Parking de Pellegrin, Michèle DELAUNAY fait une proposition

Suite à l’annonce de la mise en place d’un parking payant à l’Hôpital Pellegrin, Michèle Delaunay, qui a fait pendant de longues années l’expérience de l’impact négatif des difficultés et du coût des parkings sur la présence des proches au côté des malades hospitalisés fait aujourd’hui une proposition à Monsieur Yves VIGNAU, Directeur de l’Hôpital Pellegrin : accorder à chaque malade hospitalisé une carte permettant un accès gratuit de 8 jours renouvelable pour le véhicule d’un proche, du choix du patient.

Elle insiste sur le fait qu’un parking d’hôpital ne peut être considéré comme n’importe quel autre, comme une source de bénéfices et que le caractère payant ne peut avoir d’autres finalités que la régulation des flux et l’inciter à réserver l’usage du parking à ceux dont le motif est l’état de santé de leurs proches ou d’eux-mêmes.

 »Monsieur Yves VIGNAU

Directeur général

Hôpital Pellegrin

Place Amélie Raba-Léon

33 000 BORDEAUX

Bordeaux, le 24 janvier 2012

Monsieur le Directeur,

Je connais, pour l’avoir vécu, votre engagement et votre créativité mises au service des conditions d’accueil et de séjour des malades et c’est aujourd’hui sans aucun esprit de polémique que je m’adresse à vous.

Plusieurs années d’exercice à l’Hôpital Saint André m’ont fait mesurer la pénalisation subie par les familles des malades dans un établissement où il n’existe aucun autre parking que payant. Nombreux sont en effet les visiteurs qui calculent le temps passé auprès de leur proche et le traduisent en coût de stationnement.

Cette charge est aujourd’hui aggravée par le prix de l’essence et nous ne pouvons ignorer ce que représentent des visites parfois quotidiennes pour des familles dont le domicile est souvent éloigné de l’hôpital. Elles sont majoritaires en raison de la large audience de notre CHU.

Le problème du caractère payant et du tarif progressif du parking de Pellegrin ne peut donc rester sans réflexion et sans proposition de la part de tous ceux qui n’ont d’autre souci que de permettre aux patients de bénéficier aussi souvent que possible de la présence de leurs proches.

Pour ma part, je serais très heureuse que puisse être étudiée la possibilité de donner à chaque malade hospitalisé par exemple, à l’occasion des formalités administratives d’entrée, une carte autorisant un accès gratuit pour un véhicule et ceci pour une durée de huit jours renouvelable si la durée de séjour l’impose.

Les modalités peuvent être aménagées en particulier afin d’écarter toute déviation d’usage mais le point important est de ne pas pénaliser la possibilité, ni la durée des visites aux malades pour un proche au moins, du choix du malade.

En ce qui concerne les consultations et les visites par examens médicaux, je ne peux pour ma part que regretter que le principe de la première heure gratuite ait été écarté et je vous demande de le réexaminer.

Le parking de « l’hôpital », avec toute la signification que nous accordons à ce mot, ne peut être à l’égal des autres parkings de la ville considéré comme une source de profit. Son caractère payant ne doit être qu’un objet de régulation.

Je vous remercie de votre attention à ce courrier et vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur, mes meilleures salutations.

Michèle DELAUNAY  »

Un exemple de plus des méfaits de la politique gouvernementale d’immigration.

Le cas de Monsieur Diego Romero Ortega montre l’ineptie de la politique gouvernementale à l’égard des étrangers qui ont toute légitimité pour apporter leurs compétences et être accueillis sans réserve.

Ma lettre à Monsieur Claude GUEANT, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités Territoriales et de l’Immigration:

Monsieur le Ministre,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de Monsieur Diego ROMERO ORTEGA, ingénieur et architecte qui s’est vu refuser un changement de statut étudiant-salarié alors que ses employeurs lui avaient proposé un contrat à durée indéterminée.

Monsieur ROMERO ORTEGA a fait ses études à l’Ecole d’architecture département développement durable et à l’INSA département GCU à Lyon. Puis il a travaillé pour l’agence de paysagiste Base sur le projet Euratlantique d’aménagement du quartier de Bordeaux Saint Jean – Belcier. À la suite de la proposition de ses employeurs, il a demandé à passer du statut d’étudiant à celui de salarié auprès des services de la Préfecture de Police de Paris.

Malheureusement, le 8 décembre 2011, ce changement lui a été refusé par la Préfecture. Or, ce projet qui devait être dirigé par Monsieur ROMERO ORTEGA est d’une importance capitale pour l’attractivité du territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Qui plus est, ce dernier a établi un PACS avec une française, Mme Maryline THEVENET, depuis 2009, et a non seulement une vie privée, en plus d’une vie professionnelle, en France depuis plusieurs années.

Je me permets donc, Monsieur le Ministre, au regard de ces éléments de surseoir à la procédure en cours et de prier Monsieur le Préfet de Police de Paris d’agir en ce sens.

Je vous en remercie et vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, mes meilleures salutations.

Michèle DELAUNAY

Galette de la Maison de Retraite Villa Pia

Aux côtés de Rodolphe KARAM, Directeur et de Matthieu ROUVEYRE, Conseiller général, Michèle DELAUNAY a partagé la traditionnelle galette avec les résidents de la Maison de Retraite, au son de la « Javanaise ».

Cérémonie de la Sainte Barbe 2011

La cérémonie de la Sainte Barbe est plus qu’une tradition, presque un rituel avec ce que ce mot ajoute de dimension spirituelle à cette belle réunion en l’honneur du corps des sapeurs pompiers. Le beau visage des trois « soldats du feu » morts dans ce combat pour la sécurité de tous en a, cette fois encore témoigné (leurs visages a été projeté brièvement derrière les intervenants).

C’est aussi un rapport d’étape de l’activité de ce corps aimé des Français dont le nombre d’interventions est constamment croissant. 25 interventions en Gironde au cours du seul temps des discours officiels.

C’est aussi un rendez-vous auquel nous sommes nombreux à vouloir ne jamais manquer chaque mois de décembre à la caserne d’Ornano.

La cérémonie s’est ouverte avec la remise de la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur au Médecin-Colonel Christine DELARCHE.

Chaque année, les sapeurs pompiers professionnels et volontaires de la Gironde interviennent près de 100 000 fois, soit 300 à 400 interventions par jour.

Philippe Madrelle, président du Conseil général et Sénateur de la Gironde, a d’ailleurs appelé à une diminution des actes d’imprudence et à rappelé l’importance de ne pas saccager un territoire qui est notre patrimoine commun ; et Michèle Delaunay a rappelé l’attachement au social du Conseil général de la Gironde dont elle a souligné l’engagement. En 2012, le Conseil général apportera en effet une subvention de 84 millions d’euros au SDIS 33.

Les sapeurs pompiers sont la seule institution qui n’est jamais critiquée ni remise en cause grâce au dévouement, au courage et à l’abnégation des femmes et des hommes, professionnels et volontaires, qui s’engagent dans les soldats du feu.

Urbanisme de la Bastide : les réserves des élus PS

Autour d’Emmanuelle AJON, ce matin 12 décembre, les élus socialistes de Bordeaux ont exprimé leurs désaccords et leurs réserves concernant le projet d’urbanisme de la Bastide. Ils ont tout d’abord déploré que ce projet ne soit en réalité qu’un kit de projets successifs sans vision d’ensemble, sans réalisation emblématique du 21ème siècle et plus encore, sans concertation réelle avec les habitants en dehors de quelques ateliers par petits groupes dont peu ont été informés.

Un des regrets est aussi l’attitude incohérente vis à vis du quartier de la Benauge mêlant projets de démolition et densification des logements sociaux au mépris de l’enjeu de mixité réussie de ce quartier. De plus, toutes les réalisations sont actuellement suspendues à la possibilité non certaine de l’arrivée du tramway.

Une seconde difficulté majeure concerne les accès au pont Bacalan-Bastide (BA-BA) : autant de chemins vicinaux à l’aboutissement d’une réalisation de dimension autoroutière. Cette incohérence a été dénoncée depuis les premières esquisses du projet par les élus socialistes comme les élus verts et il y a à craindre qu’elle ne soit qu’une étape vers un dimensionnement plus important des flux de véhicules encombrant et polluant le quartier de la Bastide.

Enfin, le projet de l’éco-quartier Bastide Niel laisse en suspend de nombreuses questions : quels équipements publics à part les écoles, quelle prise en compte du risque inondation, quel stationnement quand on sait qu’il est prévu moins d’une voiture par famille, quelle gestion des eaux usées ?

Les élus socialistes ont conclu en réclamant un urbanisme participatif qui reconnait la compétence de tous : urbanistes, entreprises, architectes et surtout les habitants.

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