Réforme des retraites (I) : les données du problème
le dimanche 4 avril 2010 à 17h42
Le politique qui saura faire toucher des deux mains aux Français l'idée que personne ne se sauvera seul et que, dans l'état du pays, chaque choix implique un effort" et que l'on ne peut donner à Pierre sans rien demander à Paul méritera de diriger le pays. Avouons-le : c'est pas gagné.
La réforme des retraites va être, de ce point de vue, un cas d'école.
Qu'est-ce qui est aujourd'hui inacceptable ?
- Des retraites misérables, avec lesquelles nul ne peut vivre décemment.
- L'inégalité de situation où sont les grands âgés au moment où la perte d'autonomie s'installe. Ils doivent être alors, comme tous les Français devant la maladie, pris en charge selon leurs besoins et de manière égale.
Qu'est-ce qui est incontournable ?
- La prise en compte de la durée de l'allongement de la vie et la modification des équilibres entre les différents âges de la vie. Cette prise en compte doit concerner tous les Français, y compris les âgés eux-mêmes. Sinon, cela reviendrait à faire porter à une tranche de population qui se ressere (les actifs), une charge de plus en plus grande. A ceux qui ne veulent pas envisager l'allongement du temps de cotisation, posons la question : au moment où vous entriez dans la vie active, auriez vous imaginé de financer, outre les charges d'éducation/santé du jeune âge , celle d'un retraité qui vivra trente ans ? A terme, cela veut dire : ne bénéficier pour soi même que de la moitié, et bientôt le tiers, de son salaire. Ce que vous n'imaginiez pas pour vous même, imaginez-vous de le demander à vos enfants ?
- La prise en compte des différences des conditions de vie, y compris la pénibilité du travail, mais pas seulement. Ici, d'ailleurs, l'incontournable rejoint l'inacceptable. Peut-on en effet accepter que des catégories socio-professionnelles différentes aient plus de six ans de différence de conditions de vie ? L'urgence c'est bien sûr de réduire cette différence en agissant sur les conditions de vie et les conditions de travail, c'est à dire par une politique de santé publique et de santé au travail. Même les socialistes ont trop délaissé ce champ, ce qui n'est pas une raison pour persévérer.
Mais en attendant de le réduire (et sans cesser de tenter de le faire), il faut l'inclure dans la réflexion et dans la réforme. Une année d'un travail pénible, doit bénéficier d'un "bonus" en terme de cotisation, relativement à une année d'un travail sans facteurs de pénibilité. Certains disent : contentons-nous d'apprécier l'espérance de vie, puisqu'elle est moindre dans les mêtiers pénibles. Mais nous arrivons alors à une aberration : l'espérance de vie des fumeurs est nettement moindre que celle de la population générale : allons-nous légiférer pour que les fumeurs partent à la retraite plus tôt que les autres ?
Commentaires
Toujours les mêmes erreurs :ce qui compte dans un pays c'est le volume du PIB .Après ce n'est qu'une question de répartition des richesses entre les gens et peu importe le nombre d'actifs (tant mieux d'ailleurs si on a besoin de moins de travailleurs ). Le tout c'est de ne laisser personne sur le bord du chemin (d'assurer des revenus à tout le monde).
toujours un calcul d'apothicaire deja penser qui paie le chomage 5 000 000 de chomeur en france et meme pas la moitie d'indemniser pour quel raison, lorsque vous avez des gns qui vivenent indecement a cote poser vous les conditions dabord d'un partage de la richessse car on peut en creer chaque annee mais lorsqu'elle n'est pas juste reparti a force il ne va rien rester l'argent qui circule mal c'est bel et bien la cause des maux de notre société.
au fait il manque combien d'argent pour boucher le trou de la retraite en 2010 car j'ia vu dernierment les entreprises du cac 40 afficher apres impots environ 50 milliards d'€ de benefices, est ce qu'une petite partie suffirait t'elle
Michèle, si on met tout sur la table, ce qui est normal dans une réflexion, il faut à l'insupportable et à l'incontournable ajouter un troisième point : appelons-le "l'imaginable", et rangeons y tout ce qu'il nous reste à découvrir, à inventer. C'est aussi dans ce champ de l'intelligence humaine que se trouve une partie de la solution. A ce titre, il faut par exemple réfléchir à l'élargissement de l'assiette de financement des retraites à d'autres revenus, comme ceux du capital. J'ai entendu parler d'un fonds qui pourrait être alimenté par les bénéfices des autoroutes à péage, au terme de leur concession au secteur privé, etc.
C'est le moment pour le PS de faire preuve d'imagination, sans se ranger derrière la fatalité des "TINA" de la majorité ("There Is No Alternative", répétait Thatcher). Il y a forcément des alternatives et la politique, c'est avoir une volonté et faire des choix. S'il n'y a plus de choix, on n'a plus besoin de politique(s). C'est aussi cela qu'ont dit les abstentionnistes des régionales.
A quoi que nous arrivions au bout du compte, il importe donc que le P.S. commence au moins par lancer à la droite le défi de la réflexion, sur le modèle de "La France a du pétrole quand elle a des idées !" Le 18 juin 1940 nous a appris que la raison n'est jamais dans l'acceptation de la fatalité : soyons raisonnables !
@ mme delaunay
deja moi je pense que vous ne connaissez meme pas un petit dizieme reellement du probleme des retraites tellement ce probleme est multiple et large dans lui meme dans des endroits ignorer par pas mal de monde et non lie a l'age ni a son probleme meme de financement mais de beaucoup d'a cote.
A Alain. Je n'évoquais dans ce premier élément de réflexion, que les données brutes, les pierres sur le chemin, pas les moyens de les contourner, de les déplacer ou de les affronter. Il y a des pistes, toutes doivent tenir compte de ces données.
Bravo pour cette démarche parlementaire sur les horaires des personnels d'entretien. Quand j'étais étudiant, le personnel d'entretien de ma cité universitaire, fonctionnaire, passait à 10h00 le matin. Le rythme était tranquille, on discutait souvent deux minutes. Arrivant maintenant à l'université à 8H00 le matin, je croise le personnel d'entretien qui s'en va et j'en suis bien embarrassé. Ca ne serait pas un vrai problème que ces gens travaillent en même temps que nous, je me le suis cent fois dit. Prestataire extérieur, université recentrée sur ses missions. J'en viens à croire que la "prestation" parfaite doit donner l'illusion au client que le travail est fait sans vrai humain, sans visage, comme par magie : tu viendras quand je ne serai pas là, pour que je ne sois pas conscient de ton existence.
Demander que ces personnes travaillent aux mêmes horaires que la plupart des gens est bien sûr leur rendre la vie pratique, physique et familiale plus vivable, mais aussi un geste fort pour signifier l'égale dignité des travailleurs !
Accessoirement, voilà le genre d'action utile à faire connaître le bon côté du PS ! (j'ai bien dit : accessoirement)
Ton billet est très intéressant, Michèle
Hélas, il fut d'abord envahi par des trolls ( ump, voire fn ?), mais on voit vite une belle proposition de Catherine : " Ne laisser personne au bord du chemin".
Ensuite, dans le premier de ses comm, Patrice rappelle à juste titre que " l'argent circule mal".
Enfin, le comm d'Alain est une belle aire de départ pour un vaste débat.
Mais on est parfois amer quand est abordé le sujet de travailler plus longtemps. Car ça rappelle trop "travailler plus pour...". En plus, on sait depuis la crise financière qu'il y a de l'argent (et quand il n'y en a plus, on en fabrique !) : aux USA, les traders ont reçu, en 2009 année de la crise, 150 milliards de dollars de bonis ! En France, explosion aussi des boni après les interventions des...contribuables.
En France toujours, les niches fiscales réservées aux seuls manitous du CAC 40 coûtent 20 milliards d'euros, soit le deficit de la Sécu !
- Je n'invente rien, c'est Lagarde qui avoue :
http://veilleur.blog.lemonde.fr/201...
En France, 10 millions de personnes sous le seuil de la pauvreté. Et pendant ce temps là, 40 prédateurs ( CAC 40) à qui on offre l'équivalent du deficit de la Sécu. Une Sécu qui devrait gérer les retraites...
Comment, avec ces chiffres, demander un "effort" aux travailleurs pour les retraites, ou autre chose ?
Ceci dit, ton billet est, comme toujours, très bien pensé et argumenté.
Il faut tenir compte à la fois de la pénibilité du travail, de l'espérance de vie,....
Mais ce message ne peut passer que dans un monde où règnerait un peu d'équité. Ce qui n'est pas le cas de la France, ni de l'Europe,..., à l'heure actuelle.
En résumé : travailler plus, ou plus longtemps, si c'est pour nos enfants et petits-enfants, on veut bien. Mais pour les faquins du CAC 40, certainement pas ! Vaut mieux crever...en espérant qu'ils crèvent avant nous, ce qui dégagerait la route.
Désolé, Michèle, me voilà (encore) assez radical...
Si de toute évidence, l'élargissement de l'assiette de financement des retraites doit être envisagé de même que l'affectation d'une partie des gains de productivité de l'économie à ce grand défi du XXI° siècle... on n'occultera pas le débat sur les âges de la vie... Quand bien même trouverait-on les ressources nécessaire pour conserver le système des retraites sans exiger davantage d'effort !
L'allongement de l'espérance de vie repousse, quoique de façon relative et variable en fonction des individus, les limites de la vieillesse. La répartition des temps de travail et d'inactivité au cours de la vie d'un travailleur est elle optimale ? Est-il satisfaisant d'acquérir à grands efforts une formation en première partie de vie... qu'il sera ensuite très difficile d'actualiser (malgré les lois sur la formation professionnelle) puis de concentrer sur une période courte de la vie une hyperactivité professionnelle, pour déboucher enfin sur une très longue période d'inactivité économique?
Par ailleurs, le système pourra-t-il réellement évoluer tant que les entreprises feront tout pour se débarrasser de leurs salariés âgés, considérés (à tort) plus chers et moins performants.
Le débat actuel révèle en creux, l'ambigüité du rapport au travail de nos contemporains... On a certes besoin du travail pour vivre... le chômage demeurant un drame ! Mais on a également envie de se libérer de la contrainte qu'il exerce au quotidien sur nos existences.
La gauche, à mon sens, doit articuler la question des retraites avec celle du contenu et des conditions du travail. Les conditions actuelles du marché de l'emploi et du management productif, font que tous les travaux deviennent pénibles... Le travail se complexifie, se parcellise. Les cadences augmentent, y compris dans les services et dans le secteur tertiaire, et les salaires ne suivent pas. La pression sur des salariés, individualisés, ayant perdu le bénéfice des solidarités d'antan, devient lourde... L'impression que l'on demande la même intensité d'effort à un jeune de 20 ans comme à un senior de 55 ou 60 ans prédomine. Alors il ne faut pas s'étonner du refus de travailler plus longtemps exprimé par une large part de nos concitoyens. On cite l'exemple danois... et son âge légal de la retraite à 67 ans. On oublie de dire que les seniors travaillent très différemment que les jeunes... Ce qui facilite leur maintien dans l'emploi. Pour l'instant, je n'ai pas l'impression que le Gouvernement et le Patronat aient envie que l'on parle des conditions du travail à l'occasion du débat sur les retraites. C'est pourtant dommage !
Que proposez-vous ? La retraite par répartition et comment la financer ? La retraite par points ? La retraite en comptes notionnels ? Est-il normal que le capital soit moins taxé que le travail ? Est-il normal qu'une personne comme Bernard Arnault augmente sa fortune de 76% en un an pour la porter de 16 milliards de dollars à 27 milliards de dollars ? Est-il normal que 16350 personnes perçoivent 585,5 millions d'euros au titre du boucliers fiscal alors que la retraite de 5 millions de fonctionnaires a été, difficilement puisque ne respectant pas la loi, augmentée de 420 millions d'euros ?
@ Michèle (com 7)
La démarche ne m'avait pas échappé, d'où ma mise en garde : si l'on commence par l'incontournable, assimilable à la fatalité, les signaux qu'on envoie sont assimilés à ceux de la droite, en donnant l'impression qu'on accepte grosso modo ses solutions, l'emballage cadeau en prime. Alors, comme disait un vieux paysan de ma connaissance que j'essayais en 74 de convaincre de voter Mitterrand : "Tu sais, être mordu par un chien ou par une chienne..."
Si l'on doit accoucher de la même chose, la droite proposant les forceps et la gauche la péridurale, à quoi bon ? On a connu la France plus inventive, en des époques reculées où elle avait l'ambition de montrer la voie au monde, plutôt que de faire son marché chez les voisins. Croit-on vraiment que, dans le contexte actuel, il soit plus utopique de ramener l'imagination au pouvoir que de laisser les vieux au travail ? La France demande à la gauche de l'imagination, pas des soins palliatifs ! On perd les élection à l'oublier.
P.S. à Paul GREGOIRE
Dans une société de consommation, le retraité n'est pas en inactivité économique : il utilise sa pension à consommer, notamment dans des secteurs où il ne le ferait pas s'il était encore au travail. Il s'implique par ailleurs très largement dans le secteur associatif, etc. Le retraité ne fait pas plus retraite que l'actionnaire n'est dans l'action. Ou le chômeur... au travail, même si on l'appelle joliment aujourd'hui "personne disponible sur le marché de l'emploi".
aujourd'hui en vu la prochaine loi des retraites, c'est faire payer au monde du travail les multiples crises boursieres qui se renouvelle année apres année un humain qu'il soit au travail ou sans ou en dehors c'est un humain et il existe aujourd'hui des limites a cesser de considerer parce qu'on ne travaille pas ou plus qu'on est des bouches de trop a nourrir, attaquez vous deja au chomage et au pouvoir d'achat et a reduire les inegalités et demain plus a se poser de questions sur les retraites, ce qui a deaj ete largement oublier par mr balladur et mr fillon lors des dernieres fois et qui n'a fait qu'helas amplifier le probleme, tout autant que la pauvreté et le travail precaire. on a sut renflouer les banques et le systeme capitaliste mais aujourd'hui ou est le retour de ce que doit ce systeme a notre société
Un "point de vue" du Monde à lire absolument, sur l'homme que nous allons dans deux ans mettre à la retraite :
http://www.lemonde.fr/opinions/arti...
@ mme delaunay
enfin ou est votre esprit socialiste, l'an dernier nous sauvons le monde de la finance, nous relancons la machine economique avec plus de 70 milliards de dette en plus qui a fait 600 000 chomeurs en sus
et ces chers banquiers se redistribue a nouveau des bonus apres avoir rembourse leur "dette" (deja ou a ton ete chercher l'argent que nous leur avions preter)
et a qui ont demande de faire des efforts pour notre systeme de retraite, aux victimes aujourd'hui d'une société qui ne vie que par l'argent et pour l'argent au profit d'une caste réduite, enfin moi je me demande comment les banquiers peuvent se donner des bonus ou autre alors que la bourse est toujours a plus de 25 % de son plus haut atteinds en 1999 c'est a dire il y a plus de 10 ans lorsque son niveau avait atteinds au 31 decembre 5958.32 points.
il serait bien aussi que les politiciens mettent fin a leur petit systeme de retraite de privilegies et de beaucoup d'autre choses a cote comme le cumul de mandat et de ce qui va avec.
@ bredrel
Ton dernier paragraphe est encore l'expression de cet antiparlementarisme primaire qui remplace la reflexion par la jalousie.
@ tous
ce qui est rarement dit: il existe dans nos caisses un déficit abyssal pour payer les retraites des fonctionnaires (des plus "petits" comme des plus "grands"). Des dizaines de milliards d'euros par an. Et cela se savait. Les experts, les syndicats l'ont dit aux responsables politiques, sans la moindre réaction de leur part. L'Etat, et non seulement l'Etat français, tous les Etats, et toutes les organisations internationales, ont tout simplement "oublié" de mettre de côté les sommes nécessaires (p.ex. dans le cadre de fonds dédiés) pour payer ce qu'ils étaient obligés de payer sur la base des lois et règlements qu'ils avaient adoptés. Aujourd'hui les Woerth, Baroin & cie. réflechissent comment ils peuvent gruger les fonctionnaires (des plus petits jusqu'aux plus grands). Selon l'adage que les promesses n'engagent que ceux auxquels elles sont adressées? Non, en violation de la loi et de la Constitution.
@ Montesquieu
Oui. Cela signifie que chaque mois les fonctionnaires reçoivent un bulletin de paye qui est un faux en écriture. Il indique en effet une charge patronale fictive, puisque non versée à une caisse de retraites, lesdites retraites étant payées directement sur le budget de l'État. En d'autres termes, l'État a "fait la noce" avec l'argent des retraites. Si cela ne posait pas de problèmes quand les baby-boumeurs étaient au turbin, c'est une autre paire de manches maintenant qu'ils rendent leur tablier !
On organise donc la battue aux fonctionnaires (comme au renard ou au sanglier dans les campagnes), pour en faire baisser le nombre, et payer les retraites avec les économies réalisées. La cerise sur le gâteau, c'est qu'en supprimant des fonctionnaires, on supprime des gens qui cotisent pour payer les retraites...
Décidément, vous n'avez rien compris, à moins qu'on ait oublié de vous préciser que, si elles ont bien été déduites de leur salaire brut, leurs cotisations n'ont jamais servi non plus à payer les retraites ! Cela dit, c'est évidemment le baudet de la fable qui est coupable, et c'est bien lui qu'on va faire payer, en l'accusant sinon de mettre en péril les enfants de ses enfants jusqu'à la septième génération.
à Patrice Bredel. Vous avez raison : malgré de multiples auditions à l'Assemblée, malgré des débats, des lectures, je ne connais sans doute pas plus du dizième du problème des retraites, tellement il est complexe, tellement il va loin, impliquant toute notre vision de l'âge, mettant en cause les questions de santé etc...
Pour autant, avec vous et beaucoup d'autres, quel que doit le pourcentage de leur connaissance, je crois que nous devons réfléchir et que ne pas rester à regarder, à affirmer et à critiquer.
à Montesquieu : vous avez raison, comme souvent depuis trois siècles ! Nous empruntons chaque mois pour payer les retraites des fonctionnaires -et pas que cela- ; Les supprimer, comme vous le dites, est pire que le mal, parce qu'on supprime aussi les cotisants.
@ mme delaunay
sauf que d'un cote vous boucher un trou qui va se creuser ailleurs et mille fois plus grand au final, doit on rentrer dans cette logique de regression sociale ou demain il sera encore une fois question de competivité et oui la misere demain c'est pas 8 millions de personne mais 12 ou 15 et meme la delinquance qui monte et donc qui derriere un cout pour le systeme de justice est une consequence des reformes enterieurs allant meme plus loin demain ce deficit des retraites ira en faire un dans le budget famille mais ou sont passe les 70 milliards d'€ du plan de relance qui vont nous couter au bas mot entre 2 et 3 milliards par ans de quoi regler deja 1/3 du probleme des retraites surtout celle de la fonction public et quid des 1 milliards de mme bachelot pour la grippe h1n1, et quid des centaines de millions d'€ que pourrait nous couter l'augmentation du prix de la consultation, les medecins sont il si pauvre que cela pour ne pas eux avoir aussi un petit effort a faire, mais eux semble ignorer que notre pays est en crise.donc comme je disait attaquer vous deja au chomage, aux probleme du logement du travail precaire et de la pauvrete et lorsque apres avoir traiter ces quelques babioles qui sont tout de meme la base a notre protection sociale dont on entends beaucoup parler d'aller de l'avant mais jamais de resultats, peut etre qu'apres si vraiment il reste un probleme sur les retraites les francais feront des efforts.
maintenant mme delaunay lorsque quelques personnes ou un systeme de société veut vous cacher les choses il va pas vous le dire mais va dire sa verite maintenant a chacun d'aller a la peche et de reflechir plus profondement a la chose, meme les econonistes le savent mais pourquoi il vous le dirait. vous savez un malade si vous lui dite pas qu'il est malade il s'ignore et bien les auditions, les debats que vous avez mette un chiffre devant quelques formules mathematique et pour peu que vous preniez cela pour argent comptant et oui vous avez en face des experts et bien l'affaire est emballé.
Non, Michèle, peut-être mon langage un peu suranné vous a menée sur une fausse piste: mon souci est que l'Etat qui embauche des fonctionnaires sur la base d'un contrat fixé par la loi et contenant un droit à la retraite ne tienne pas parole malgré la loi, ma chère loi. Il était obligé, pour pouvoir respecter sa parole, respecter la loi, de faire des provisions. Or, il ne l'a jamais fait et maintenant il est au pied du mur. Il voudra réduire les retraites, contrairement à ses engagements, parce qu'il n'a pas géré la maison comme un bon père de famille. Comme Alain le dit
@ montesquieu
et pourtant il taxait chaque fonctionnaire d'un impot retenus pension, comme il leur fait payer l'ass enfin lorsque j'ai vu le rapport du cor avec son graphique et ses objectifs en terme aussi d'emploi cela me fait bien rigoler deja sur le temps qui va etre mis pour aller jusque 65 ans 1 trimestre de plus par ans soit 20 ans donc de quoi cacher comme cela le chomage qui montera de ce fait de 100 000 par ans mais de voir au final un taux de chomage necessaire au alentour de 4.5 % de la population active je rigole et des taux de croissance a 2.5 alors que nous avons des deficits budgetaire a 3 % voir plus donc qui accelere la difference entre dette dont on paie les interets et le pib et qui detruit les emplois c'est a se tirer une balle pour celui qui veut bien faire croire ca a celui qui veux bien l'entendre et croire cela comme une verite, ou le rouge par un petit coup de baguette magique est devenu vert sincerment ou est l'honnete.
Cette réforme des retraites, qui n'est pas une urgence économique (contrairement au discours du pouvoir), doit être l'occasion pour la gauche de présenter un vrai projet de société. La répartition des efforts du travail est une question essentielle pour la justice sociale. Il faut maitriser l'aspect comptable, mais la gauche sera crédible si elle est capable de montrer que son projet s'appuie sur les valeurs traditionnelles, qui l'ont fait jusqu'à présent se différencier de la droite.
Bonjour,
Il est exact que les retraites minables sont inacceptables, qu’intégrer une population cotisante accrue est incontournable, et qu’il faille à l’avenir appréhender les disparités sociologiques liées à la contrainte-travail autrement qu’en terme de corporatisme. Mais je rejoins Alain quand il écrit «réfléchir à l'élargissement de l'assiette de financement des retraites à d'autres revenus, comme ceux du capital », parce que des solutions plus équitables existent.
Depuis 60 / 70 ans les partenaires sociaux (employés et indépendants, les organisations patronales sous l’arbitrage des pouvoirs publics) ont établi que la retraite par répartition serait la règle pour assurer, au prorata des cotisations versées pendant X années, une rente à toute personne ayant exercé une activité. Le principe instauré assurait que la génération en activité financerait celle qui a été rendue inactive en raison d’une activité arrivée à son terme. Précisons tout de même que cette modélisation demeurait cohérente tant qu’elle "habitait" le cadre d’une économie de marché intérieur alors qu’on ne connaissait pas encore de dérégulations géostratégiques. Les dérèglementations arrivées dans le monde du travail avaient été entérinées par les pouvoirs publics qui auraient dû intégrer dans leurs décisions la donnée retraites afin de nous éviter d’avoir à affronter la politique du fait accompli.
Donc aujourd’hui, si l’on n’y prête pas plus attention, on passe à côté de l’identification d’un phénomène en fort accroissement. En effet la richesse produite, pour reprendre la contribution incomplète de Catherine s’exprimant en termes de produit intérieur brut (PIB) pour affirmer une garantie-retraites obligée, s’éloigne toujours plus du produit "résiduel" brut (la richesse distribuée aux acteurs de l’économie réelle). Cela a pour conséquence, comme l’a indiqué Patrice Bredrel, que «l'argent circule mal » puisque le PIB n’alimente pas, loin s’en faut, le volume de l’économie intérieure animée par l’ensemble des acteurs y travaillant. Nous savons avec certitude que le système financier capitalise progressivement hors de nos frontières (maintenant France et CE) le revenu intérieur en exerçant une pression inouïe à la baisse des revenus sur le salariat et la petite entreprise. La pression est entretenue par les considérations actionnariales, des investisseurs financiers, provoquant des décentralisations, des externalisations d’activités de services hors frontières, etc. … de façon à limiter l’offre de travail intérieur face à une demande allant selon leurs plans inéluctablement crescendo.
En définitive étant donné que la population au travail fond comme peau de chagrin, prenons garde de n’obtenir qu’une victoire à la Pyrrhus sur le problème des retraites, lequel nous saisira de nouveau dans peu d’années à l’instar de la dernière réforme dite Fillon ! Car ce monde ultralibéral nous prépare d’arrache-pied un système de dupes par ultra-capitalisation.
Amicalement
et un probleme qui ira crescendo au fur et a mesure ou il faudra aborder le probleme d'evolution des salaires de la fonction public suivant le systeme existant aujourd'hui celui des grilles indiciaires encore que celle ci soit deja largement fausse au niveau des remunerations servi a cause justement de l'endettement de l'etat et de notre protection sociale avec des indices de prix faussés pour eviter le encore plus, demain le petit fonctionnaire meme avec une certaine securité d'emploi va juste survivre avec comme salaire en debut de carriere le smic et qui rsique d'etre le meme en fin de carriere fort bientot et ces personnes seront exclus du systeme de capitalisation n'ayant meme pas peut etre les moyens de se payer une complementaire santé.
nous ne sommes nullement loin ou une generation sur 2 travaillera et avec 7 ou 8 personnes a faire vivre avec comme seul et unique salaire un smic.