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Expulsion de demandeurs d’asile : pénurie de logement à Bordeaux

Ce matin, le collectif Droit au logement 33 ainsi que l’association Réseau Éducation Sans Frontière se sont rassemblés devant une maison abandonnée près de la place Paul Doumer et dans laquelle plusieurs familles avec de jeunes enfants vivent depuis plusieurs semaines faute de logement normalement proposé et pris en charge par la Préfecture.

Michèle Delaunay est intervenue ce matin, en soutien aux familles, auprès de l’agent immobilier représentant le propriétaire de l’immeuble délaissé depuis de nombreuses années, pour tenter d’obtenir un délai auprès du propriétaire le temps que le préfet réponde à son obligation légale de logement.

Aujourd’hui, ces familles n’ont gagné que quelques heures voire quelques jours de répit avant d’être à nouveau confrontées à la rue avec leurs enfants.

« Le PS à l’assaut de la future cité municipale »

Michèle DELAUNAY participait hier soir à une réunion organisée par Jacques RESPAUD et les élus socialistes de la Mairie de Bordeaux afin de débattre de l’urbanisme du quartier d’Albret (Cité municipale, square André Lhote, immeuble Bouygues…). Le débat a été animé.


Article de Sud-Ouest du 10/06/11 Par Julien ROUSSET

Le PS à l’assaut de la future cité municipale Les élus du PS bordelais tenaient hier soir au Connemara une réunion sur l’urbanisme à Mériadeck.

Les élus socialistes du conseil municipal de Bordeaux (Jacques Respaud, Matthieu Rouveyre et Jean-Michel Perez), accompagnés pour l’occasion par la députée Michèle Delaunay, ont organisé hier soir au Connemara, « Irish pub » du cours d’Albret, une réunion consacrée à l’urbanisme de Mériadeck. Ils ont principalement évoqué, en mal, la Cité municipale que la Ville envisage de construire près du cours d’Albret, sur l’emplacement actuel du square André-Lhote et de l’immeuble Croix du Mail, ce dernier édifice étant voué à la démolition. La CUB, un « tiroir-caisse » Un projet de grande envergure, évalué à 50 millions d’euros, destiné à offrir à 900 agents municipaux, pour l’heure disséminés en ville, un site commun et des services (comme une cafétéria). Les socialistes en contestent plusieurs aspects : le financement (un partenariat public privé, formule jugée hier soir « coûteuse sur le long terme » et « injustifiée pour un bâtiment public »), la masse (les conseillers socialistes s’inquiètent du contraste entre le volume du futur bâtiment et celui de ses deux voisins classés, l’hôtel de Poissac et l’hôtel de Basquiat), le positionnement par rapport au cours d’Albret (la Cité n’aura pas le retrait de l’actuel immeuble de la Croix du Mail)… «Nous réclamons qu’il y ait une vraie concertation autour d’une maquette qui donne à voir les rapports, en volumes, entre les différents bâtiments du secteur. C’est à partir de ce genre de maquette que la mairie avait finalement renoncé au pont des Quinconces dans les années 90, a estimé Michèle Delaunay. Il faut se battre jusqu’au premier coup de pioche ! »

Les élus s’exprimaient devant une audience d’une quarantaine de personnes, acquises à ces arguments. Aux tables brunes du Connemara siégeaient, par exemple, plusieurs représentants de l’association Sauvegarder Mériadeck, dont la présidente Marie-Françoise Michelet est souvent intervenue. Elle a demandé aux élus municipaux PS quelle sera leur position à la CUB, où la gauche est majoritaire, quand il faudra se prononcer sur la révision du plan local d’urbanisme – révision nécessaire pour autoriser la future Cité et sa hauteur, 40 mètres. « Nous voterons contre, mais nous ne serons pas suivis par les autres socialistes de la CUB car, à la communauté urbaine, la logique communale prime. Ce que décide chaque maire dans chaque commune l’emporte ; nous le regrettons » a répondu Jacques Respaud. « À la CUB, avec la cogestion, la règle veut qu’il n’y ait pas d’ingérence dans le choix des communes. La CUB sert surtout à financer. C’est un tiroir-caisse » a renchéri Michèle Delaunay.

Fermeture du GRICA : Michèle Delaunay écrit au Préfet

Michèle DELAUNAY était présente ce matin auprès des salariés et des personnes venues soutenir le GRICA, menacé de fermeture au 30 juin prochain. Ce point d’accueil Ecoute Jeunes et Parents est un lieu de prévention des conduites à risque. Les professionnels y accueillent les adolescents en mal de vivre dans un espace d’écoute et de soins, gratuit, confidentiel et anonyme. Sa fermeture constitue une atteinte de plus aux services publics. Ils sont dans leur ensemble, tous mis à mal : éducation, santé, culture, protection sociale… et à l’heure où le Gouvernement stigmate les plus défavorisés et où les plus riches s’enrichissent encore, les structures comme le GRICA ont un rôle indispensable à jouer.

Michèle DELAUNAY a interpellé le Préfet, représentant de l’Etat et le Gouvernement.

Lettre au Préfet :

Monsieur le Préfet,

L’annonce de la fermeture du GRICA, Groupement de Recherche et d’Intervention et de consultation sur les Conduites à risque pour les Adolescents, au 30 juin met un terme au travail d’une association reconnue de tous et inquiète fortement les professionnels de la santé et de l’éducation.

Le GRICA est un PAEJ (Point d’Accueil Ecoute Jeunes et Famille). Il intervient dans 20 antennes girondines. L’équipe pluridisciplinaire (professionnels de santé, de l’éducation, de l’animation et du secteur social) rencontre des adolescents en souffrance et leur famille soit environ 5000 personnes par an. Il est devenu un lieu de référence pour ces populations, avec une fréquentation en constante augmentation. Cette association parfaitement intégrée dans un réseau de partenaires multiples (établissements scolaires, missions locales, MDSI, centres sociaux, municipalités…) se voit contraint de manière incompréhensible et inacceptable de fermer ses portes au 30 juin en raison de la suppression du financement de l’Etat (250 000 euros par an).

Si cette fermeture est confirmée, la suppression de ce service public sera ressentie par tous comme un véritable gâchis du travail effectué auprès des jeunes et de leur famille, et des efforts de mise en réseau des acteurs intervenant (parents, enseignants, soignants, éducateurs…).

La confirmation de cette décision constituerait un pas de plus dans la destruction des services publics et fragiliserait plus encore une génération marquée par la perte de ses repères. Vers quelle structure se tourneraient alors les adolescents et leur famille dans la mesure où aucune autre association n’est susceptible d’assurer l’ensemble des missions du GRICA ?

Je vous remercie d’engager toute votre autorité pour que cette menace de fermeture soit levée et que le GRICA continue de bénéficier de l’indispensable soutien l’Etat.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations.

Michèle Delaunay


Question écrite au Gouvernement :

Madame Michèle DELAUNAY attire l’attention de Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé sur l’avenir des espaces Santé Jeunes, et particulièrement celui de Bordeaux.

Le GRICA, Groupement de Recherche et d’Intervention et de consultation sur les Conduites à risque pour les Adolescents, est un PAEJ (Point d’Accueil Ecoute Jeunes et Famille). Il intervient dans 20 antennes girondines. L’équipe pluridisciplinaire (professionnels de santé, de l’éducation, de l’animation et du secteur social) rencontre des adolescents en souffrance et leur famille soit environ 5000 personnes par an. Il est devenu un lieu de référence pour ces publics, avec une fréquentation en constante augmentation. Cette association parfaitement intégrée dans un réseau de partenaires multiples (établissements scolaires, missions locales, MDSI, centres sociaux, municipalités…) devra fermer ses portes au 30 juin en raison de la suppression du financement de l’Etat (250 000 euros par an).

Les PAEJ, dont l’action est pourtant reconnue efficace et indispensable pour de nombreux jeunes en situation de déshérence, sont fortement menacés par les suppressions de financement. Déjà, l’an dernier, une dizaine d’entre eux a dû fermer faute de crédits.

Face à l’urgence et la gravité de la situation du GRICA et des PAEJ, Madame Michèle DELAUNAY demande au Ministre de lui indiquer quelles sont les intentions du Gouvernement en matière de prévention de santé des jeunes et ce qu’il compte faire concrètement pour le maintien du GRICA et des missions de service public de cette association, souvent seule interlocutrice d’un public en détresse.

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Mariage homosexuel : le glacis conservateur s’effrite

Communiqué de presse du groupe SRC, le 9 juin 2011

La proposition de loi que les députés socialistes ont défendue ce matin pour ouvrir le mariage aux personnes de mêmes sexes s’inscrit dans le combat constant de la gauche et de la République pour l’égalité des droits. L’homosexualité n’est ni une tare, ni une déviance. C’est une composante de l’humanité qui doit avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres.

Comme chaque fois que l’on aborde ces évolutions de notre société, nous avons rencontré une droite claquemurée dans sa vision la plus conservatrice et la plus fausse. Le mariage, c’est « la loi de la nature » : un homme, une femme, la procréation. Conception religieuse et anthropologique que la vie dément tous les jours. Certes, l’UMP a gommé ses dérapages homophobes les plus outranciers qui avaient émaillés le PACS ou le débat en commission. Mais elle est restée prisonnière, comme l’a avoué benoîtement le ministre, d’une conception du mariage datant du…code Napoléon.

Pourtant la belle intervention du député UMP Franck Riester a montré que le glacis réactionnaire s’effrite. La société française elle-même a depuis longtemps admis que des couples de même sexe avaient le droit de s’unir comme bon il leur semble. C’est la raison pour laquelle la gauche fera ce que la droite a peur de faire : traduire l’évolution de la vie dans la loi.

L’égalité des droits n’est pas une menace pour la société. C’est la protection et l’honneur de la République

Rencontre – Débat « La force des territoires : vers une France Girondine » avec François Hollande

Hier soir à 19h, Michèle Delaunay a assisté à une rencontre-débat à Sciences Po Bordeaux ayant pour thème « La Force des territoires : vers une France girondine » avec François Hollande et Alain Rousset. Rencontre anumée par Jean Petaux, politologue et Jean Bernard Gilles, journaliste à Sud Ouest.

MDHOLLANDE

C’est devant un amphithéâtre rempli que pendant deux heures, François Hollande et Alain Rousset ont partagé leur vision de la France et leurs conceptions en matière de répartition des compétences entre Etat, Région et Département.

Ils n’ont pas manqué de remettre en question la réforme du Conseiller Territorial et de dénoncer l’absurdité de la création de ce conseiller hybride.

MDHOLLANDE

A 21h30, la rencontre s’est prolongée à Canéjean.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel