Comme au retour de Ouagadougou mais en sens inverse, le choc de retrouver mon jardin baigné d'un tendre soleil d'automne, calme et silencieux. Le silence ce n'est pas l'absence de bruits : des voix d'enfants qui jouent arrivent, atténuées, de toutes parts, mes oiseaux pépient, quelques uns se chamaillent, mais tout cela s'appelle le calme et la douceur.
Mesurons nous assez notre chance de vivre dans un climat à ce point tempéré, avec la neige et l'océan à portée de roues. Plus encore, faisons-nous assez pour le faire mesurer aux investisseurs et entrepreneurs de tout poils ? Bordeaux, sans aucun doute capitale de la qualité de vie ; on devine que j'ai une forte arrière pensée de campagne municipale en écrivant cela.
Pour l'heure je vais me remettre au PLFSS, sujet un poiluchon rébarbatif (et même un gros poiluchon, en comparaison de toutes les belles choses que je pourrais faire dans le jardin). Mais enfin, j'ai signé, c'est comme ça, je suis sûre que je vais trouver quelque chose d'intéressant entre ces fichus articles de loi.