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dimanche 21 octobre 2007

HQV ou PLFSS ?

Comme au retour de Ouagadougou mais en sens inverse, le choc de retrouver mon jardin baigné d'un tendre soleil d'automne, calme et silencieux. Le silence ce n'est pas l'absence de bruits : des voix d'enfants qui jouent arrivent, atténuées, de toutes parts, mes oiseaux pépient, quelques uns se chamaillent, mais tout cela s'appelle le calme et la douceur.

Mesurons nous assez notre chance de vivre dans un climat à ce point tempéré, avec la neige et l'océan à portée de roues. Plus encore, faisons-nous assez pour le faire mesurer aux investisseurs et entrepreneurs de tout poils ? Bordeaux, sans aucun doute capitale de la qualité de vie ; on devine que j'ai une forte arrière pensée de campagne municipale en écrivant cela.

Pour l'heure je vais me remettre au PLFSS, sujet un poiluchon rébarbatif (et même un gros poiluchon, en comparaison de toutes les belles choses que je pourrais faire dans le jardin). Mais enfin, j'ai signé, c'est comme ça, je suis sûre que je vais trouver quelque chose d'intéressant entre ces fichus articles de loi.

Dimanche de blanc et de gris

Neige aux fenêtres et, dans la rue, des silhouettes courbées, serrées sur elles-mêmes comme au coeur de l'hiver. Je rentre à Bordeaux préparer ma première intervention de discussion générale à l'Assemblée sur le PLFSS (Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale).

Tout est silence ici aussi ce dimanche matin. Au café, on commente la grève des trains. Non, pas la nôtre, mais la grève en Allemage le même jour. Un évènement, l'Allemand n'est pas gréviste et surtout ses forces syndicales sont à la fois plus puissantes et mieux tournées vers la négociation.

Voilà. Tout petit journal d'un début de dimanche gris et blanc comme un vieux chien.