A ma table de travail, sage comme une image dans le silence de la maison, je fais une petite excursion-récréation vers le blog.
J'aime beaucoup ces moments tranquilles où je sais que je n'ai pas à repartir le soir pour une quelconque réunion. Le temps m'appartient un petit moment, le monde parait ralentir, se poser, souffler lui aussi.
Je viens d'envoyer des mails à plusieurs amis, partenaires soit du petit livre qui va paraître, soit de la campagne municipale qui se met en place : tous étaient aussi à leur table de travail, les mains sur le clavier de l'ordi, et ils ont aussitôt répondu. C'est aussi une manière de faire clin d'oeil à ces travailleurs du dimanche et du silence, que j'écris ces trois lignes.
De l'autre côté de la grande vitre, le rouge gorge regarde sans façon ce drôle de grand oiseau trop bête pour avoir des ailes.