Ce matin (samedi) au Grand Parc, plusieurs habitants viennent me voir et s'étonnent de la brutale venue d'ouvriers pour changer leurs fenêtre.

- Nous attendons depuis plusieurs mois, et le samedi, voilà qu'ils arrivent ...

Une question les taraude : est-ce que ça n'aurait pas quelque chose à voir avec les élections ?

Quels mauvais esprits ! Plus gravement, ils s'inquiètent non seulement du jour où est menée cette activité fébrile, mais des conditions de sécurité avec lesquels ces ouvriers transportent vitres et matériel. Je cite précisément leurs propos. Tous ces ouvriers semble-t-il parlent des langues étrangères et diverses, qui leur laissent craindre qu'il s'agisse d'entreprises de sous-traitances un peu expéditives dans leur attention à la législation.

La fébrilité au Grand Parc bat en effet son plein. Evènements sportifs le vendredi, réfection des fenêtres le samedi... Dans ce quartier dont Alain Juppé a découvert l'existence à l'occasion de mon élection comme conseillère générale en 2004, cela fait sourire. Le Grand-Parcois a du bon sens.

Un des messieurs venus à ma rencontre pour relater les faits que je viens de transcrire, ajoute en me quittant

-Et hier, il est même venu à la boulle, et il m'a même touché la main..