Un nouvel épisode de "La politique racontée aux enfants" dont Nicolas Sarkozy est friand : il dément ce matin toute relation entre la libération des infirmières Bulgares et la signature dès le lendemain d'un protocole d'accord livrant aux libyens les clefs du nucléaire civil, et demain militaire.
Totalement incrédible. La décence aurait au moins voulu qu'on attende quelques jours entre la visite "paravent" de Cecilia et la démonstration de ce qu'a été la réalité de la transaction. Les Français sont décidément pris pour des gogos qui ne lisent que gala.. Les chancelleries européennes, Allemands, en tête sont dès aujourd'hui, moins crédules et dénoncent un accord "problématique" mettant de plus en cause les intérêts allemands ; un accord avait été précédemment signé entre ce pays et la Libye concernant le développement des énergies renouvelables.
Les grandes associations écologistes s'étranglent : il n'existe pas de réacteurs nucléaires capables de désaliner l'eau de mer. Car c'est pour ce louable motif que le petit Nicolas livrerait son réacteur. Décidément plus fort qu'Harry Potter car personne ne semble au courant de cette possibilité technique. Nicolas, oui, et le petit magicien, après avoir libéré les gentilles infirmières va irriguer le désert Libyen de bonne eau douce...
Joan Kathleen Rowling n'a qu'à bien se tenir : le petit Nicolas est encore plus fort et plus imaginatif que son petit Harry !