en Allemagne mais plus trace de bouclier fiscal, qui a disparu en 2006 au meme titre que l'ISF
Il ne reste plus, dans le monde, qu'UN bouclier en plus du nôtre : au Danemark.
Pour le prochain discours, on tient à en informer le Président. Et également David Pujadas qui pourra ainsi jouer son rôle de journaliste.
Eh oh, Michèle, où as-tu vu des casques à pointe en Allemagne? Au musée, peut-être?
Pour le reste, ces références de Sarkozy à l'Allemagne sont toutes biaisées. Il compare des pommes avec des pommes de terre. Mais le mensonge (j'ose croire qu'il sait ce qu'il dit) fait depuis toujours partie de ses moyens de gouvernance.
Il ment même sur lui-même: "je ne suis pas en homme d'argent" a-t-il osé dire droit des les yeux des 6 millions de téléspectateurs. J'ai failli laisser tomber mon verre d'eau minérale!
tellement bien orchestre le one man show qu'au bout de 5 minutes il est capable de vider une salle entiere, incapable d'incarné le moindre espoir de voir mieux mais helas nous avons tous encore 18 mois a faire avec donc je crains le pire de pire, politique generale sincerement a bout de souffle, plus aucunes idees avec une seule et unique ideologie du tout pour moi et mes amis et rien pour la masse, le monde del 'argent du travail contre le monde du travail sans argent.
Les casques à pointe sont juste un clin d'oeil à certains Allemands que je connais...
Ca la fout mal pour les socialos donneurs de leçons
http://www.lefigaro.fr/politique/20...
Quizz :
Qui dit à son mari le matin, quand il part au bureau : "N'oublie pas tes affaires" ?
1. Florence W.
2. Carla B.
3. Mauricette Tournebœuf
à donner la nausée, les réponses du premier ministre aux questions d'actualités, enterrant l'affaire Woerth comme le Président de la République l'a fait, avant meme que la justice se soit prononcée.
Ils sont tellement sûrs que les bons offices du Procureur Courroye iront dans leur sens. On a mal de vivre en ce pays.
@ Alain,
" ...enregistrée... ", ce serait mieux !
"le monde de l 'argent du travail contre le monde du travail sans argent"
Belle formule monsieur Bredel ; on pourrait presque aller jusqu'à "le monde de l'argent sans travail contre le monde du travail sans argent", ne croyez-vous pas ?
(*).... c'est peut-être dangereux, finallemment, la résidence présidentielle de la lanterne, non ?
@ devine !
"Enregistré" se référait à Sarkozy et non à l'allocution. Désolé que votre esprit n'ait pas été formé à l'ellipse. Ravi en revanche que le reste de mon commentaire vous agrée.
Ca la fout mal pour les socialos donneurs de leçons
http://www.lefigaro.fr/politique/20...
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Un '' exemple '' à gauche pour 10 à droite. Bravo, on est dans la moyenne !
Relevé cette phrase dans le monologue du Président : "L'Etat faisait ce qu'il veut".
Nous avons bien compris que ce présent, bien imparfait, va durer encore un peu.
Après d'autres, Bruno Dive relève ce matin dans Sud Ouest les approximations et les contre-vérités du discours sarkozien ... qui n'a été écouté que par un Français sur dix !
@ alain,
Désolé, mais il n'y a pas là vraiment ellipse - et on ne parle pas ici d'ellipse narrative -, tout au plus peut-être métonymie, et encore...
En tout cas rien qui ne justifie votre fautif écrit.
Vous vous défaussez bien mal de vos erreurs, et avant de vous essayer assez tristement au jeu des mots, exercez-vous à maîtriser celui des lettres.
A propos de lettres et de mots, vous, Ô combien Grand Démocrate, il est où mon premier commentaire ?
Censuré ? Non, pas vous, ce n'est pas possible !?
Le premier commentaire en question a fait l'objet, lui, bel et bien, d'une "ellipse" narrative. En clair, il a été censuré ; pourtant, il n'était pas bien méchant, mais devait gêner.
Alain,
Ta thèse de l'ellipse est indéfendable.
Alain,
Ta thèse de l'ellipse est indéfendable.