Un coup de téléphone inopportun à un ami m'apprend que nous sommes entrain d' "en découdre" (comme disent les médias) avec les néo-zélandais. J'ouvre ma fenêtre et des cris dans la nuit me confirment que le moment est intense. C'est toujours rigolo de se sentir un peu décalée par rapport à la majorité : j'étais quant à moi entrain de jouer tranquillement à la fée du logis et d'écluser le retard ménager que m'imposent mes semaines à demi-parisiennes.
De quoi voulais-je parler dans ce billet ? A vrai dire, je n'en sais rien. Il y a, de ci, de là, quelques billets qui ne sont rien d'autre qu'un bavardage et quelquefois je voudrais bien qu'il y ait des commentaires du même tabac ; qui disent tout simplement : je suis là, pour moi la vie c'est comme ça en ce moment. Et vous, comment ça va ?
Nouvelle salve de cris au travers de la nuit : ou nous avons marqué, ou nous avant manqué.
La journée a été en partie occupée par les municipales. Je le regrette un peu, nous avons laissé Juppé prendre la main, mais l'important est à venir. Je crois que nous allons avoir une vraie belle campagne, pleine de force et de panache. Je le sens bien. Tous ceux qui ont fait campagne avec moi, savent que je suis plutôt prudente, quelquefois plus que cela. Les jours maintenant ne sont pas longs où nous mettre en marche.
Il fait très doux. La nuit de nouveau se tait. Est-ce que le match est déjà gagné ou déjà perdu ? La politique, c'est plus drôle : rien n'est jamais gagné, rien n'est jamais perdu.
Finallement, il n'y a plus aucune chance que je fasse rugbyman.