Je n'étais pas cette nuit (cf billet précédent) trop d'humeur à poursuivre ma ire contre ce numéro spécial du Point "Que devons-nous attendre d'Alain Juppé ?" Il n'y est pas d'ailleurs répondu à la question, à moins que celle-ci soit, comme dans les livres d'Isabelle, "qu'aime-t-il au petit déjeuner ?" "dans quels bistrots aime-t-il trainer ?". Nous apprenons ainsi qu'il aime les plats roboratifs de la Gascogne (voir sur le même thême , et avec la même interrogation "portrait d'Alain Juppé en Bacchus"), qu'il se délècte de "sanquette" ... Affligeant. Ce que je voulais exprimer dans mon billet "à Shalimar", c'est combien je déteste cette politique "people", creuse et sans objet, combien elle me parait, au regard des enjeux de la politique, dérisoire et presque méprisable.

Pourtant il y a du contenu dans ce numéro spécial et que des bonnes nouvelles ! Bordeaux va bien, même très bien depuis qu'AJ est revenu. Il y a même UNE entreprise à Bordeaux qui "cartonne" et qui est proche de s'inscrire au "top ten" de ses congénères françaises.

Vous hésitez. Le choix n'est pourtant pas large après dix ans de politique d'Alain Juppé. Une seule peut y prétendre : le casino, bien sûr, grâce à la largesse des attributions municipales en machines à sous ! Bravo, ça c'est de la politique économique, ça c'est une vraie vision sociale ! Cet impôt sur les plus pauvres et les plus fragiles, n'est que l'application moderne d'un grand principe qui a fait ses preuves "les pauvres ne sont pas riches mais ils sont nombreux".

Encore doit-on à la vérité que sans l'intervention de l'Etat qui a retoqué le vote municipal nous aurions 450 machines à sous, à portée de vélo-moteur des Aubiers et du Grand Parc, et non seulement 250. Et là, c'est sûr Bordeaux serait au "top one" des villes croupières !