Dix mille morts évitables chaque année ?

dimanche 11 janvier 2009

Dix mille morts évitables chaque année ?

Par Michèle Delaunay, dimanche 11 janvier 2009 à 19:02 dans Journal

Les bras me sont tombés (l'expression est parmi mes favorites) en lisant tout à l'heure les déclarations du Pr Philippe Juvin, anesthésiste réanimateur dans le civil et par ailleurs Secrétaire national de l'UMP, en charge des questions de santé.

Cet excellent homme chiffre à 10 000 le nombre de décès dus à des erreurs médicales. Dix mille, ou treize mille, selon qu'on regarde l'interview proprement dit, ou l'article du journal. Trois mille morts, au jour d'aujourd'hui, c'est pas grand chose.

La chute brutale de mes bras ne tient pourtant pas à cette différence de chiffres. Elle tient à la confusion entre "erreurs médicales" et "événements indésirables graves". Le Pr sus-nommé, en réponse à la question "A combien chiffrez-vous les erreurs graves dans les hôpitaux français ?" répond tranquillement "Elles sont beaucoup plus nombreuses que les décès" (ouf !) et continue, non moins tranquillement: "De 300 000 à 500 000 événements indésirables graves se produisent chaque année".

Quel génocide ! Entre 300 et 500 000 erreurs graves chaque année ! J'invite tout Bordelais, en chemin vers l'hôpital Pellegrin ou l'hôpital Saint André, à rebrousser chemin illico... Le chemin vers l'hôpital est désormais plus dangereux que le chemin des dames en 14-18.

Que fait cet éminent professeur ump-iste ? Il confond, aidé peut-être par la rédaction de la journaliste, "erreurs médicales" et "événements indésirables graves".

Or ces deux-là sont à l'opposé.

Une erreur médicale n'est pas difficile à définir : elle existe dans tous les domaines. On se trompe. Mauvais diagnostic, mauvaise indication, mauvais choix thérapeutique, mauvais éxécution de l'acte, il n'y a malheureusement que trop de possibilités. Et pourtant, les erreurs médicales, sont probablement moins nombreuses que celles qui existent dans bien d'autres domaines, et heureusement.

"Les événements indésirables graves" sont d'un ordre tout à fait différent. En anglais : "serious adverse events", et reconnaissons que "adverse events" (évènement adverse) est beaucoup plus juste qu' "indésirable". Le premier événement indésirable, c'est la maladie elle-même, mais elle n'est pas un événement "adverse", mot issu du français que nous aurions parfaitement pu conserver.

Un "événement indésirable -ou adverse-", est un événement inattendu, im- ou peu prévisible, disproportionné. Il n'est aucunement en relation avec une "erreur" médicale. Il peut être lié avec un choix médical risqué, dont le patient est, en règle, informé (et de manière absolue dans le cadre des essais thérapeutiques), mais ce choix n'est pas une erreur, il est une volonté d'un traitement (ou d'une attitude diagnostique) nouvelle, ou récente, ou incertaine dans toutes ses composantes.

Bien souvent aussi, l' "EIG" (événement indésirable grave) survient alors que rien ne le laissait prévoir. La médecine n'est pas mathématique et le corps humain n'est pas une équation.

Les "EIG", ne sont pas évitables, comme le laisse croire l'éminent professeur umpiste. Il faut tendre à les réduire, et tous les médecins s'emploient à ce qu'ils soient enregistrés et analysés, mais penser que l'on pourra les éliminer n'est pas objectif.

Pourquoi je râle très fort ? Parce que l'actualité ne permet pas tout, fût-ce pour se faire connaitre ou soutenir les propos de notre vénéré Président sur l'hôpital. Non, il n'y a pas 10 000 morts évitables dans nos hôpitaux. Il y en a de manière certaine, mais ne jouons pas sur le sensationnel, dans ce domaine qui doit plus que tout autre en être préservé.

Commentaires

1. Le dimanche 11 janvier 2009 à 20:58, par bredrel patrice

a en croire le beau discours de cette personne de l'ump on croit pouvoir comprendre qu'il faille confier aux cliniques privées encore plus de malades, car peut etre plus compétent que le public de ce coté, hélas la je crois que nous enfin certains veulent cela pour faire encore plus d'argent sur notre santé mais helas peut etre que la loi de reorganisation de l'hopital va aboutir a cet état de fait ce qui va etre regretable car dans la continuité ce sera peut etre devoir mais certainement de sa poche et si pas possible devoir se passer de soin.

2. Le dimanche 11 janvier 2009 à 21:04, par LR

Ces chiffres, balancés hors de toute rigueur d'analyse et d'appréciation, participent de la "stratégie de tension" qui permet de jeter la suspicion sur l'hôpital public et la pratique médicale en général... Pour justifier ensuite une vigoureuse "reprise en main" de notre système de soins afin de le rendre plus "performant" au moindre coût. Comment faire ? Gérer la prise en charge des malades comme on gère une entreprise : efficacité, rentabilité, haute surveillance des acteurs de santé (de plus en plus chargés et vulnérables). Oui mais : le malade n'est pas une marchandise et les soignants ne sont pas des robots programmables. La médecine est un art qui se fonde sur le dialogue singulier du praticien et du patient et sur la confiance qui lie l'un à l'autre. Hippocrate, où es-tu ?

3. Le dimanche 11 janvier 2009 à 21:38, par Alain

Quelle que soit la réalité contestable de ces chiffres (incluent-ils les maladies nosocomiales ?), on voit bien quelle démonstration ils veulent étayer. S'ils résultent d'une règle de trois à partir des chiffres américains rapportés à la population française, il s'agit d'une information indésirable grave, qui ferait presque rêver de se trouver à Gaza ou au Zimbabwe pour sauver sa peau.

Ce qui me semble encore plus malhonnête, c'est qu'il n'est question que de l'hôpital. Les cliniques privées, parfaitement organisées, échapperaient-elles à cet épouvantable fléau national ? Pourquoi le professeur Juvin, qui ne doit pas découvrir cette situation (sauf à avoir la truffe de Rantanplan et le diagnostic un peu lent) n'a-t-il pas alerté plus tôt les populations ? Ne serait-il pas lui-même un politicien indésirable grave, dans la langue d'aujourd'hui ?

Si l'on comprend bien ce monsieur, le rescapé d'un accident de la route risque davantage sa vie quand les pompiers le déposent à l'hôpital qu'au moment où il a pris le volant après trois verres d'alcool. On est horrifié à l'idée que, si Ségolène Royal avait été élue en 2007, on continuerait aujourd'hui de cacher ce paradoxe aux gens honnêtes ! Et de privilégier de manière criminelle la réduction de la vitesse sur la route au détriment de celle des dépenses hospitalières.

Et si on privatisait les hôpitaux plutôt que la Poste, où une lettre mal acheminée n'a jamais tué personne ?

4. Le dimanche 11 janvier 2009 à 21:42, par re-Alain

Rétrospectivement, malgré notre euphorie de l'époque, peut-on classer l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée comme un événement indésirable grave ?

5. Le dimanche 11 janvier 2009 à 22:04, par michele

Alain, ma réponse à votre dernière question est résolument oui, et pourtant cet événement indésirable était, lui, évitable !

6. Le dimanche 11 janvier 2009 à 22:50, par Dr X., bobologue

Certes on peut être circonspect sur les chiffres donnés par le professeur Juvin, mais faut il être plus confiant dans les chiffres de M Delaunay ? Tous ces chiffres ne sont ils pas lancés ou critiqués en fonction de leur utilisation politique; franchement, à lire les commentaires, il ne faut pas esperer dans les blogs politiques , avoir une parole fiable, confirmée , validée avec references.
D'ailleurs, Quelles sont les references de M Juvin ou de Mme Delaunay? L'un(e) au contraire de l'autre détient il (elle) la vérité, celle des chiffres ou celle de leur interprétation ?
Il faut que nous, medecins, arretions l'angelisme voire la pleutrerie de nos coreligionnaires devant "NOS " incompetences , "NOS" negligences, connues de nos pairs mais non révélées . Il est execrable de reclamer plus de moyens (ce qui defausse l'hopital de son manque de rigueur budgetaire) , il faut faire mieux avec nos moyens .

7. Le dimanche 11 janvier 2009 à 23:06, par Clem

Citer des chiffres sans voir les sources, ça a toujours un côté malhonnête de toutes façons. Ca ferait 3 morts par jour par erreur médicale. Sachant que le malheur qui a touché le petit Eliès (parce quand on entend erreur médicale, on pense bien sur à cette affaire désormais) a occupé les médias pendant 2 semaines et que pendant ce temps là 40 à 50 personnes mourraient pour les mêmes raisons, ça laisse songeur de la manière dont on pourrait remplir les JT.

Prenons les chiffres autrement.Il y a environ 3000 structures hospitalières (il me semble) en France. Ca fait donc 3 morts par hopital et par an (et encore, ces erreurs médicales, ça ne concerne que les hopitaux?), ce qui selon le nombre d'actes médicaux engagés dans ces structures prend une autre dimension. Un problème lors de l'anesthésie, ça peut hélas arriver, et c'est un problème mortel parmi tant d'autres à l'hopital. Bref, faut arrêter de balancer des chiffres vides de sens, car sortis de leur contexte.

Juvin est le père de la phrase "l'hopital n'a pas besoin de plus de moyens mais d'une meilleure organisation", soufflée àSarkosy. On voit que le travail de sape est mis en action pour continuer à décridibiliser l'hopital tel qu'il fonctionne, bon gré, mal gré, avec les moyens qu'il a actuellement.

8. Le dimanche 11 janvier 2009 à 23:12, par Jacqueline

J'ai entendu et vu plusieurs interventions de ce médecin, présenté sur la seconde chaîne TV comme professeur Philippe Juvin, chef de service, je crois, ce qui pourrait impressionner la néophyte que je suis en matière hospitalière. Sauf que son discours m'a gênée, je n'apprécie guère les gens qui scient la branche sur laquelle ils sont assis, et encore moins ceux qui scient la branche sur laquelle tout leur milieu professionnel est construit. Cela laisse clairement supposer ou bien qu'on yoyotte, ou bien qu'on règle ses comptes, ou encore qu'on prend sa retraite mais avant on brille un peu à la télé, tant pis pour ceux qui restent. Tant pis aussi pour les malades, présents et à venir. Cela suppose plus encore qu'on défend peut-être d'autres intérêts, ce qui apparaît forcément quand le sous-titre de l'interview précise l'autre fonction dudit professeur. Secrétaire adjoint, si j'ai bien vu, de l'UMP.

La dernière assertion de ce médecin, entendue au vol à la radio, montre que ses choix politiques, qui pourraient à priori être tout à fait estimables, l'emportent clairement sur son sérieux professionnel et son esprit qu'on voudrait croire rigoureux et scientifique. C'est en fait une dérive personnelle un peu grotesque qui va lui revenir à la tête comme un boomerang. Pas possible autrement, il en discrédite sa propre fonction. Il veut peut-être aussi terroriser la population, histoire qu'il y ait moins de malades à l'Hôpital ? Je crains que le seul résultat de cette bien sotte intervention ne soit quelques procès de plus dans tel ou tel hôpital. Pas joli, joli.

Merci à vous, Michèle, d'expliquer clairement les choses et de rétablir la réalité, avec l'humour qu'on vous connaît. Je me coucherai moins bête ce soir.

9. Le lundi 12 janvier 2009 à 08:33, par Dr X bobologue

Juste un mot , au vol, avant de reprendre ma matinée professionnelle, commencée tôt aujourd'hui. Jacqueline dont je lis le commentaire, poursuit cette lignée d'utilisateurs medicaux qui font une confiance aveugle aux medecins. Le medecin n'est qu'un mecanicien dont la mission est de faire repartir un moteur. Ls reglages du moteur sont souvent subtils, et, vous le savez, votre garagiste n'arrive pas toujours à réparer ; vous pouvez tres bien subir un manque d'inattention, voire une erreur d'appréciation.
Pourquoi veut on absolument que le medecin soit moins faillible que le mecano ??? C'est un grand mythe que celui de l'infaillibilité médicale. Vous allez chez un medecin, vous allez à l'hôpital et, bien sur, l'obligation de résultat est un impératif pour tout un chacun. C'est une idee sur laquelle des générations de médecins se sont eux mêmes appuyés, aveuglement, et que colporte desormais le public qui souhaite une medecine sans risques. Le malheur est que plus personne n'ose même penser , envisager le risque; la vie n'est pas aussi aseptisée et le citoyen supporte mal la fatalité, l'echec dans ce monde où la reussite est la règle.
Jacqueline ne croyez plus à l'omnipotence des medecins...
Sur ce constat il est temps de rejoindre mon service et de travailler dans un esprit d'humilité...

10. Le lundi 12 janvier 2009 à 09:26, par Alain

@ docteur X Bobologue

Votre démonstration "scientifique" doit faire se retourner Claude Bernard dans sa tombe. Vous avez trouvé le remède, à quoi bon l'investigation !

11. Le lundi 12 janvier 2009 à 09:46, par NR

@ "docteur X"
c'est un commentaire typiquement UMP: il insinue quelque chose qui n'a pas été dit ou fait. Mme Delaunay n'a pas avancé des chiffres, mais elle a démontré tout simplement que ce "professeur" UMP mélange tout, cpnfond tout, pour arriver à un "résultat" (la culture du résultat...) souhaité par ce Sarko. On se demande comment ce professeur a réussi ses examens, avec une telle confusion qui est le contraire du scientifique.
Mais "docteur X" est de la même trempe et n'a rien compris au problème.

12. Le lundi 12 janvier 2009 à 12:56, par jacqueline

Je ne suis en aucun cas aveugle et totalement confiante, il s'en faut de beaucoup : les médecins sont, comme nous tous des êtres humains faillibles, ils sont comme nous plus ou moins compétents, plus ou moins attentifs, fatigués, pris par un autre souci dans l'instant prépondérant. J'ai quitté la benoîte certitude du docteur qui sait tout depuis longtemps, et j'ai évidemment rencontré des praticiens de différents types, y compris des pas sérieux : après une radio, un radiologue qui ne me reçoit même pas une minute et me fait transmettre le résultat par une secrétaire, voire des malhonnêtes, me facturant un tarif sur la feuille de soins alors qu'ils m'en demandent un plus élevé. Je me suis insurgée récemment sur une interprétation que faisait mon médecin, dont je suis sûre qu'elle est erronée, ce que je lui ai dit. Je pourrais raconter des anecdotes pas tristes...
Si l'on veut mettre les points sur les I, je me doute bien qu'il y a plus de petits et grands ratés qu'on ne veut bien le dire (pardon Michèle) parce que cela me semble inévitable. Si certains ressortent de la vraie faute professionnelle ou d'une responsabilité réelle d'un ou de plusieurs intervenants, ce qui arrive évidemment et est à prendre en compte sévèrement, on ne peut plus nier que les conditions de travail, la charge de travail sont un facteur très aggravant. Je crois que le milieu médical fait cependant très majoritairement tout ce qu'il peut, et je suis excédée d'entendre : Vous êtes tous merveilleux mais votre problème est le manque d'organisation ; J’ai moi aussi entendu ce discours bien souvent, avec la démagogie mais aussi le report de responsabilité que cela implique : vos problèmes sont de votre faute. Et bien non, et ce désengagement des décideurs sur les acteurs, je ne l'accepte plus.

J’ai des amis médecins, l'un d'eux a fini par quitter l'hôpital et sa pratique, il s'est reconverti. Il n'en pouvait plus, y compris à cause de l'attitude plus qu'exigeante de certains malades. Les attitudes agressives n'étaient pas rares. Cela aussi cela complique et alourdit le travail, et est donc facteur de risques.

J'ai en tête la mine décomposée, très culpabilisée d'un copain généraliste dont un patient était mort, faute d'un bon diagnostic fait à temps. Le médecin avait tâtonné, s'était égaré sur une mauvaise voie, quoique à priori vraisemblable. Sauf que, me disait ce médecin « une maladie comme ça, découverte trop tard, c'est rare, on la rencontre une fois dans sa carrière, et encore... » Il me disait aussi "nous ne sommes que pâte humaine, tu comprends, la médecine n'est pas une science exacte, chaque être a en outre son mode de réaction, et tout n'est pas, ne sera jamais connu, maîtrisé à 100 %". Je le conçois, c'est tout.
Jean-Marie, si jamais tu me lis, tu vois, je me rappelle...

13. Le lundi 12 janvier 2009 à 13:08, par Jacqueline

n.b : Vous avez tout à fait raison, je pense comme vous : plus personne n'accepte le risque, où que ce soit, alors qu'il existe forcément, que les impondérables sont là. C'est d'ailleurs ce qu'écrit M. Delaunay en expliquant qu'il ne faut pas pour autant établir de confusion entre les risques.

Il serait urgent de réapprendre à accepter cette notion d'impondérable, l'humilité devant ce que nous sommes et pouvons ou non faire, cette pâte humaine, et aussi la responsabilité individuelle, y compris quant on a un comportement médicalement à risque.

14. Le lundi 12 janvier 2009 à 14:22, par emilie

Michèle,

Je souscris totalement à ton billet. Mon père, médecin généraliste en rural, était tout aussi furieux que toi à la lecture de l'article. Il est impératif que les socialistes se penchent sur la question de l'accès aux soins....car je ne suporte plus d'entendre mon père me dire qu'il commence à 7h le matin pour terminer à 22h..., qu'il voit en ce moment entre 60 et 70 personnes par jour....qu'il culpabilise s'ils ne les reçoit pas, mais qu'il se demande si son jugement médical n'est pas altéré....je ne suppporte plus de l'entendre dire qu'il ne prend plus de vacances parce qu'il ne trouve plus de remplaçant...
Tous les patients qu'il reçoit ne relève pas du médecin généraliste, il y a des mères qui ne savent pas comment donner le lait ou changer leur bébé, il y a des actes de gynécologie faute de pouvoir se rendre à la "grande ville" et de disponibilités chez les spécialistes qui préfèrent leur golf aux pateiens...

Bref, je suis en colère contre ce qui se passe (dans la sarthe, 2 bébés sont morts "faute" de plusieurs circonstances) mais je sais déjà que mon père médecin généraliste fait tout ce qu'il peut, mais en fait peut être trop...
La psychose est apparemment généralisé : samedi les patients étaient debout dans sa salle d'attente, énervés, voulant voir tous en urgence le médecin...comment faire??????

15. Le lundi 12 janvier 2009 à 15:49, par Michele

à bobologue. Je n'ai d'autre compétence que 45 ans de médecine hospitalière et une grande pratique des thérapies risquées (immunothérapie, chimiothérapie...). Remarquez d'ailleurs que je n'ai pas avancé de chiffres. Mais dire, et pire écrire, qu'il y a chaque année 10 000 morts évitables et 500 000 erreurs médicales graves dans nos hôpitaux est une faute.

Il y a des erreurs, comme dans toutes pratiques, et elles sont aussitôt déclarées à la direction de l'établissement. Comme le dit un de nos collègues, la faute la plus grave est de sous déclarer ses fautes et ses erreurs. Quant aux "EIG", ils sont rigoureusement comptabilisés dans le cadre des essais thérapeutiques, non systématiquement en dehors.

Qu'il soit clair que je ne prétends pas que tout est parfait dans le meilleur des mondes, mais j'assure qu'il ne faut pas dire n'importe quoi sur des sujets aussi graves.

16. Le lundi 12 janvier 2009 à 15:50, par michele

à Alain : très juste remarque. Nous n'avons jamais de chiffres concernant l'hospitalisation privée.

17. Le lundi 12 janvier 2009 à 17:05, par bredrel patrice

@ michele

il y a surtout un chiffre qu'il serait bien de connaitre c'est le montant des benefices fait par l'hospitalisation privée afin que lors de la prochaine loi sur l'hopital vous puissez y inclure un amendement concernant a sa participation au financement de l'hopital public, a sa modernisation, a son sauvetage sinon ce dernier va bientot mourrir sur l'hotel de l'argent, du lobying privé et nous allons en payé l'addition par endettement de notre système de protection sociale ou de notre poche directement.

18. Le lundi 12 janvier 2009 à 21:27, par Nicolas D

@ Clem
"Juvin est le père de la phrase "l'hopital n'a pas besoin de plus de moyens mais d'une meilleure organisation", soufflée à Sarkosy. "
je reprends votre phrase. Intéressante car depuis son élection NS nous la sert pour chaque réforme qu'il veut nous faire avaler au pas de charge : Ecole, Justice, Armée, Hopital, TV, Emploi ...
Ce ne sont les moyens qui manquent mais l'organisation qui fait défaut.
Et à chaque fois, pour alimenter le bien fondé de ses réformes, et comme par hasard, nous allons trouver une âme charitable -Umpiste- pour conforter cette initiative, ou plutôt cette décision du bon vouloir.
Car qui va vérifier s'il s'agit de 300 000 ou 500 000 ; ces chiffres sont lancés à la volée, ce qui compte c'est l'impact qu'ils auront dans la percetion de nos con-citoyens et leur résonnance du genre :
- "Oui peut-être qu'une réforme est nécessaire, car cela ne va pas si bien que cela..."
Qu'on ne s'y trompe pas tout ceci est orchestré et mis en musique. Les partitions et les rôles sont bien définis. Et la France s'endort sur cette "douce musique". Jusqu'à quand ?

19. Le lundi 12 janvier 2009 à 23:19, par Sable de la Terre

Pardon de ce hors sujet (quoique...), mais je préfère ce mode d'expression informel et libre à une lettre officielle à ma députée préférée.
Depuis 1984, et un certain cauchemar que je suis trop jeune pour avoir connu, les Etablissements Français du sang sont devenus (à ce qu'en disent médecins, politiques, et administratifs tous en choeur) des modèles de bonne gestion et et de sûreté.
Je souhaite vous interpeller sur la question du don du sang des homosexuels masculins. Alors que l'île de France atteint la zone rouge de sa banque du sang (sans mauvais jeu de mots), nous restons dans le non-droit le plus absolu.
Alors qu'en novembre 2007, Roselyne Bachelot a annoncé la fin de cette discrimination qui n'est plus justifiée, les EFS restent dans l'illégalité la plus criante, car la question continue d'être posée à l'écrit comme à l'oral. On ne demande pas seulement si on a des conduites à risque (multipartenariat, relations non protégées, relations sexuelles contre de l'argent, etc) , mais si on a déjà eu des relations sexuelles "entre hommes". Je sais que le risque de transmission est beaucoup plus élevé dans ce type de relations, mais une relation sûre et stable entre deux hommes n'a-t-elle pas la même valeur qu'une même relation sûre et stable entre une femme et un homme ?
Ou bien y-a-t-il toujours un vieux fond de gêne conduisant à penser que, quelque part, même si on est la personne la plus tolérante du monde, on ne peut pas donner à nos enfants le sang "de ces gens là ?".
Nous sommes loin du Sang contaminé, et savons désormais à quoi nous avons affaire. J'ai du mal à comprendre pourquoi exclure systématiquement une partie de la population...
Peut-être y-a-t-il des données qui m'échappent. Je m'adresse ici, une fois de plus, autant au médecin qu'à la députée.
Sera-t-il nécessaire que je me fende d'une lettre officielle pour demander une question au gouvernement ?
Bien cordialement,

20. Le mardi 13 janvier 2009 à 13:30, par NR

Hors sujet, mais ça me démange:

On attend l'avis du commissaire du gouvernement près du tribunal administratif, en règle générale suivie par le tribunal. Cet avis pourrait bien donner raison au collectif qui a attaqué les décisions concernant la construction un pont Bacalan-Bastide et plaidé depuis des années pour la construction d'un tunnel. Le trio Juppé-Feltesse-Rousset a, avec obstination, défendu le pont, en balayant d'un revers de main les conclusions de la commission lors de l'enquête publique, et Juppé a réagi avec arrogance à ceux qui l'ont mis en garde pour le label de l'UNESCO que le projet pont pourrait bien faire perdre à Bordeaux en cas de construction d'un pont levant monstrueux.
Mais Juppé est un de ces politicards qui tournent leur veste comme ça leur chante et il déclare tout d'un coup, à croire SO d'aujourd'hui, qu'en cas de défaite devant le tribunal il accepterait la solution tunnel. En tirant tout d'un coup de son chapeau l'argument des coûts moins élevés qui l'avaient fait préférer le pont, en rejetant les calculs des partisans du tunnel, ce qui maintenant n'est apparemment plus vrai.
Un politique dont j'ai oublié le nom, n'a-t-il pas dit: "Qu'est-ce que me préoccupent les bêtises que j'ai dites hier"? et un autre: "Il faut mettre les principes suffisamment haut pour qu'on puisse facilement passer dessous." Deux sagesses qui s'appliquent à merveille non seulement à Sarkozy, mais aussi à Sa Majesté le Maire de Bordeaux.

21. Le mardi 13 janvier 2009 à 14:20, par pub UMP sur chaîne publique

Hors sujet mais

Qui peut m'expliquer pourquoi on vient de voir une vidéo pour L'UMP sur France 2 ? Là, tout de suite, entre 13.55 et 14 h, environ 2 minutes de campagne électorale pure ? Entre annonce du film du lendemain et émission lambda, diaporama envoyé sur les ondes commençant par le logo UMP et finissant par lui, avec entre temps photos annotées et phrases chocs de toute campagne électorale ? Aucune annonce avant sur l'écran prévenant d'une campagne électorale, aucune autre vidéo ensuite pour un autre parti. Ça y est déjà, la prise totale de pouvoir, la propagande même pas cachée ? La pub avant 20 h est encore légale mais c'est celui qui en a dénoncé les méfaits et va la faire disparaître des chaînes publiques qui en remet une couche pour sa propre promo ? Sarkozy était sur chaque photo, sur fond de musique new-age. On nous prend vraiment pour des cons.

22. Le mardi 13 janvier 2009 à 16:00, par sp

Sans doute faudrait-il s'excuser d'intervenir sous ce billet à propos d'un sujet qui a déjà été traité la semaine dernière mais dont on ne peut se résoudre à croire qu'il en est pour autant réglé.
La messe est dite, tournons la page... Nous avons fait ce que nous devions, passons à autre chose...
Non, je n'ai pas envie de m'excuser d'enfreindre cette régle informelle qui veut que l'on ne reparle pas d'un sujet déja abordé sous des lignes qui abordent un autre thème.
Surtout pas à propos de ce qui me pousse ici.
De quoi s'agit-il ?
D'Israël et de la Palestine, bien sûr.
A toi, KF, avec ton esprit d'escalier, qui te fait croire que parce que l'on a le dernier mot dans un échange, on a forcément raison.
Tu me parles de la fin des SA en 1934, je te dis ici que ce n'est pas tout à fait exact.
Tu rajoutes que je ne sais rien du sujet, je te demande ce que toi tu sais de ce que moi je sais ?
Enfin, tu prétends que Bertrand BLOCH est plus au faîte que moi sur la question. Là je te réponds possible.
Quoi qu'il en soit, tu penses que grâce à ces trois assertions, plus ou moins fondées et pertinentes, tu peux passer à autre chose.

"SP a tort, regardez comme, moi, j'ai raison ! "
Voila ton discours !
Triste est pathétique, désolé de le dire.
Sur le fond, tu ne dis rien, tu te défausses.
La lettre de B. BLOCH, je le crois, n'est pas une simple prise de position ponctuelle effectuée pour flatter sa bonne conscience. C'est un message à l'adresse d'une opinion publique, d'acteurs politiques, d'élus aussi !
Le PSE dit son rejet de ce qui ce passe à Gaza, c'est bien, mais est-ce suffisant ?
Pourquoi tant d'intellectuels se taisent-ils tant si fort en ce moment ?
Je n'ai pas la réponse.
Malgré tout, ce qui ce passe là-bas mérite mieux que d'être traité comme tu le fais.
Le leader du Hamas, à l'abri à Damas, estime être proche de la victoire alors que pourtant on parle de bombes au phosphore et d'obus à microbilles dont auraient été victimes les palestiniens parmi lesquels un grand nombre de civils !
Etrange conception de la victoire, à moins de jouer à qui perd gagne ou de considérer que ces morts sont des martyrs au sens le plus fort du terme.
Peut-être faut-il alors penser, si l'on est sur cette ligne, qu'il faut laisser le carnage se prolonger pour que la victoire soit encore plus éclatante ?
Ce n'est pas ma vue des choses !

Demain, si il y a une manifestation publique menée par des personnalités, habituellement pro-israëlienne ou qui se sentent du peuple hébreux, et qui réclameraient haut et fort un cessez le feu immédiat, je crois bien que je me joindrai à eux. Et, si en plus, il y a en tête de cortège un drapeau israëlien et drapeau palestinien, je ne crois plus, mais je suis sûr que j'y serais. Si les leaders politiques ne sont pas capables, seuls, de traiter certains sujets, la rue doit les y aider.

Alors, KF, je te le dis gentiment, arrête de pinailler !

23. Le mardi 13 janvier 2009 à 16:08, par chris

ne s'agirait-il pas de ce clip visant à "justifier" pourquoi il faut modifier les règles de fonctionnement de l'assemblée nationale ? Si c'est cela, cette charge vise à ridiculiser davantage l'opposition auprès des yeux du "bon peuple" en montrant des extraits hors contexte de ses interventions dans l'hémicycle.
En effet, l'UMP fait mine d'ignorer ou de dénier le caractère intrinsèque du régime parlementaire, c'est à dire "parlementer"...c'est certes une lapalissade et ça échauffe parfois les nerfs mais c'est un droit, si ce n'est un devoir souvent !

24. Le mardi 13 janvier 2009 à 16:10, par chris

le post 23 interroge évidemment le post 21.

25. Le mardi 13 janvier 2009 à 16:15, par Gérard ELOI

@ pub U...

Jusqu'ici, plus c'est gros, plus ça passe facilement.

J'espère qu'il y aura néanmoins des limites à la crédulité et à la facilité de manipulation.

Comment des personnes vont-elles admettre à la limite que " puisque le monde médical est accusé-calomnieusement- de 10 à 13 OOO décès évitables par an, il faut réorganiser l' hôpital en...diminuant ses moyens d'action " ?

Il devra bien y avoir un moment où les gens qui ont cru à ces chiffres du porte-flingue de l'UMP vont s'inquiéter, en se rendant compte que " si ça va déjà si mal, en diminuant matériel, personnel,...ça ira encore plus mal !".

Pour revenir à ton comm, je vais y voir un élément positif : NS ne se rend même pas compte que le public commence à être saturé de son image (du moins, c'est ce qui paraît logique étant donné le nombre indécent de ses apparitions intempestives). Il n'a plus assez avec les actualités, il envahit aussi la pub !
Qu'il continue comme ça à asphyxier les gens par son omniprésence, et il y aura peut-être suffisamment de dégoûtés en juin pour que son UMP tombe sous la barre des 10 % !
On aurait -enfin !- l'occasion de rigoler un bon coup. Et ce serait normal de vivre un bel été après un hiver aussi rigoureux.

Avoir tenté de semer dans l'esprit des gens le doute quant à la compétence et au dévouement du monde médical est abject.
S'installer de manière aussi envahissante dans les medias ( surtout après y avoir pris le pouvoir de la manière qui a été dénoncée) devient monstrueusement... grotesque.

C'est vrai que c'est très moche. Pourtant, ça me met presque de bonne humeur : ils ont trop tiré sur la corde, elle est en train de casser !

26. Le mardi 13 janvier 2009 à 16:41, par chris

Lorsque je vois Sarko s'interesser ainsi à tout et souvent n'importe comment, cela me ramène à quelques années d'ici et au sentiment angoissant que je ressentais, lorsqu'enfant? un prof que je craignais, prenait la liste de présence des élèves, la parcourait de son crayon et s'arrétait sur un nom..., peut-être le mien, pour envoyer son propriétaire au tableau...Je suis certaine que vous vous souvenez tous combien on essaie de se faire petit, transparent...pourvu qu'il s'occupe du copain !
Bref, je me demande si aujourd'hui, ce n'est pas cette sensation insécure qui étreint les institutions et les grands services publics de notre république. "Pourvu qu'il regarde plutôt du côté de la justice", se dit l'hôpital, ou vice versa... Hélas, "vous y passerez tous avant la fin de l'année" comme aimait à le répéter le prof cité plus haut !

27. Le mardi 13 janvier 2009 à 17:29, par sp

La pointe du crayon qui descend puis remonte sur des listes de noms. La pointe de crayon qui semble s'arrêter, repartir, hésiter...
Une pointe de crayon qui enfin met un terme à sa cruelle course.
Cela a t-il changé depuis que l'on n'est plus élève ?
Parfois, n'y a t-il pas, un doigt, bien invisible, lui, qui harcèle nos êtres et aussi nos consciences.
Un doigt qu'on ne veut voir. Un doigt qui comme avant ce crayon le faisait menace notre peur.
Fermons les yeux et repensons à hier, nous étions des enfants et manquions de courage.
Qu'en est-il aujourd'hui, avons nous bien grandi ?

28. Le mardi 13 janvier 2009 à 17:30, par Ernesto

Le Dr Juvin, Maire, conseiller général et en charge de tout à l'UMP si on l'écoute est aussi chef de service à l'hôpital Beaujon de Clichy.
1/ si déjà il était plus souvent à son poste (déjà 3 mois à l'étranger en 2008 + des plateaux Télé et ses meeting UMP) il y aurait déjà moins de cause de dysfonctionnement dans son propre service
2/ il reprochait il y a huit jours à Patrick Pelloux de récupérer pour des raisons politiciennes les 3 décès survenus dont la presse a parlé et réclamait un peu de "décence face au malheur des familles".
Voilà qu'aujourd'hui il nous balance à la figure 10.000 décès sans la moindre compassion pour les familles qui découvrent que leur proche est peut-être mort d'une erreur.
Si ça ce n'est pas une opération politicienne sans vergogne, c'est quoi alors ? Du mépris, de l'inconscience ?
Décidément certains ne reculent devant rien pour se faire mousser, même pas 10.000 âmes.

29. Le mardi 13 janvier 2009 à 17:42, par JEAN-REMY

Comme quoi la distinction de professeur ne rime pas forcement avec intelligence . Je pense à titre personnel que l Hôpital a besoin de réformes mais pour cela il faut aussi des moyens . En effet ne pas oublier que l hôpital soigne ceux que les cliniques ne veulent pas . Les cliniques le plus souvent pratique des interventions qui rapportent pour leurs actionnaires

30. Le mardi 13 janvier 2009 à 18:54, par kf

@ sp
Pourquoi j'en sais un peuy plus que sp sur la SA? Parce que je suis allemand et connais l'histoire de mon pays. £
Je n'ai pas dit que la SA était "finie" en 1934, mais décapitée par l'assassinat de ses chefs par Hitler. La SA a continué d'exister mais a joué un rôle totalement différent que je ne vais pas décrire en détail ici.
Je "pinaille" quand quelqu'un comme sp joue sur ce clavier mais n'en est pas capable sans se tromper en permanence. Contre arrogance et ignorance: connaissance.
Petit exemple : sp ose écrire "être au faîte". Aiieee. Mais il critique l'orthographe d'autres.
Le reste de son comm ne mérite pas de remarque.

31. Le mardi 13 janvier 2009 à 19:14, par ANNE C

petite histoire vraie :
le père d'une amie est hospitalisé à Bordeaux pour un examen du foie; devant sortir sous 24 h, le pauvre homme n'en est pas sorti. Infection , agonie, mort
Le professeur et son interne ont annoncé à sa fille qu''il nous a fait une infection"... comme si ce costaud (1,85m , maraicher à Bruges, actif et en forme) avait volontairement cherché l'infection...et contrariait ainsi l'immense talent des mandarins...
Nous avons trouvé cela tellement outrancier, injuste et malhonnete que nous avons songé à intenter une action contre l'hopital (juste à ...cause de cette parole quasi meprisante): la veuve ne le souhaitait pas
Alors :
-cette mort est elle comptabilisée dans les stats dont vous faites état?
-Ne pensez vous pas que le medecin est souvent pleutre devant les infections nosocomiales ou les defaillances professionnelles?
-N'imaginez vous pas que les chiffres de ce medecin UMP sont,pourquoi pas en deçà de la realité , et qu'il est urgent, certes de donner des moyens , à l'hopital , mais surtout d'impulser une ethique chez les "medicastres"
Il faut absolument dans cette affaire, dissocier les infirmières et aides soignantes : la majeure partie est effectivement formidable et bien mal recompensée et traitée (par les medecins, et l'administration hospitaliere)

Cessons simplement de demander tant et plus : certes "abondance de bien ne nuit pas" mais de grâce, arretons de geindre et pourquoi n'instillerions nous pas un peu d'organisation et d'ethique dans l'hopital ?

Sachons raison garder...

32. Le mardi 13 janvier 2009 à 23:03, par pub UMP

Non, la pub vue ne concernait pas spécialement une justification des modifications des règles de fonctionnement de l'Assemblée Nationale, ou alors je n'ai rien compris. Pourquoi ce clip aurait-il eu le logo UMP en première image fixe, puis en signature, et simplement une suite de photos mouvantes et "recadrées" sur profil d'arbre ? NS était sur chaque photo, au moins partiellement, par exemple de profil face à une personne âgée, ou à côté de quelqu'un d'autre un peu plus visible. Tous les milieux sociaux étaient visés et passés en revue, des ouvriers aux scolaires. J'étais tellement surpris que je suis resté les yeux écarquillés, me demandant si j'avais raté un épisode, et des élections à venir. J'étais tellement médusé que mes neurones ont peut-être pédalé dans la choucroute ! Mais je n'ai pas rêvé. Pas du tout d'ailleurs.

33. Le mardi 13 janvier 2009 à 23:32, par michele

à Anne C . je ne connais pas suffisamment le cas que vous exposez pour statuer sur sa nature. Il ne peut qu'il s'agisse d'une infection nosocomiale, il se peut aussi que la lésion du foie qu'il s'agissait d'explorer était déjà de nature infectieuse.

Comme vous, je trouve la parole du médecin maladroite et incomplète. J'espère que la famille en a su davantage, et j'espère aussi qu'elle l'a demandé.

34. Le dimanche 25 janvier 2009 à 13:16, par VIvDsQdbOapXsjv

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