Michèle Delaunay propose de positionner Charles Perrens « centre expérimentateur d’injection protégée »

Lors de la première réunion du Conseil de surveillance du centre hospitalier spécialisé Charles Perrens lundi 27 septembre, Michèle Delaunay a proposé que l’établissement monte par le biais du département d’addictologie un dossier de labellisation CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue).

Cette labellisation positionnera naturellement le centre de référence constitué par le département d’addictologie pour la mise en place à titre expérimental d’un lieu de consommation protégée à destination des usagers dépendants de drogue par voie intraveineuse (UDVI) dont l’état psychologique et/ou social ne leur permet pas d’accéder aux dispositifs thérapeutiques.

Cette proposition, faite bien évidemment en plein accord avec le département d’addictologie et qui vise à la mise en place d’un centre expérimentateur d’injection protégée, a reçu un accueil très favorable et cette démarche a été aussitôt mise en oeuvre.

Dans la même perspective et sur le même sujet, Michèle Delaunay interpelle Mme la Ministre de la Santé et des Sports sur la nécessité d’autoriser et d’inciter les centres d’expertise et de référence de niveau 3 à la mise en place effective de dispositifs expérimentaux d’injection protégée (lire la question écrite).

Journée hommage aux harkis et aux anciens membres des forces supplétives de l’armée française

Michèle Delaunay était présente à la belle manifestation qui a eu lieu au pied de la stèle Bougie au Cimetière de la Chartreuse ce dimanche. Cette manifestation a justement rendu honneur aux harkis et aux anciens membres des forces supplétives de l’armée française, à ceux qui ont bien souvent sacrifié leur vie et bien souvent encore fait l’objet de représailles honteuses et cruelles parce qu’ils étaient fidèles à la France. Le devoir de notre pays est de ne pas les oublier et de ne pas oublier non plus leurs descendants.

Rencontre avec l’association APRRES

Cette association, créée en 1978 accueille et accompagne des jeunes de 16 à 30 ans dans leurs parcours de (re)construction personnelle, professionnelle et sociale. Son équipe pluridisciplinaire propose un accompagnement éducatif individualisé, thérapeutique, des logements…

En 2008, l’APRRES s’est engagée dans une nouvelle aventure, à savoir la restauration puis l’utilisation d’un navire à des fins pédagogiques allant dans le sens d’une action de réinsertion sociale. Au titre de sa réserve parlementaire, Michèle DELAUNAY, a participé à l’achat de matériel, d’outillage et d’équipement.

Elle s’est rendue aujourd’hui sur le site du chantier et y a rencontré les jeunes qui y travaillent ainsi que leurs éducateurs.

Café citoyen : la réforme des retraites

L’avenir des retraites concerne tous les français, à tous les âges et suscite de nombreuses inquiétudes. Si chacun s’accorde sur la nécessité d’une réforme, le projet du Gouvernement est à la fois injuste et inefficace.

Il faut une réforme qui règle réellement et durablement le financement des retraites, qui rassure et redonne confiance aux jeunes, aux actifs et aux retraités. Alors que le projet de loi est en débat au Sénat et va revenir en 2ème lecture à l’Assemblée Nationale, nous sommes tous plus que jamais acteurs du devenir de cette réforme.

Michèle Delaunay a organisé hier à ce sujet un café citoyen afin de débattre avec les Bordelais des points principaux de cette réforme.

De nombreuses questions ont été abordées par une assemblée nombreuse et inquiète des réformes en cours et des conséquences sur leurs retraites et celles de leurs enfants : emploi des seniors, des jeunes, des femmes, montant des retraites, statut public/privé, durée de cotisation, report de l’âge légal, prise en compte de la pénibilité, recherche de nouveaux financements …

Question écrite sur l’insuffisant pouvoir des recteurs et des inspecteurs d’académie en cas de manquements au code de l’éducation nationale au sein des établissements privés hors contrat

Madame Michèle Delaunay s’inquiète auprès de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale de l’insuffisant pouvoir des recteurs et des inspecteurs d’académie en cas de manquements au code de l’éducation au sein des établissements privés hors contrat.

A Bordeaux, des propos racistes tenus par des élèves ainsi qu’un enseignement prenant des libertés avec l’histoire récente et manifestant des tendances révisionnistes, ont été mis en évidence au collège Saint Projet don Bosco, géré par l’Institut du Bon Pasteur.*

Deux inspections ont été diligentées par le Rectorat et l’Inspection Académique, montrant que l’enseignement dispensé au collège ne permettait pas d’atteindre l’objectif du socle commun. La seule possibilité légale de sanction des autorités académiques a été alors d’informer l’établissement et les parents de l’obligation d’inscrire leurs enfants dans un autre établissement à la rentrée scolaire suivante. La direction de ce collège a encore affaibli cette possibilité en refusant de communiquer les adresses des élèves à l’inspection académique comme au rectorat.

Devant des manquements de cette gravité il n’est pas acceptable que les responsables académiques ne soient pas en mesure de décider de la fermeture provisoire ou définitive d’un établissement privé hors contrat.

A titre de comparaison, l’ordre des médecins s’il est saisi d’un manquement au code de la santé publique, peut mettre en œuvre une instance disciplinaire, laquelle prendra une sanction qui comporte quatre degrés de gravité : l’avertissement, le blâme, l’interdiction temporaire et la radiation du tableau de l’Ordre.

Un manquement au code de l’éducation concernant en particulier la nature de l’enseignement dispensé et risquant de compromettre le principe d’égalité n’est pas moins grave qu’un manquement au code de la santé publique. Il est indispensable de donner aux responsables régionaux et départementaux de l’éducation nationale les pouvoirs leur permettant d’assurer le respect de ce code.

Madame Michèle Delaunay lui demande donc de bien vouloir envisager une révision des textes afin de donner aux responsables les pouvoirs nécessaires.

  • à l’occasion de l’émission de France 2 « Les Infiltrés , à la droite du père » du 27 avril 2010.

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